Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Cette Chaire Internationale défend le principe selon lequel pour disposer d’une sexualité satisfaisante, il faut la vivre de manière autonome et sécuritaire, ce qui implique de promouvoir et respecter les droits humains. Ces derniers sont de deux ordres. Tout d’abord, ceux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, signée par 193 Etats en 1948, à savoir la dignité, la liberté, l’égalité et la fraternité. Si ces valeurs sont appliquées à la sexualité, elles permettent de la vivre de manière autonome. Puis des valeurs humanistes inscrites dans la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui défendent le respect de l’intégrité et de la diversité sexuelle ainsi que l’exercice de la responsabilité sexuelle et la réciprocité sexuelle, à savoir le consentement. Ces valeurs sont portées par la Chaire UNESCO et pour les mettre en œuvre nous développons des outils éducatifs innovants sous forme de recherche-action avec l’obligation de mettre en place des enseignements universitaires et non universitaires, des collaborations avec des pays en voie de développement, en priorité avec les pays d’Afrique. Pour promouvoir nos actions, nous lions également des partenariats et labélisons des actions qui portent nos valeurs.
Cette pratique est interdite par l’OMS et par le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) depuis plus de dix ans. Pourtant, certains médecins mettent en avant la protection de la jeune fille vis-à-vis de sa famille ou de celle de son futur mari pour la justifier. Nous nous opposons à cet argumentaire. Pour nous, si une jeune femme se retrouve dans cette situation, il relève de la responsabilité du médecin de la déclarer en danger auprès des autorités. Car cela démontre que son corps ne lui appartient plus, mais qu’il est la propriété de sa communauté ou de celle de son mari. Son intégrité corporelle est bafouée, elle est en danger et il faut la protéger. Il faut choisir de lever le secret médical vis-à-vis de la justice et dénoncer de tels actes pour déclarer une personne en situation de péril imminent et constant.
J’ai décidé d’engager la Chaire au sein de l’A-MCA car l’accompagnement des problématiques sexuelles, de nombreuses médecines alternatives peuvent bien fonctionner comme les thérapies corporelles qui ne sont pas intégrées aux médecines occidentales, l’acupuncture ou encore le yoga. C’est aussi le cas de l’hypnose ou des entretiens cadrés type communication rapide. Nous avons d’ailleurs mené une action conjointe avec l’OMS en publiant un guideline sur une approche alternative aux traitements médicamenteux proposés lors de la prise en charge de problématiques liées à la sexualité. Il s’agit d’un guide d’entretien basé sur des communications rapides et pertinentes qui reposent sur l’empathie, l’émotion, le respect et la recherche de ressources pour la personne ayant besoin d’aide. Cette alternative peut déboucher sur des entretiens motivationnels pour changer le comportement ou sur un traitement médicamenteux, l’un n’empêche pas l’autre.
Ces méthodes alternatives ne doivent pas et ne vont pas remplacer la médecine allopathique traditionnelle ou les thérapies psychologiques ou cliniques. Ces indications restent un choix, que nous pouvons proposer aux patients. Toutefois, il existe de nombreuses thérapies alternatives qui fonctionnent en complément ou justement de manière alternative à la médecine conventionnelle.
Prenons l’exemple d’une femme qui a subi des violences sexuelles pendant son enfance et dont le corps a généré des hormones de la sidération, bloquant l’effet mémoire. Vingt ans plus tard, la mémoire lui revient, elle se rend chez un thérapeute car elle pense qu’il existe un lien entre les abus qu’elle a vécu et ses problèmes sexuels qui peuvent être variés, comme la perte de la jouissance, du désir ou à l’inverse une addiction à la sexualité. Il est certes possible de lui proposer une psychanalyse ou une psychothérapie. Mais la démarche va être longue. On peut notamment lui proposer l’hypnose qui offre en fonction des personnes, des résultats très efficaces sur un temps plus court.
Il faut reconnaître ces pratiques, même si nous sommes aujourd’hui nombreux à savoir qu’elles ont des résultats probants. Il faut aussi les encadrer. Cet encadrement doit être reconnu par les sociétés savantes et par l’Assurance maladie pour permettre une prise en charge de ces MCA et leur intégration dans le parcours de soins des patients. Mais il va falloir travailler précisément sur la législation afin de ne pas faire d’ombre aux médecins généralistes comme aux spécialistes et aux psychothérapeutes.
De même que l’encadrement des pratiques implique nécessairement un travail autour de la formation des praticiens et la reconnaissance des écoles qui les forment ou a minima une labélisation.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Cette Chaire Internationale défend le principe selon lequel pour disposer d’une sexualité satisfaisante, il faut la vivre de manière autonome et sécuritaire, ce qui implique de promouvoir et respecter les droits humains. Ces derniers sont de deux ordres. Tout d’abord, ceux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, signée par 193 Etats en 1948, à savoir la dignité, la liberté, l’égalité et la fraternité. Si ces valeurs sont appliquées à la sexualité, elles permettent de la vivre de manière autonome. Puis des valeurs humanistes inscrites dans la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui défendent le respect de l’intégrité et de la diversité sexuelle ainsi que l’exercice de la responsabilité sexuelle et la réciprocité sexuelle, à savoir le consentement. Ces valeurs sont portées par la Chaire UNESCO et pour les mettre en œuvre nous développons des outils éducatifs innovants sous forme de recherche-action avec l’obligation de mettre en place des enseignements universitaires et non universitaires, des collaborations avec des pays en voie de développement, en priorité avec les pays d’Afrique. Pour promouvoir nos actions, nous lions également des partenariats et labélisons des actions qui portent nos valeurs.
Cette pratique est interdite par l’OMS et par le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) depuis plus de dix ans. Pourtant, certains médecins mettent en avant la protection de la jeune fille vis-à-vis de sa famille ou de celle de son futur mari pour la justifier. Nous nous opposons à cet argumentaire. Pour nous, si une jeune femme se retrouve dans cette situation, il relève de la responsabilité du médecin de la déclarer en danger auprès des autorités. Car cela démontre que son corps ne lui appartient plus, mais qu’il est la propriété de sa communauté ou de celle de son mari. Son intégrité corporelle est bafouée, elle est en danger et il faut la protéger. Il faut choisir de lever le secret médical vis-à-vis de la justice et dénoncer de tels actes pour déclarer une personne en situation de péril imminent et constant.
J’ai décidé d’engager la Chaire au sein de l’A-MCA car l’accompagnement des problématiques sexuelles, de nombreuses médecines alternatives peuvent bien fonctionner comme les thérapies corporelles qui ne sont pas intégrées aux médecines occidentales, l’acupuncture ou encore le yoga. C’est aussi le cas de l’hypnose ou des entretiens cadrés type communication rapide. Nous avons d’ailleurs mené une action conjointe avec l’OMS en publiant un guideline sur une approche alternative aux traitements médicamenteux proposés lors de la prise en charge de problématiques liées à la sexualité. Il s’agit d’un guide d’entretien basé sur des communications rapides et pertinentes qui reposent sur l’empathie, l’émotion, le respect et la recherche de ressources pour la personne ayant besoin d’aide. Cette alternative peut déboucher sur des entretiens motivationnels pour changer le comportement ou sur un traitement médicamenteux, l’un n’empêche pas l’autre.
Ces méthodes alternatives ne doivent pas et ne vont pas remplacer la médecine allopathique traditionnelle ou les thérapies psychologiques ou cliniques. Ces indications restent un choix, que nous pouvons proposer aux patients. Toutefois, il existe de nombreuses thérapies alternatives qui fonctionnent en complément ou justement de manière alternative à la médecine conventionnelle.
Prenons l’exemple d’une femme qui a subi des violences sexuelles pendant son enfance et dont le corps a généré des hormones de la sidération, bloquant l’effet mémoire. Vingt ans plus tard, la mémoire lui revient, elle se rend chez un thérapeute car elle pense qu’il existe un lien entre les abus qu’elle a vécu et ses problèmes sexuels qui peuvent être variés, comme la perte de la jouissance, du désir ou à l’inverse une addiction à la sexualité. Il est certes possible de lui proposer une psychanalyse ou une psychothérapie. Mais la démarche va être longue. On peut notamment lui proposer l’hypnose qui offre en fonction des personnes, des résultats très efficaces sur un temps plus court.
Il faut reconnaître ces pratiques, même si nous sommes aujourd’hui nombreux à savoir qu’elles ont des résultats probants. Il faut aussi les encadrer. Cet encadrement doit être reconnu par les sociétés savantes et par l’Assurance maladie pour permettre une prise en charge de ces MCA et leur intégration dans le parcours de soins des patients. Mais il va falloir travailler précisément sur la législation afin de ne pas faire d’ombre aux médecins généralistes comme aux spécialistes et aux psychothérapeutes.
De même que l’encadrement des pratiques implique nécessairement un travail autour de la formation des praticiens et la reconnaissance des écoles qui les forment ou a minima une labélisation.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Cette Chaire Internationale défend le principe selon lequel pour disposer d’une sexualité satisfaisante, il faut la vivre de manière autonome et sécuritaire, ce qui implique de promouvoir et respecter les droits humains. Ces derniers sont de deux ordres. Tout d’abord, ceux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, signée par 193 Etats en 1948, à savoir la dignité, la liberté, l’égalité et la fraternité. Si ces valeurs sont appliquées à la sexualité, elles permettent de la vivre de manière autonome. Puis des valeurs humanistes inscrites dans la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui défendent le respect de l’intégrité et de la diversité sexuelle ainsi que l’exercice de la responsabilité sexuelle et la réciprocité sexuelle, à savoir le consentement. Ces valeurs sont portées par la Chaire UNESCO et pour les mettre en œuvre nous développons des outils éducatifs innovants sous forme de recherche-action avec l’obligation de mettre en place des enseignements universitaires et non universitaires, des collaborations avec des pays en voie de développement, en priorité avec les pays d’Afrique. Pour promouvoir nos actions, nous lions également des partenariats et labélisons des actions qui portent nos valeurs.
Cette pratique est interdite par l’OMS et par le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) depuis plus de dix ans. Pourtant, certains médecins mettent en avant la protection de la jeune fille vis-à-vis de sa famille ou de celle de son futur mari pour la justifier. Nous nous opposons à cet argumentaire. Pour nous, si une jeune femme se retrouve dans cette situation, il relève de la responsabilité du médecin de la déclarer en danger auprès des autorités. Car cela démontre que son corps ne lui appartient plus, mais qu’il est la propriété de sa communauté ou de celle de son mari. Son intégrité corporelle est bafouée, elle est en danger et il faut la protéger. Il faut choisir de lever le secret médical vis-à-vis de la justice et dénoncer de tels actes pour déclarer une personne en situation de péril imminent et constant.
J’ai décidé d’engager la Chaire au sein de l’A-MCA car l’accompagnement des problématiques sexuelles, de nombreuses médecines alternatives peuvent bien fonctionner comme les thérapies corporelles qui ne sont pas intégrées aux médecines occidentales, l’acupuncture ou encore le yoga. C’est aussi le cas de l’hypnose ou des entretiens cadrés type communication rapide. Nous avons d’ailleurs mené une action conjointe avec l’OMS en publiant un guideline sur une approche alternative aux traitements médicamenteux proposés lors de la prise en charge de problématiques liées à la sexualité. Il s’agit d’un guide d’entretien basé sur des communications rapides et pertinentes qui reposent sur l’empathie, l’émotion, le respect et la recherche de ressources pour la personne ayant besoin d’aide. Cette alternative peut déboucher sur des entretiens motivationnels pour changer le comportement ou sur un traitement médicamenteux, l’un n’empêche pas l’autre.
Ces méthodes alternatives ne doivent pas et ne vont pas remplacer la médecine allopathique traditionnelle ou les thérapies psychologiques ou cliniques. Ces indications restent un choix, que nous pouvons proposer aux patients. Toutefois, il existe de nombreuses thérapies alternatives qui fonctionnent en complément ou justement de manière alternative à la médecine conventionnelle.
Prenons l’exemple d’une femme qui a subi des violences sexuelles pendant son enfance et dont le corps a généré des hormones de la sidération, bloquant l’effet mémoire. Vingt ans plus tard, la mémoire lui revient, elle se rend chez un thérapeute car elle pense qu’il existe un lien entre les abus qu’elle a vécu et ses problèmes sexuels qui peuvent être variés, comme la perte de la jouissance, du désir ou à l’inverse une addiction à la sexualité. Il est certes possible de lui proposer une psychanalyse ou une psychothérapie. Mais la démarche va être longue. On peut notamment lui proposer l’hypnose qui offre en fonction des personnes, des résultats très efficaces sur un temps plus court.
Il faut reconnaître ces pratiques, même si nous sommes aujourd’hui nombreux à savoir qu’elles ont des résultats probants. Il faut aussi les encadrer. Cet encadrement doit être reconnu par les sociétés savantes et par l’Assurance maladie pour permettre une prise en charge de ces MCA et leur intégration dans le parcours de soins des patients. Mais il va falloir travailler précisément sur la législation afin de ne pas faire d’ombre aux médecins généralistes comme aux spécialistes et aux psychothérapeutes.
De même que l’encadrement des pratiques implique nécessairement un travail autour de la formation des praticiens et la reconnaissance des écoles qui les forment ou a minima une labélisation.
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Cette Chaire Internationale défend le principe selon lequel pour disposer d’une sexualité satisfaisante, il faut la vivre de manière autonome et sécuritaire, ce qui implique de promouvoir et respecter les droits humains. Ces derniers sont de deux ordres. Tout d’abord, ceux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, signée par 193 Etats en 1948, à savoir la dignité, la liberté, l’égalité et la fraternité. Si ces valeurs sont appliquées à la sexualité, elles permettent de la vivre de manière autonome. Puis des valeurs humanistes inscrites dans la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui défendent le respect de l’intégrité et de la diversité sexuelle ainsi que l’exercice de la responsabilité sexuelle et la réciprocité sexuelle, à savoir le consentement. Ces valeurs sont portées par la Chaire UNESCO et pour les mettre en œuvre nous développons des outils éducatifs innovants sous forme de recherche-action avec l’obligation de mettre en place des enseignements universitaires et non universitaires, des collaborations avec des pays en voie de développement, en priorité avec les pays d’Afrique. Pour promouvoir nos actions, nous lions également des partenariats et labélisons des actions qui portent nos valeurs.
Cette pratique est interdite par l’OMS et par le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) depuis plus de dix ans. Pourtant, certains médecins mettent en avant la protection de la jeune fille vis-à-vis de sa famille ou de celle de son futur mari pour la justifier. Nous nous opposons à cet argumentaire. Pour nous, si une jeune femme se retrouve dans cette situation, il relève de la responsabilité du médecin de la déclarer en danger auprès des autorités. Car cela démontre que son corps ne lui appartient plus, mais qu’il est la propriété de sa communauté ou de celle de son mari. Son intégrité corporelle est bafouée, elle est en danger et il faut la protéger. Il faut choisir de lever le secret médical vis-à-vis de la justice et dénoncer de tels actes pour déclarer une personne en situation de péril imminent et constant.
J’ai décidé d’engager la Chaire au sein de l’A-MCA car l’accompagnement des problématiques sexuelles, de nombreuses médecines alternatives peuvent bien fonctionner comme les thérapies corporelles qui ne sont pas intégrées aux médecines occidentales, l’acupuncture ou encore le yoga. C’est aussi le cas de l’hypnose ou des entretiens cadrés type communication rapide. Nous avons d’ailleurs mené une action conjointe avec l’OMS en publiant un guideline sur une approche alternative aux traitements médicamenteux proposés lors de la prise en charge de problématiques liées à la sexualité. Il s’agit d’un guide d’entretien basé sur des communications rapides et pertinentes qui reposent sur l’empathie, l’émotion, le respect et la recherche de ressources pour la personne ayant besoin d’aide. Cette alternative peut déboucher sur des entretiens motivationnels pour changer le comportement ou sur un traitement médicamenteux, l’un n’empêche pas l’autre.
Ces méthodes alternatives ne doivent pas et ne vont pas remplacer la médecine allopathique traditionnelle ou les thérapies psychologiques ou cliniques. Ces indications restent un choix, que nous pouvons proposer aux patients. Toutefois, il existe de nombreuses thérapies alternatives qui fonctionnent en complément ou justement de manière alternative à la médecine conventionnelle.
Prenons l’exemple d’une femme qui a subi des violences sexuelles pendant son enfance et dont le corps a généré des hormones de la sidération, bloquant l’effet mémoire. Vingt ans plus tard, la mémoire lui revient, elle se rend chez un thérapeute car elle pense qu’il existe un lien entre les abus qu’elle a vécu et ses problèmes sexuels qui peuvent être variés, comme la perte de la jouissance, du désir ou à l’inverse une addiction à la sexualité. Il est certes possible de lui proposer une psychanalyse ou une psychothérapie. Mais la démarche va être longue. On peut notamment lui proposer l’hypnose qui offre en fonction des personnes, des résultats très efficaces sur un temps plus court.
Il faut reconnaître ces pratiques, même si nous sommes aujourd’hui nombreux à savoir qu’elles ont des résultats probants. Il faut aussi les encadrer. Cet encadrement doit être reconnu par les sociétés savantes et par l’Assurance maladie pour permettre une prise en charge de ces MCA et leur intégration dans le parcours de soins des patients. Mais il va falloir travailler précisément sur la législation afin de ne pas faire d’ombre aux médecins généralistes comme aux spécialistes et aux psychothérapeutes.
De même que l’encadrement des pratiques implique nécessairement un travail autour de la formation des praticiens et la reconnaissance des écoles qui les forment ou a minima une labélisation.
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Cette Chaire Internationale défend le principe selon lequel pour disposer d’une sexualité satisfaisante, il faut la vivre de manière autonome et sécuritaire, ce qui implique de promouvoir et respecter les droits humains. Ces derniers sont de deux ordres. Tout d’abord, ceux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, signée par 193 Etats en 1948, à savoir la dignité, la liberté, l’égalité et la fraternité. Si ces valeurs sont appliquées à la sexualité, elles permettent de la vivre de manière autonome. Puis des valeurs humanistes inscrites dans la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui défendent le respect de l’intégrité et de la diversité sexuelle ainsi que l’exercice de la responsabilité sexuelle et la réciprocité sexuelle, à savoir le consentement. Ces valeurs sont portées par la Chaire UNESCO et pour les mettre en œuvre nous développons des outils éducatifs innovants sous forme de recherche-action avec l’obligation de mettre en place des enseignements universitaires et non universitaires, des collaborations avec des pays en voie de développement, en priorité avec les pays d’Afrique. Pour promouvoir nos actions, nous lions également des partenariats et labélisons des actions qui portent nos valeurs.
Cette pratique est interdite par l’OMS et par le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) depuis plus de dix ans. Pourtant, certains médecins mettent en avant la protection de la jeune fille vis-à-vis de sa famille ou de celle de son futur mari pour la justifier. Nous nous opposons à cet argumentaire. Pour nous, si une jeune femme se retrouve dans cette situation, il relève de la responsabilité du médecin de la déclarer en danger auprès des autorités. Car cela démontre que son corps ne lui appartient plus, mais qu’il est la propriété de sa communauté ou de celle de son mari. Son intégrité corporelle est bafouée, elle est en danger et il faut la protéger. Il faut choisir de lever le secret médical vis-à-vis de la justice et dénoncer de tels actes pour déclarer une personne en situation de péril imminent et constant.
J’ai décidé d’engager la Chaire au sein de l’A-MCA car l’accompagnement des problématiques sexuelles, de nombreuses médecines alternatives peuvent bien fonctionner comme les thérapies corporelles qui ne sont pas intégrées aux médecines occidentales, l’acupuncture ou encore le yoga. C’est aussi le cas de l’hypnose ou des entretiens cadrés type communication rapide. Nous avons d’ailleurs mené une action conjointe avec l’OMS en publiant un guideline sur une approche alternative aux traitements médicamenteux proposés lors de la prise en charge de problématiques liées à la sexualité. Il s’agit d’un guide d’entretien basé sur des communications rapides et pertinentes qui reposent sur l’empathie, l’émotion, le respect et la recherche de ressources pour la personne ayant besoin d’aide. Cette alternative peut déboucher sur des entretiens motivationnels pour changer le comportement ou sur un traitement médicamenteux, l’un n’empêche pas l’autre.
Ces méthodes alternatives ne doivent pas et ne vont pas remplacer la médecine allopathique traditionnelle ou les thérapies psychologiques ou cliniques. Ces indications restent un choix, que nous pouvons proposer aux patients. Toutefois, il existe de nombreuses thérapies alternatives qui fonctionnent en complément ou justement de manière alternative à la médecine conventionnelle.
Prenons l’exemple d’une femme qui a subi des violences sexuelles pendant son enfance et dont le corps a généré des hormones de la sidération, bloquant l’effet mémoire. Vingt ans plus tard, la mémoire lui revient, elle se rend chez un thérapeute car elle pense qu’il existe un lien entre les abus qu’elle a vécu et ses problèmes sexuels qui peuvent être variés, comme la perte de la jouissance, du désir ou à l’inverse une addiction à la sexualité. Il est certes possible de lui proposer une psychanalyse ou une psychothérapie. Mais la démarche va être longue. On peut notamment lui proposer l’hypnose qui offre en fonction des personnes, des résultats très efficaces sur un temps plus court.
Il faut reconnaître ces pratiques, même si nous sommes aujourd’hui nombreux à savoir qu’elles ont des résultats probants. Il faut aussi les encadrer. Cet encadrement doit être reconnu par les sociétés savantes et par l’Assurance maladie pour permettre une prise en charge de ces MCA et leur intégration dans le parcours de soins des patients. Mais il va falloir travailler précisément sur la législation afin de ne pas faire d’ombre aux médecins généralistes comme aux spécialistes et aux psychothérapeutes.
De même que l’encadrement des pratiques implique nécessairement un travail autour de la formation des praticiens et la reconnaissance des écoles qui les forment ou a minima une labélisation.
Pr Thierry TROUSSIER
Médecin de santé publique, sexologue et titulaire de la Chaire UNESCO de Santé Sexuelle et Droits Humains.
« Les MCA doivent être intégrées aux parcours de soins des patients », Pr Thierry TROUSSIER plaide pour l’intégration des médecines alternatives et complémentaires – qui trouvent une application concrète dans la santé sexuelle – dans le parcours de soins du patient. Explications.
Cette Chaire Internationale défend le principe selon lequel pour disposer d’une sexualité satisfaisante, il faut la vivre de manière autonome et sécuritaire, ce qui implique de promouvoir et respecter les droits humains. Ces derniers sont de deux ordres. Tout d’abord, ceux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, signée par 193 Etats en 1948, à savoir la dignité, la liberté, l’égalité et la fraternité. Si ces valeurs sont appliquées à la sexualité, elles permettent de la vivre de manière autonome. Puis des valeurs humanistes inscrites dans la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui défendent le respect de l’intégrité et de la diversité sexuelle ainsi que l’exercice de la responsabilité sexuelle et la réciprocité sexuelle, à savoir le consentement. Ces valeurs sont portées par la Chaire UNESCO et pour les mettre en œuvre nous développons des outils éducatifs innovants sous forme de recherche-action avec l’obligation de mettre en place des enseignements universitaires et non universitaires, des collaborations avec des pays en voie de développement, en priorité avec les pays d’Afrique. Pour promouvoir nos actions, nous lions également des partenariats et labélisons des actions qui portent nos valeurs.
Cette pratique est interdite par l’OMS et par le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) depuis plus de dix ans. Pourtant, certains médecins mettent en avant la protection de la jeune fille vis-à-vis de sa famille ou de celle de son futur mari pour la justifier. Nous nous opposons à cet argumentaire. Pour nous, si une jeune femme se retrouve dans cette situation, il relève de la responsabilité du médecin de la déclarer en danger auprès des autorités. Car cela démontre que son corps ne lui appartient plus, mais qu’il est la propriété de sa communauté ou de celle de son mari. Son intégrité corporelle est bafouée, elle est en danger et il faut la protéger. Il faut choisir de lever le secret médical vis-à-vis de la justice et dénoncer de tels actes pour déclarer une personne en situation de péril imminent et constant.
J’ai décidé d’engager la Chaire au sein de l’A-MCA car l’accompagnement des problématiques sexuelles, de nombreuses médecines alternatives peuvent bien fonctionner comme les thérapies corporelles qui ne sont pas intégrées aux médecines occidentales, l’acupuncture ou encore le yoga. C’est aussi le cas de l’hypnose ou des entretiens cadrés type communication rapide. Nous avons d’ailleurs mené une action conjointe avec l’OMS en publiant un guideline sur une approche alternative aux traitements médicamenteux proposés lors de la prise en charge de problématiques liées à la sexualité. Il s’agit d’un guide d’entretien basé sur des communications rapides et pertinentes qui reposent sur l’empathie, l’émotion, le respect et la recherche de ressources pour la personne ayant besoin d’aide. Cette alternative peut déboucher sur des entretiens motivationnels pour changer le comportement ou sur un traitement médicamenteux, l’un n’empêche pas l’autre.
Ces méthodes alternatives ne doivent pas et ne vont pas remplacer la médecine allopathique traditionnelle ou les thérapies psychologiques ou cliniques. Ces indications restent un choix, que nous pouvons proposer aux patients. Toutefois, il existe de nombreuses thérapies alternatives qui fonctionnent en complément ou justement de manière alternative à la médecine conventionnelle.
Prenons l’exemple d’une femme qui a subi des violences sexuelles pendant son enfance et dont le corps a généré des hormones de la sidération, bloquant l’effet mémoire. Vingt ans plus tard, la mémoire lui revient, elle se rend chez un thérapeute car elle pense qu’il existe un lien entre les abus qu’elle a vécu et ses problèmes sexuels qui peuvent être variés, comme la perte de la jouissance, du désir ou à l’inverse une addiction à la sexualité. Il est certes possible de lui proposer une psychanalyse ou une psychothérapie. Mais la démarche va être longue. On peut notamment lui proposer l’hypnose qui offre en fonction des personnes, des résultats très efficaces sur un temps plus court.
Il faut reconnaître ces pratiques, même si nous sommes aujourd’hui nombreux à savoir qu’elles ont des résultats probants. Il faut aussi les encadrer. Cet encadrement doit être reconnu par les sociétés savantes et par l’Assurance maladie pour permettre une prise en charge de ces MCA et leur intégration dans le parcours de soins des patients. Mais il va falloir travailler précisément sur la législation afin de ne pas faire d’ombre aux médecins généralistes comme aux spécialistes et aux psychothérapeutes.
De même que l’encadrement des pratiques implique nécessairement un travail autour de la formation des praticiens et la reconnaissance des écoles qui les forment ou a minima une labélisation.