Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Certaines situations peuvent cependant prêter à confusion, notamment lorsque les professions et les statuts s’entremêlent. A titre d’exemple, un kinésithérapeute est par nature habilité à dispenser des massages à visée de soin. Ces derniers ne doivent pas être confondus avec l’approche d’un praticien bien-être qui n’aura pas de visée thérapeutique. De même que des médecins peuvent avoir une formation complémentaire en ostéopathie, on parle alors de formation en « médecine ». Enfin, d’autres professionnels de santé peuvent aussi être formés à l’une et/ou l’autre de ces pratiques (ex : un infirmier formé aux massages, un kinésithérapeute formé à l’ostéopathie, etc.). L’enjeu pour l’usager est donc de croiser son besoin, la pratique avec la formation initiale du professionnel. De façon générale, les interventions à visées thérapeutiques concernent les professions de santé tandis que celles axées pour le bien-être sont proposées par des praticiens non soignants.
La durée de formation est analogue pour la kinésithérapie, l’ostéopathie et la chiropraxie, à savoir un cursus de cinq ans. La formation en massage n’est quant à elle pas codifiée, elle est généralement courte, allant de quelques semaines à quelques mois. Enfin, l’enseignement du massage s’effectue par des formations généralement dispensées par des écoles privées. S’il n’existe pas d’encadrement de l’État pour cette profession contrairement aux trois autres, certaines écoles sont néanmoins habilitées à délivrer un titre Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) reconnu par le ministère du Travail.
La nature des diplômes des professionnels est à distinguer : le kinésithérapeute est titulaire d’un diplôme d’État tandis que le chiropracteur et l’ostéopathe n’obtiennent pas de diplômes d’État, mais ils sont dans l’obligation d’effectuer et de réaliser leur cursus au sein d’écoles agréées.
De même que l’ostéopathie peut être exercée par des non professionnels de santé, dits ostéopathes exclusifs pour lesquels l’enseignement s’étale nécessairement sur cinq ans dans des écoles agréées. Les ostéopathes issus des professions médicales ou paramédicales, dits ostéopathes non exclusifs peuvent intégrer ces mêmes écoles avec des aménagements spécifiques. Les médecins peuvent aussi intégrer une formation universitaire en vue de l’obtention d’une capacité en médecine manuelle ostéopathique.
Les motifs et lieux de consultation varient selon les différentes pratiques même s’ils peuvent être analogues dans certains cas.
Le kinésithérapeute intervient dans une visée thérapeutique à la suite d’une prescription médicale ou en première intention dans certains cas, essentiellement dans une démarche de rééducation, et ce, sous toutes ses formes : rééducation motrice, neurologique ou encore gynécologique. Il traite également des troubles musculo-squelettiques. Il exerce principalement en libéral et/ou en milieu de soin (hôpitaux, cliniques, Ehpad…).
Le chiropracteur intervient dans le champ de la santé principalement pour des troubles du système neuro musculo-squelettique, pour des douleurs d’origine fonctionnelle telles que des lombalgies, cervicalgies ainsi que des douleurs articulaires. Il travaille essentiellement sur la colonne vertébrale en procédant à des manipulations afin d’agir sur les articulations elles-mêmes mais aussi sur tout son environnement : les muscles, les ligaments et le système nerveux sympathique. Le chiropracteur manipule principalement la personne avec ses mains mais il peut aussi utiliser des appareils spécifiques. Il exerce essentiellement en libéral et plus rarement en milieu de soin.
L’approche ostéopathique est plus globale que la chiropractie puisqu’elle s’intéresse à toutes les articulations - y compris la colonne vertébrale, ainsi qu’aux systèmes digestif, gynécologique et urinaire. L’ostéopathe intervient tant dans une logique de prévention que pour des troubles divers en santé. L’ostéopathe manipule l’ensemble des articulations ou peut être amené à les mobiliser de façon plus douce comme il peut le faire sur les autres systèmes. Tout comme le chiropracteur, il exerce principalement en libéral. On le retrouve parfois en milieu de soin dans des services variés (ex. maternité, douleurs…) ou encore en entreprise.
Concernant le massage, la pratique s’inscrit dans une démarche de prévention et de bien-être. La pratique ne comporte pas de visée de soin, sauf si elle est dispensée par un professionnel de santé, en séance de kinésithérapie par exemple. Le masseur « non professionnel de santé » cherche à détendre les muscles du corps en utilisant différentes techniques de massage bien-être : californien, suédois ou ayurvédique par exemple. Il n’y a donc pas de manipulations ou d’exercices spécifiques à visée thérapeutique. L’approche du massage est ainsi assez globale.
Comme le souligne Valérie Touati, il est important de distinguer la visée du soin à proprement dit (ex. réduire un trouble avec la kinésithérapie) de la visée du bien-être (ex. chercher un état de détente avec le massage). Il convient également de distinguer les professionnels (ex. paramédicaux, ostéopathes exclusifs ou non exclusifs, praticiens bien-être…) dont les formations, les diplômes et compétences diffèrent et se complètent. Ainsi, certains motifs de consultation peuvent tout à fait être similaires, tels que des troubles musculo-squelettiques pouvant impliquer à la fois une prise en charge en kinésithérapie, en chiropraxie ou en ostéopathie. En revanche, la façon d’appréhender l’accompagnement (approches, techniques…) reste différente d’une pratique à l’autre, même si bien entendu l’objectif, in fine, demeure le même, celui de contribuer à la santé et au bien-être de la personne.
Source : Valérie Touati - Ostéopathie, chiropraxie, massage et kinésithérapie : quelle(s) différence(s) ?, in Les 20 grandes questions pour comprendre l’ostéopathie, Ed. Michalon – 2023.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Certaines situations peuvent cependant prêter à confusion, notamment lorsque les professions et les statuts s’entremêlent. A titre d’exemple, un kinésithérapeute est par nature habilité à dispenser des massages à visée de soin. Ces derniers ne doivent pas être confondus avec l’approche d’un praticien bien-être qui n’aura pas de visée thérapeutique. De même que des médecins peuvent avoir une formation complémentaire en ostéopathie, on parle alors de formation en « médecine ». Enfin, d’autres professionnels de santé peuvent aussi être formés à l’une et/ou l’autre de ces pratiques (ex : un infirmier formé aux massages, un kinésithérapeute formé à l’ostéopathie, etc.). L’enjeu pour l’usager est donc de croiser son besoin, la pratique avec la formation initiale du professionnel. De façon générale, les interventions à visées thérapeutiques concernent les professions de santé tandis que celles axées pour le bien-être sont proposées par des praticiens non soignants.
La durée de formation est analogue pour la kinésithérapie, l’ostéopathie et la chiropraxie, à savoir un cursus de cinq ans. La formation en massage n’est quant à elle pas codifiée, elle est généralement courte, allant de quelques semaines à quelques mois. Enfin, l’enseignement du massage s’effectue par des formations généralement dispensées par des écoles privées. S’il n’existe pas d’encadrement de l’État pour cette profession contrairement aux trois autres, certaines écoles sont néanmoins habilitées à délivrer un titre Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) reconnu par le ministère du Travail.
La nature des diplômes des professionnels est à distinguer : le kinésithérapeute est titulaire d’un diplôme d’État tandis que le chiropracteur et l’ostéopathe n’obtiennent pas de diplômes d’État, mais ils sont dans l’obligation d’effectuer et de réaliser leur cursus au sein d’écoles agréées.
De même que l’ostéopathie peut être exercée par des non professionnels de santé, dits ostéopathes exclusifs pour lesquels l’enseignement s’étale nécessairement sur cinq ans dans des écoles agréées. Les ostéopathes issus des professions médicales ou paramédicales, dits ostéopathes non exclusifs peuvent intégrer ces mêmes écoles avec des aménagements spécifiques. Les médecins peuvent aussi intégrer une formation universitaire en vue de l’obtention d’une capacité en médecine manuelle ostéopathique.
Les motifs et lieux de consultation varient selon les différentes pratiques même s’ils peuvent être analogues dans certains cas.
Le kinésithérapeute intervient dans une visée thérapeutique à la suite d’une prescription médicale ou en première intention dans certains cas, essentiellement dans une démarche de rééducation, et ce, sous toutes ses formes : rééducation motrice, neurologique ou encore gynécologique. Il traite également des troubles musculo-squelettiques. Il exerce principalement en libéral et/ou en milieu de soin (hôpitaux, cliniques, Ehpad…).
Le chiropracteur intervient dans le champ de la santé principalement pour des troubles du système neuro musculo-squelettique, pour des douleurs d’origine fonctionnelle telles que des lombalgies, cervicalgies ainsi que des douleurs articulaires. Il travaille essentiellement sur la colonne vertébrale en procédant à des manipulations afin d’agir sur les articulations elles-mêmes mais aussi sur tout son environnement : les muscles, les ligaments et le système nerveux sympathique. Le chiropracteur manipule principalement la personne avec ses mains mais il peut aussi utiliser des appareils spécifiques. Il exerce essentiellement en libéral et plus rarement en milieu de soin.
L’approche ostéopathique est plus globale que la chiropractie puisqu’elle s’intéresse à toutes les articulations - y compris la colonne vertébrale, ainsi qu’aux systèmes digestif, gynécologique et urinaire. L’ostéopathe intervient tant dans une logique de prévention que pour des troubles divers en santé. L’ostéopathe manipule l’ensemble des articulations ou peut être amené à les mobiliser de façon plus douce comme il peut le faire sur les autres systèmes. Tout comme le chiropracteur, il exerce principalement en libéral. On le retrouve parfois en milieu de soin dans des services variés (ex. maternité, douleurs…) ou encore en entreprise.
Concernant le massage, la pratique s’inscrit dans une démarche de prévention et de bien-être. La pratique ne comporte pas de visée de soin, sauf si elle est dispensée par un professionnel de santé, en séance de kinésithérapie par exemple. Le masseur « non professionnel de santé » cherche à détendre les muscles du corps en utilisant différentes techniques de massage bien-être : californien, suédois ou ayurvédique par exemple. Il n’y a donc pas de manipulations ou d’exercices spécifiques à visée thérapeutique. L’approche du massage est ainsi assez globale.
Comme le souligne Valérie Touati, il est important de distinguer la visée du soin à proprement dit (ex. réduire un trouble avec la kinésithérapie) de la visée du bien-être (ex. chercher un état de détente avec le massage). Il convient également de distinguer les professionnels (ex. paramédicaux, ostéopathes exclusifs ou non exclusifs, praticiens bien-être…) dont les formations, les diplômes et compétences diffèrent et se complètent. Ainsi, certains motifs de consultation peuvent tout à fait être similaires, tels que des troubles musculo-squelettiques pouvant impliquer à la fois une prise en charge en kinésithérapie, en chiropraxie ou en ostéopathie. En revanche, la façon d’appréhender l’accompagnement (approches, techniques…) reste différente d’une pratique à l’autre, même si bien entendu l’objectif, in fine, demeure le même, celui de contribuer à la santé et au bien-être de la personne.
Source : Valérie Touati - Ostéopathie, chiropraxie, massage et kinésithérapie : quelle(s) différence(s) ?, in Les 20 grandes questions pour comprendre l’ostéopathie, Ed. Michalon – 2023.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Certaines situations peuvent cependant prêter à confusion, notamment lorsque les professions et les statuts s’entremêlent. A titre d’exemple, un kinésithérapeute est par nature habilité à dispenser des massages à visée de soin. Ces derniers ne doivent pas être confondus avec l’approche d’un praticien bien-être qui n’aura pas de visée thérapeutique. De même que des médecins peuvent avoir une formation complémentaire en ostéopathie, on parle alors de formation en « médecine ». Enfin, d’autres professionnels de santé peuvent aussi être formés à l’une et/ou l’autre de ces pratiques (ex : un infirmier formé aux massages, un kinésithérapeute formé à l’ostéopathie, etc.). L’enjeu pour l’usager est donc de croiser son besoin, la pratique avec la formation initiale du professionnel. De façon générale, les interventions à visées thérapeutiques concernent les professions de santé tandis que celles axées pour le bien-être sont proposées par des praticiens non soignants.
La durée de formation est analogue pour la kinésithérapie, l’ostéopathie et la chiropraxie, à savoir un cursus de cinq ans. La formation en massage n’est quant à elle pas codifiée, elle est généralement courte, allant de quelques semaines à quelques mois. Enfin, l’enseignement du massage s’effectue par des formations généralement dispensées par des écoles privées. S’il n’existe pas d’encadrement de l’État pour cette profession contrairement aux trois autres, certaines écoles sont néanmoins habilitées à délivrer un titre Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) reconnu par le ministère du Travail.
La nature des diplômes des professionnels est à distinguer : le kinésithérapeute est titulaire d’un diplôme d’État tandis que le chiropracteur et l’ostéopathe n’obtiennent pas de diplômes d’État, mais ils sont dans l’obligation d’effectuer et de réaliser leur cursus au sein d’écoles agréées.
De même que l’ostéopathie peut être exercée par des non professionnels de santé, dits ostéopathes exclusifs pour lesquels l’enseignement s’étale nécessairement sur cinq ans dans des écoles agréées. Les ostéopathes issus des professions médicales ou paramédicales, dits ostéopathes non exclusifs peuvent intégrer ces mêmes écoles avec des aménagements spécifiques. Les médecins peuvent aussi intégrer une formation universitaire en vue de l’obtention d’une capacité en médecine manuelle ostéopathique.
Les motifs et lieux de consultation varient selon les différentes pratiques même s’ils peuvent être analogues dans certains cas.
Le kinésithérapeute intervient dans une visée thérapeutique à la suite d’une prescription médicale ou en première intention dans certains cas, essentiellement dans une démarche de rééducation, et ce, sous toutes ses formes : rééducation motrice, neurologique ou encore gynécologique. Il traite également des troubles musculo-squelettiques. Il exerce principalement en libéral et/ou en milieu de soin (hôpitaux, cliniques, Ehpad…).
Le chiropracteur intervient dans le champ de la santé principalement pour des troubles du système neuro musculo-squelettique, pour des douleurs d’origine fonctionnelle telles que des lombalgies, cervicalgies ainsi que des douleurs articulaires. Il travaille essentiellement sur la colonne vertébrale en procédant à des manipulations afin d’agir sur les articulations elles-mêmes mais aussi sur tout son environnement : les muscles, les ligaments et le système nerveux sympathique. Le chiropracteur manipule principalement la personne avec ses mains mais il peut aussi utiliser des appareils spécifiques. Il exerce essentiellement en libéral et plus rarement en milieu de soin.
L’approche ostéopathique est plus globale que la chiropractie puisqu’elle s’intéresse à toutes les articulations - y compris la colonne vertébrale, ainsi qu’aux systèmes digestif, gynécologique et urinaire. L’ostéopathe intervient tant dans une logique de prévention que pour des troubles divers en santé. L’ostéopathe manipule l’ensemble des articulations ou peut être amené à les mobiliser de façon plus douce comme il peut le faire sur les autres systèmes. Tout comme le chiropracteur, il exerce principalement en libéral. On le retrouve parfois en milieu de soin dans des services variés (ex. maternité, douleurs…) ou encore en entreprise.
Concernant le massage, la pratique s’inscrit dans une démarche de prévention et de bien-être. La pratique ne comporte pas de visée de soin, sauf si elle est dispensée par un professionnel de santé, en séance de kinésithérapie par exemple. Le masseur « non professionnel de santé » cherche à détendre les muscles du corps en utilisant différentes techniques de massage bien-être : californien, suédois ou ayurvédique par exemple. Il n’y a donc pas de manipulations ou d’exercices spécifiques à visée thérapeutique. L’approche du massage est ainsi assez globale.
Comme le souligne Valérie Touati, il est important de distinguer la visée du soin à proprement dit (ex. réduire un trouble avec la kinésithérapie) de la visée du bien-être (ex. chercher un état de détente avec le massage). Il convient également de distinguer les professionnels (ex. paramédicaux, ostéopathes exclusifs ou non exclusifs, praticiens bien-être…) dont les formations, les diplômes et compétences diffèrent et se complètent. Ainsi, certains motifs de consultation peuvent tout à fait être similaires, tels que des troubles musculo-squelettiques pouvant impliquer à la fois une prise en charge en kinésithérapie, en chiropraxie ou en ostéopathie. En revanche, la façon d’appréhender l’accompagnement (approches, techniques…) reste différente d’une pratique à l’autre, même si bien entendu l’objectif, in fine, demeure le même, celui de contribuer à la santé et au bien-être de la personne.
Source : Valérie Touati - Ostéopathie, chiropraxie, massage et kinésithérapie : quelle(s) différence(s) ?, in Les 20 grandes questions pour comprendre l’ostéopathie, Ed. Michalon – 2023.
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Certaines situations peuvent cependant prêter à confusion, notamment lorsque les professions et les statuts s’entremêlent. A titre d’exemple, un kinésithérapeute est par nature habilité à dispenser des massages à visée de soin. Ces derniers ne doivent pas être confondus avec l’approche d’un praticien bien-être qui n’aura pas de visée thérapeutique. De même que des médecins peuvent avoir une formation complémentaire en ostéopathie, on parle alors de formation en « médecine ». Enfin, d’autres professionnels de santé peuvent aussi être formés à l’une et/ou l’autre de ces pratiques (ex : un infirmier formé aux massages, un kinésithérapeute formé à l’ostéopathie, etc.). L’enjeu pour l’usager est donc de croiser son besoin, la pratique avec la formation initiale du professionnel. De façon générale, les interventions à visées thérapeutiques concernent les professions de santé tandis que celles axées pour le bien-être sont proposées par des praticiens non soignants.
La durée de formation est analogue pour la kinésithérapie, l’ostéopathie et la chiropraxie, à savoir un cursus de cinq ans. La formation en massage n’est quant à elle pas codifiée, elle est généralement courte, allant de quelques semaines à quelques mois. Enfin, l’enseignement du massage s’effectue par des formations généralement dispensées par des écoles privées. S’il n’existe pas d’encadrement de l’État pour cette profession contrairement aux trois autres, certaines écoles sont néanmoins habilitées à délivrer un titre Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) reconnu par le ministère du Travail.
La nature des diplômes des professionnels est à distinguer : le kinésithérapeute est titulaire d’un diplôme d’État tandis que le chiropracteur et l’ostéopathe n’obtiennent pas de diplômes d’État, mais ils sont dans l’obligation d’effectuer et de réaliser leur cursus au sein d’écoles agréées.
De même que l’ostéopathie peut être exercée par des non professionnels de santé, dits ostéopathes exclusifs pour lesquels l’enseignement s’étale nécessairement sur cinq ans dans des écoles agréées. Les ostéopathes issus des professions médicales ou paramédicales, dits ostéopathes non exclusifs peuvent intégrer ces mêmes écoles avec des aménagements spécifiques. Les médecins peuvent aussi intégrer une formation universitaire en vue de l’obtention d’une capacité en médecine manuelle ostéopathique.
Les motifs et lieux de consultation varient selon les différentes pratiques même s’ils peuvent être analogues dans certains cas.
Le kinésithérapeute intervient dans une visée thérapeutique à la suite d’une prescription médicale ou en première intention dans certains cas, essentiellement dans une démarche de rééducation, et ce, sous toutes ses formes : rééducation motrice, neurologique ou encore gynécologique. Il traite également des troubles musculo-squelettiques. Il exerce principalement en libéral et/ou en milieu de soin (hôpitaux, cliniques, Ehpad…).
Le chiropracteur intervient dans le champ de la santé principalement pour des troubles du système neuro musculo-squelettique, pour des douleurs d’origine fonctionnelle telles que des lombalgies, cervicalgies ainsi que des douleurs articulaires. Il travaille essentiellement sur la colonne vertébrale en procédant à des manipulations afin d’agir sur les articulations elles-mêmes mais aussi sur tout son environnement : les muscles, les ligaments et le système nerveux sympathique. Le chiropracteur manipule principalement la personne avec ses mains mais il peut aussi utiliser des appareils spécifiques. Il exerce essentiellement en libéral et plus rarement en milieu de soin.
L’approche ostéopathique est plus globale que la chiropractie puisqu’elle s’intéresse à toutes les articulations - y compris la colonne vertébrale, ainsi qu’aux systèmes digestif, gynécologique et urinaire. L’ostéopathe intervient tant dans une logique de prévention que pour des troubles divers en santé. L’ostéopathe manipule l’ensemble des articulations ou peut être amené à les mobiliser de façon plus douce comme il peut le faire sur les autres systèmes. Tout comme le chiropracteur, il exerce principalement en libéral. On le retrouve parfois en milieu de soin dans des services variés (ex. maternité, douleurs…) ou encore en entreprise.
Concernant le massage, la pratique s’inscrit dans une démarche de prévention et de bien-être. La pratique ne comporte pas de visée de soin, sauf si elle est dispensée par un professionnel de santé, en séance de kinésithérapie par exemple. Le masseur « non professionnel de santé » cherche à détendre les muscles du corps en utilisant différentes techniques de massage bien-être : californien, suédois ou ayurvédique par exemple. Il n’y a donc pas de manipulations ou d’exercices spécifiques à visée thérapeutique. L’approche du massage est ainsi assez globale.
Comme le souligne Valérie Touati, il est important de distinguer la visée du soin à proprement dit (ex. réduire un trouble avec la kinésithérapie) de la visée du bien-être (ex. chercher un état de détente avec le massage). Il convient également de distinguer les professionnels (ex. paramédicaux, ostéopathes exclusifs ou non exclusifs, praticiens bien-être…) dont les formations, les diplômes et compétences diffèrent et se complètent. Ainsi, certains motifs de consultation peuvent tout à fait être similaires, tels que des troubles musculo-squelettiques pouvant impliquer à la fois une prise en charge en kinésithérapie, en chiropraxie ou en ostéopathie. En revanche, la façon d’appréhender l’accompagnement (approches, techniques…) reste différente d’une pratique à l’autre, même si bien entendu l’objectif, in fine, demeure le même, celui de contribuer à la santé et au bien-être de la personne.
Source : Valérie Touati - Ostéopathie, chiropraxie, massage et kinésithérapie : quelle(s) différence(s) ?, in Les 20 grandes questions pour comprendre l’ostéopathie, Ed. Michalon – 2023.
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Certaines situations peuvent cependant prêter à confusion, notamment lorsque les professions et les statuts s’entremêlent. A titre d’exemple, un kinésithérapeute est par nature habilité à dispenser des massages à visée de soin. Ces derniers ne doivent pas être confondus avec l’approche d’un praticien bien-être qui n’aura pas de visée thérapeutique. De même que des médecins peuvent avoir une formation complémentaire en ostéopathie, on parle alors de formation en « médecine ». Enfin, d’autres professionnels de santé peuvent aussi être formés à l’une et/ou l’autre de ces pratiques (ex : un infirmier formé aux massages, un kinésithérapeute formé à l’ostéopathie, etc.). L’enjeu pour l’usager est donc de croiser son besoin, la pratique avec la formation initiale du professionnel. De façon générale, les interventions à visées thérapeutiques concernent les professions de santé tandis que celles axées pour le bien-être sont proposées par des praticiens non soignants.
La durée de formation est analogue pour la kinésithérapie, l’ostéopathie et la chiropraxie, à savoir un cursus de cinq ans. La formation en massage n’est quant à elle pas codifiée, elle est généralement courte, allant de quelques semaines à quelques mois. Enfin, l’enseignement du massage s’effectue par des formations généralement dispensées par des écoles privées. S’il n’existe pas d’encadrement de l’État pour cette profession contrairement aux trois autres, certaines écoles sont néanmoins habilitées à délivrer un titre Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) reconnu par le ministère du Travail.
La nature des diplômes des professionnels est à distinguer : le kinésithérapeute est titulaire d’un diplôme d’État tandis que le chiropracteur et l’ostéopathe n’obtiennent pas de diplômes d’État, mais ils sont dans l’obligation d’effectuer et de réaliser leur cursus au sein d’écoles agréées.
De même que l’ostéopathie peut être exercée par des non professionnels de santé, dits ostéopathes exclusifs pour lesquels l’enseignement s’étale nécessairement sur cinq ans dans des écoles agréées. Les ostéopathes issus des professions médicales ou paramédicales, dits ostéopathes non exclusifs peuvent intégrer ces mêmes écoles avec des aménagements spécifiques. Les médecins peuvent aussi intégrer une formation universitaire en vue de l’obtention d’une capacité en médecine manuelle ostéopathique.
Les motifs et lieux de consultation varient selon les différentes pratiques même s’ils peuvent être analogues dans certains cas.
Le kinésithérapeute intervient dans une visée thérapeutique à la suite d’une prescription médicale ou en première intention dans certains cas, essentiellement dans une démarche de rééducation, et ce, sous toutes ses formes : rééducation motrice, neurologique ou encore gynécologique. Il traite également des troubles musculo-squelettiques. Il exerce principalement en libéral et/ou en milieu de soin (hôpitaux, cliniques, Ehpad…).
Le chiropracteur intervient dans le champ de la santé principalement pour des troubles du système neuro musculo-squelettique, pour des douleurs d’origine fonctionnelle telles que des lombalgies, cervicalgies ainsi que des douleurs articulaires. Il travaille essentiellement sur la colonne vertébrale en procédant à des manipulations afin d’agir sur les articulations elles-mêmes mais aussi sur tout son environnement : les muscles, les ligaments et le système nerveux sympathique. Le chiropracteur manipule principalement la personne avec ses mains mais il peut aussi utiliser des appareils spécifiques. Il exerce essentiellement en libéral et plus rarement en milieu de soin.
L’approche ostéopathique est plus globale que la chiropractie puisqu’elle s’intéresse à toutes les articulations - y compris la colonne vertébrale, ainsi qu’aux systèmes digestif, gynécologique et urinaire. L’ostéopathe intervient tant dans une logique de prévention que pour des troubles divers en santé. L’ostéopathe manipule l’ensemble des articulations ou peut être amené à les mobiliser de façon plus douce comme il peut le faire sur les autres systèmes. Tout comme le chiropracteur, il exerce principalement en libéral. On le retrouve parfois en milieu de soin dans des services variés (ex. maternité, douleurs…) ou encore en entreprise.
Concernant le massage, la pratique s’inscrit dans une démarche de prévention et de bien-être. La pratique ne comporte pas de visée de soin, sauf si elle est dispensée par un professionnel de santé, en séance de kinésithérapie par exemple. Le masseur « non professionnel de santé » cherche à détendre les muscles du corps en utilisant différentes techniques de massage bien-être : californien, suédois ou ayurvédique par exemple. Il n’y a donc pas de manipulations ou d’exercices spécifiques à visée thérapeutique. L’approche du massage est ainsi assez globale.
Comme le souligne Valérie Touati, il est important de distinguer la visée du soin à proprement dit (ex. réduire un trouble avec la kinésithérapie) de la visée du bien-être (ex. chercher un état de détente avec le massage). Il convient également de distinguer les professionnels (ex. paramédicaux, ostéopathes exclusifs ou non exclusifs, praticiens bien-être…) dont les formations, les diplômes et compétences diffèrent et se complètent. Ainsi, certains motifs de consultation peuvent tout à fait être similaires, tels que des troubles musculo-squelettiques pouvant impliquer à la fois une prise en charge en kinésithérapie, en chiropraxie ou en ostéopathie. En revanche, la façon d’appréhender l’accompagnement (approches, techniques…) reste différente d’une pratique à l’autre, même si bien entendu l’objectif, in fine, demeure le même, celui de contribuer à la santé et au bien-être de la personne.
Source : Valérie Touati - Ostéopathie, chiropraxie, massage et kinésithérapie : quelle(s) différence(s) ?, in Les 20 grandes questions pour comprendre l’ostéopathie, Ed. Michalon – 2023.
Kinésithérapeutes, chiropracteurs, ostéopathes et masseurs affichent des points communs dans leur pratique. Néanmoins, chacun de ces quatre professionnels dispose de sa propre sphère de compétences. Éclairages.
Mots clés : Kinésithérapie - Chiropraxie - Ostéopathie - Massage
Comme l’explique Valérie Touati, ostéopathe DO (Diplômée en ostéopathie) et praticienne en hypnose, dans l’ouvrage Les 20 grandes questions pour comprendre l’ostéopathie, des trois fondateurs de l’ Agence des Médecines Complémentaires Adaptées (A-MCA), la première distinction dont il faut tenir compte entre ces différentes professions concerne la législation et les statuts. Ainsi, « l’ostéopathie, la chiropraxie et la kinésithérapie ont pour points communs d’être réglementées par la loi et de s’inscrire dans le champ de la santé », souligne-t-elle. Le massage en revanche, est un métier qui relève du domaine du bien-être et pour lequel il n’existe pas de réglementation spécifique.
Concernant les statuts professionnels, il y a à la fois des distinctions et des points communs. Le kinésithérapeute est un professionnel de santé de second recours, qui intervient sur prescription médicale, et dans certaines situations très précises, en accès direct. L’ostéopathe et le chiropracteur ne sont pas, quant à eux, des professionnels de santé et ne relèvent pas des professions médicales ou paramédicales. Ils interviennent donc sans prescription médicale. Enfin, un masseur n’est pas un professionnel de santé, son intervention s’inscrit exclusivement dans le champ du bien-être et ne nécessite pas de prescription médicale.
Certaines situations peuvent cependant prêter à confusion, notamment lorsque les professions et les statuts s’entremêlent. A titre d’exemple, un kinésithérapeute est par nature habilité à dispenser des massages à visée de soin. Ces derniers ne doivent pas être confondus avec l’approche d’un praticien bien-être qui n’aura pas de visée thérapeutique. De même que des médecins peuvent avoir une formation complémentaire en ostéopathie, on parle alors de formation en « médecine ». Enfin, d’autres professionnels de santé peuvent aussi être formés à l’une et/ou l’autre de ces pratiques (ex : un infirmier formé aux massages, un kinésithérapeute formé à l’ostéopathie, etc.). L’enjeu pour l’usager est donc de croiser son besoin, la pratique avec la formation initiale du professionnel. De façon générale, les interventions à visées thérapeutiques concernent les professions de santé tandis que celles axées pour le bien-être sont proposées par des praticiens non soignants.
La durée de formation est analogue pour la kinésithérapie, l’ostéopathie et la chiropraxie, à savoir un cursus de cinq ans. La formation en massage n’est quant à elle pas codifiée, elle est généralement courte, allant de quelques semaines à quelques mois. Enfin, l’enseignement du massage s’effectue par des formations généralement dispensées par des écoles privées. S’il n’existe pas d’encadrement de l’État pour cette profession contrairement aux trois autres, certaines écoles sont néanmoins habilitées à délivrer un titre Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) reconnu par le ministère du Travail.
La nature des diplômes des professionnels est à distinguer : le kinésithérapeute est titulaire d’un diplôme d’État tandis que le chiropracteur et l’ostéopathe n’obtiennent pas de diplômes d’État, mais ils sont dans l’obligation d’effectuer et de réaliser leur cursus au sein d’écoles agréées.
De même que l’ostéopathie peut être exercée par des non professionnels de santé, dits ostéopathes exclusifs pour lesquels l’enseignement s’étale nécessairement sur cinq ans dans des écoles agréées. Les ostéopathes issus des professions médicales ou paramédicales, dits ostéopathes non exclusifs peuvent intégrer ces mêmes écoles avec des aménagements spécifiques. Les médecins peuvent aussi intégrer une formation universitaire en vue de l’obtention d’une capacité en médecine manuelle ostéopathique.
Les motifs et lieux de consultation varient selon les différentes pratiques même s’ils peuvent être analogues dans certains cas.
Le kinésithérapeute intervient dans une visée thérapeutique à la suite d’une prescription médicale ou en première intention dans certains cas, essentiellement dans une démarche de rééducation, et ce, sous toutes ses formes : rééducation motrice, neurologique ou encore gynécologique. Il traite également des troubles musculo-squelettiques. Il exerce principalement en libéral et/ou en milieu de soin (hôpitaux, cliniques, Ehpad…).
Le chiropracteur intervient dans le champ de la santé principalement pour des troubles du système neuro musculo-squelettique, pour des douleurs d’origine fonctionnelle telles que des lombalgies, cervicalgies ainsi que des douleurs articulaires. Il travaille essentiellement sur la colonne vertébrale en procédant à des manipulations afin d’agir sur les articulations elles-mêmes mais aussi sur tout son environnement : les muscles, les ligaments et le système nerveux sympathique. Le chiropracteur manipule principalement la personne avec ses mains mais il peut aussi utiliser des appareils spécifiques. Il exerce essentiellement en libéral et plus rarement en milieu de soin.
L’approche ostéopathique est plus globale que la chiropractie puisqu’elle s’intéresse à toutes les articulations - y compris la colonne vertébrale, ainsi qu’aux systèmes digestif, gynécologique et urinaire. L’ostéopathe intervient tant dans une logique de prévention que pour des troubles divers en santé. L’ostéopathe manipule l’ensemble des articulations ou peut être amené à les mobiliser de façon plus douce comme il peut le faire sur les autres systèmes. Tout comme le chiropracteur, il exerce principalement en libéral. On le retrouve parfois en milieu de soin dans des services variés (ex. maternité, douleurs…) ou encore en entreprise.
Concernant le massage, la pratique s’inscrit dans une démarche de prévention et de bien-être. La pratique ne comporte pas de visée de soin, sauf si elle est dispensée par un professionnel de santé, en séance de kinésithérapie par exemple. Le masseur « non professionnel de santé » cherche à détendre les muscles du corps en utilisant différentes techniques de massage bien-être : californien, suédois ou ayurvédique par exemple. Il n’y a donc pas de manipulations ou d’exercices spécifiques à visée thérapeutique. L’approche du massage est ainsi assez globale.
Comme le souligne Valérie Touati, il est important de distinguer la visée du soin à proprement dit (ex. réduire un trouble avec la kinésithérapie) de la visée du bien-être (ex. chercher un état de détente avec le massage). Il convient également de distinguer les professionnels (ex. paramédicaux, ostéopathes exclusifs ou non exclusifs, praticiens bien-être…) dont les formations, les diplômes et compétences diffèrent et se complètent. Ainsi, certains motifs de consultation peuvent tout à fait être similaires, tels que des troubles musculo-squelettiques pouvant impliquer à la fois une prise en charge en kinésithérapie, en chiropraxie ou en ostéopathie. En revanche, la façon d’appréhender l’accompagnement (approches, techniques…) reste différente d’une pratique à l’autre, même si bien entendu l’objectif, in fine, demeure le même, celui de contribuer à la santé et au bien-être de la personne.
Source : Valérie Touati - Ostéopathie, chiropraxie, massage et kinésithérapie : quelle(s) différence(s) ?, in Les 20 grandes questions pour comprendre l’ostéopathie, Ed. Michalon – 2023.