Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Les certifications viennent sanctionner un niveau de compétences acquis en fin de parcours de formation. Il en existe de plusieurs ordres notemment dans le domaine du bien-être et des médecines complémentaires.
- Les certifications professionnelles de titres enregistrés au Répertoire national des compétences professionnelles (RNCP)
Dans le cadre de la formation professionnelle aux métiers du bien-être, les certifications professionnelles peuvent être enregistrées au RNCP. Un titre RNCP valide le niveau de qualification du praticien. L’organisme de formation effectue la démarche, auprès de France Compétences, afin de présenter son référentiel de certification avec lequel il évalue les compétences de ses apprenants. Si France compétences l’accepte, l’organisme devient centre certificateur, sa certification professionnelle est alors enregistrée au RNCP.
Un décret encadre les différents niveaux de certification, délivrés pour une période d’un an à cinq ans. A l’issue de cette durée, l’organisme doit présenter une nouvelle demande d’enregistrement de sa certification. En revanche, la personne diplômée pendant la période au cours de laquelle la certification est enregistrée au RNCP, acquiert un niveau de qualification valable pour toute la durée de sa vie professionnelle. Les formations inscrites au RNCP sont généralement ouvertes à tous, c'est à dire à la fois aux soignants et non soignants souhaitant se former à une discipline en particulier. ex : sophrologie, art-thérapies, reflexologie...
- Les certifications professionnelles pour l’acquisition de compétences complémentaires
Les Diplômes universitaires (DU)
Les DU sont des parchemins délivrés par une université dans le cadre d’une formation continue, justifiant ainsi la nécessité de détenir des prérequis pour s’y inscrire. La volonté de « l’étudiant » est d’acquérir des compétences complémentaires. Ils sont généralement réservés aux soignants et professionnels du soin (médecins, infirmiers, psychologues...). En outre, les praticiens du bien-être ont rarement accès aux formations universitaires.
Nota : le DU n’est pas un diplôme d’Etat.
Les titres inscrits au Répertoire spécifique (RS)
Il s’agit également de parchemins délivrant des compétences complémentaires ou transverses. Ils ne forment pas à un métier mais valident des compétences spécifiques.
Le RS est géré par France Compétences et fonctionne comme le RNCP.
L’objectif de ces certifications est de s’assurer que le professionnel installé, continue de travailler dans les règles de l’art acquises pendant sa formation. Les règles de l’art sont définies dans une norme généralement portée par l’Association française de normalisation (Afnor).
Dès lors que la norme est établie, il est nécessaire d’apporter la preuve que les praticiens exercent de manière conforme à la norme. D’où l’existence de label qualité.
A ce titre, plusieurs normes AFNOR émergent dans les disciplines du bien-être (sophrologie, naturopathie, reflexologie) avec pour objectif de mieux définir les contours de la profession. Cependant, les médecines complémentaires concernées n'étant pas réglementées par la loi, les praticiens ne sont pas tenus de s'y conformer.
Des labels qualité permettent de certifier les centres de formation. C’est le cas par exemple de Qualiopi. Il valide les processus mis en place par l’organisme de formation pour dispenser ses formations : organisation, gestion des stagiaires, etc. Néanmoins, il ne valide pas le parcours pédagogique ou le contenu de la formation.
En outre, le label qualiopi assure la qualité de la démarche déployée sans pour autant valider le contenu des formations.
En conclusion, les formations dans le domaine du bien-être et des médecines complémentaires sont plurielles et hétérogènes. Par ailleurs toutes les thérapies complémentaires ne font pas l'objet de formations reconnues (universitaires ou réglementaires). De plus, de nombreuses formations express se développent rendant les points de repères complexes pour les usagers comme pour les futurs praticiens. D'après Véronique SUISSA, les formations reconnues constituent une avancée salutaires mais insuffisante pour se repérer " Il existe par exemple des praticiens du bien-être qui détiennent un diplôme reconnu dans une discipline donnée comme la sophrologie et qui dispensent par ailleurs des méthodes douteuses. À l'inverse, certains praticiens désireux d'une telle formation reconnue n'y ont pas eu accès mais s'inscrivent dans une forte démarche de formation continue". Avant de conclure : "L'enjeu serait d'homogénéiser les formations dans le domaine de la santé intégrative et des médecines complémentaires, de renforcer l'accès à tous - soignants et praticiens bien-être - et d'interdire les écoles express qui desservent toutes les disciplines du bien-être".
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Les certifications viennent sanctionner un niveau de compétences acquis en fin de parcours de formation. Il en existe de plusieurs ordres notemment dans le domaine du bien-être et des médecines complémentaires.
- Les certifications professionnelles de titres enregistrés au Répertoire national des compétences professionnelles (RNCP)
Dans le cadre de la formation professionnelle aux métiers du bien-être, les certifications professionnelles peuvent être enregistrées au RNCP. Un titre RNCP valide le niveau de qualification du praticien. L’organisme de formation effectue la démarche, auprès de France Compétences, afin de présenter son référentiel de certification avec lequel il évalue les compétences de ses apprenants. Si France compétences l’accepte, l’organisme devient centre certificateur, sa certification professionnelle est alors enregistrée au RNCP.
Un décret encadre les différents niveaux de certification, délivrés pour une période d’un an à cinq ans. A l’issue de cette durée, l’organisme doit présenter une nouvelle demande d’enregistrement de sa certification. En revanche, la personne diplômée pendant la période au cours de laquelle la certification est enregistrée au RNCP, acquiert un niveau de qualification valable pour toute la durée de sa vie professionnelle. Les formations inscrites au RNCP sont généralement ouvertes à tous, c'est à dire à la fois aux soignants et non soignants souhaitant se former à une discipline en particulier. ex : sophrologie, art-thérapies, reflexologie...
- Les certifications professionnelles pour l’acquisition de compétences complémentaires
Les Diplômes universitaires (DU)
Les DU sont des parchemins délivrés par une université dans le cadre d’une formation continue, justifiant ainsi la nécessité de détenir des prérequis pour s’y inscrire. La volonté de « l’étudiant » est d’acquérir des compétences complémentaires. Ils sont généralement réservés aux soignants et professionnels du soin (médecins, infirmiers, psychologues...). En outre, les praticiens du bien-être ont rarement accès aux formations universitaires.
Nota : le DU n’est pas un diplôme d’Etat.
Les titres inscrits au Répertoire spécifique (RS)
Il s’agit également de parchemins délivrant des compétences complémentaires ou transverses. Ils ne forment pas à un métier mais valident des compétences spécifiques.
Le RS est géré par France Compétences et fonctionne comme le RNCP.
L’objectif de ces certifications est de s’assurer que le professionnel installé, continue de travailler dans les règles de l’art acquises pendant sa formation. Les règles de l’art sont définies dans une norme généralement portée par l’Association française de normalisation (Afnor).
Dès lors que la norme est établie, il est nécessaire d’apporter la preuve que les praticiens exercent de manière conforme à la norme. D’où l’existence de label qualité.
A ce titre, plusieurs normes AFNOR émergent dans les disciplines du bien-être (sophrologie, naturopathie, reflexologie) avec pour objectif de mieux définir les contours de la profession. Cependant, les médecines complémentaires concernées n'étant pas réglementées par la loi, les praticiens ne sont pas tenus de s'y conformer.
Des labels qualité permettent de certifier les centres de formation. C’est le cas par exemple de Qualiopi. Il valide les processus mis en place par l’organisme de formation pour dispenser ses formations : organisation, gestion des stagiaires, etc. Néanmoins, il ne valide pas le parcours pédagogique ou le contenu de la formation.
En outre, le label qualiopi assure la qualité de la démarche déployée sans pour autant valider le contenu des formations.
En conclusion, les formations dans le domaine du bien-être et des médecines complémentaires sont plurielles et hétérogènes. Par ailleurs toutes les thérapies complémentaires ne font pas l'objet de formations reconnues (universitaires ou réglementaires). De plus, de nombreuses formations express se développent rendant les points de repères complexes pour les usagers comme pour les futurs praticiens. D'après Véronique SUISSA, les formations reconnues constituent une avancée salutaires mais insuffisante pour se repérer " Il existe par exemple des praticiens du bien-être qui détiennent un diplôme reconnu dans une discipline donnée comme la sophrologie et qui dispensent par ailleurs des méthodes douteuses. À l'inverse, certains praticiens désireux d'une telle formation reconnue n'y ont pas eu accès mais s'inscrivent dans une forte démarche de formation continue". Avant de conclure : "L'enjeu serait d'homogénéiser les formations dans le domaine de la santé intégrative et des médecines complémentaires, de renforcer l'accès à tous - soignants et praticiens bien-être - et d'interdire les écoles express qui desservent toutes les disciplines du bien-être".
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Les certifications viennent sanctionner un niveau de compétences acquis en fin de parcours de formation. Il en existe de plusieurs ordres notemment dans le domaine du bien-être et des médecines complémentaires.
- Les certifications professionnelles de titres enregistrés au Répertoire national des compétences professionnelles (RNCP)
Dans le cadre de la formation professionnelle aux métiers du bien-être, les certifications professionnelles peuvent être enregistrées au RNCP. Un titre RNCP valide le niveau de qualification du praticien. L’organisme de formation effectue la démarche, auprès de France Compétences, afin de présenter son référentiel de certification avec lequel il évalue les compétences de ses apprenants. Si France compétences l’accepte, l’organisme devient centre certificateur, sa certification professionnelle est alors enregistrée au RNCP.
Un décret encadre les différents niveaux de certification, délivrés pour une période d’un an à cinq ans. A l’issue de cette durée, l’organisme doit présenter une nouvelle demande d’enregistrement de sa certification. En revanche, la personne diplômée pendant la période au cours de laquelle la certification est enregistrée au RNCP, acquiert un niveau de qualification valable pour toute la durée de sa vie professionnelle. Les formations inscrites au RNCP sont généralement ouvertes à tous, c'est à dire à la fois aux soignants et non soignants souhaitant se former à une discipline en particulier. ex : sophrologie, art-thérapies, reflexologie...
- Les certifications professionnelles pour l’acquisition de compétences complémentaires
Les Diplômes universitaires (DU)
Les DU sont des parchemins délivrés par une université dans le cadre d’une formation continue, justifiant ainsi la nécessité de détenir des prérequis pour s’y inscrire. La volonté de « l’étudiant » est d’acquérir des compétences complémentaires. Ils sont généralement réservés aux soignants et professionnels du soin (médecins, infirmiers, psychologues...). En outre, les praticiens du bien-être ont rarement accès aux formations universitaires.
Nota : le DU n’est pas un diplôme d’Etat.
Les titres inscrits au Répertoire spécifique (RS)
Il s’agit également de parchemins délivrant des compétences complémentaires ou transverses. Ils ne forment pas à un métier mais valident des compétences spécifiques.
Le RS est géré par France Compétences et fonctionne comme le RNCP.
L’objectif de ces certifications est de s’assurer que le professionnel installé, continue de travailler dans les règles de l’art acquises pendant sa formation. Les règles de l’art sont définies dans une norme généralement portée par l’Association française de normalisation (Afnor).
Dès lors que la norme est établie, il est nécessaire d’apporter la preuve que les praticiens exercent de manière conforme à la norme. D’où l’existence de label qualité.
A ce titre, plusieurs normes AFNOR émergent dans les disciplines du bien-être (sophrologie, naturopathie, reflexologie) avec pour objectif de mieux définir les contours de la profession. Cependant, les médecines complémentaires concernées n'étant pas réglementées par la loi, les praticiens ne sont pas tenus de s'y conformer.
Des labels qualité permettent de certifier les centres de formation. C’est le cas par exemple de Qualiopi. Il valide les processus mis en place par l’organisme de formation pour dispenser ses formations : organisation, gestion des stagiaires, etc. Néanmoins, il ne valide pas le parcours pédagogique ou le contenu de la formation.
En outre, le label qualiopi assure la qualité de la démarche déployée sans pour autant valider le contenu des formations.
En conclusion, les formations dans le domaine du bien-être et des médecines complémentaires sont plurielles et hétérogènes. Par ailleurs toutes les thérapies complémentaires ne font pas l'objet de formations reconnues (universitaires ou réglementaires). De plus, de nombreuses formations express se développent rendant les points de repères complexes pour les usagers comme pour les futurs praticiens. D'après Véronique SUISSA, les formations reconnues constituent une avancée salutaires mais insuffisante pour se repérer " Il existe par exemple des praticiens du bien-être qui détiennent un diplôme reconnu dans une discipline donnée comme la sophrologie et qui dispensent par ailleurs des méthodes douteuses. À l'inverse, certains praticiens désireux d'une telle formation reconnue n'y ont pas eu accès mais s'inscrivent dans une forte démarche de formation continue". Avant de conclure : "L'enjeu serait d'homogénéiser les formations dans le domaine de la santé intégrative et des médecines complémentaires, de renforcer l'accès à tous - soignants et praticiens bien-être - et d'interdire les écoles express qui desservent toutes les disciplines du bien-être".
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Les certifications viennent sanctionner un niveau de compétences acquis en fin de parcours de formation. Il en existe de plusieurs ordres notemment dans le domaine du bien-être et des médecines complémentaires.
- Les certifications professionnelles de titres enregistrés au Répertoire national des compétences professionnelles (RNCP)
Dans le cadre de la formation professionnelle aux métiers du bien-être, les certifications professionnelles peuvent être enregistrées au RNCP. Un titre RNCP valide le niveau de qualification du praticien. L’organisme de formation effectue la démarche, auprès de France Compétences, afin de présenter son référentiel de certification avec lequel il évalue les compétences de ses apprenants. Si France compétences l’accepte, l’organisme devient centre certificateur, sa certification professionnelle est alors enregistrée au RNCP.
Un décret encadre les différents niveaux de certification, délivrés pour une période d’un an à cinq ans. A l’issue de cette durée, l’organisme doit présenter une nouvelle demande d’enregistrement de sa certification. En revanche, la personne diplômée pendant la période au cours de laquelle la certification est enregistrée au RNCP, acquiert un niveau de qualification valable pour toute la durée de sa vie professionnelle. Les formations inscrites au RNCP sont généralement ouvertes à tous, c'est à dire à la fois aux soignants et non soignants souhaitant se former à une discipline en particulier. ex : sophrologie, art-thérapies, reflexologie...
- Les certifications professionnelles pour l’acquisition de compétences complémentaires
Les Diplômes universitaires (DU)
Les DU sont des parchemins délivrés par une université dans le cadre d’une formation continue, justifiant ainsi la nécessité de détenir des prérequis pour s’y inscrire. La volonté de « l’étudiant » est d’acquérir des compétences complémentaires. Ils sont généralement réservés aux soignants et professionnels du soin (médecins, infirmiers, psychologues...). En outre, les praticiens du bien-être ont rarement accès aux formations universitaires.
Nota : le DU n’est pas un diplôme d’Etat.
Les titres inscrits au Répertoire spécifique (RS)
Il s’agit également de parchemins délivrant des compétences complémentaires ou transverses. Ils ne forment pas à un métier mais valident des compétences spécifiques.
Le RS est géré par France Compétences et fonctionne comme le RNCP.
L’objectif de ces certifications est de s’assurer que le professionnel installé, continue de travailler dans les règles de l’art acquises pendant sa formation. Les règles de l’art sont définies dans une norme généralement portée par l’Association française de normalisation (Afnor).
Dès lors que la norme est établie, il est nécessaire d’apporter la preuve que les praticiens exercent de manière conforme à la norme. D’où l’existence de label qualité.
A ce titre, plusieurs normes AFNOR émergent dans les disciplines du bien-être (sophrologie, naturopathie, reflexologie) avec pour objectif de mieux définir les contours de la profession. Cependant, les médecines complémentaires concernées n'étant pas réglementées par la loi, les praticiens ne sont pas tenus de s'y conformer.
Des labels qualité permettent de certifier les centres de formation. C’est le cas par exemple de Qualiopi. Il valide les processus mis en place par l’organisme de formation pour dispenser ses formations : organisation, gestion des stagiaires, etc. Néanmoins, il ne valide pas le parcours pédagogique ou le contenu de la formation.
En outre, le label qualiopi assure la qualité de la démarche déployée sans pour autant valider le contenu des formations.
En conclusion, les formations dans le domaine du bien-être et des médecines complémentaires sont plurielles et hétérogènes. Par ailleurs toutes les thérapies complémentaires ne font pas l'objet de formations reconnues (universitaires ou réglementaires). De plus, de nombreuses formations express se développent rendant les points de repères complexes pour les usagers comme pour les futurs praticiens. D'après Véronique SUISSA, les formations reconnues constituent une avancée salutaires mais insuffisante pour se repérer " Il existe par exemple des praticiens du bien-être qui détiennent un diplôme reconnu dans une discipline donnée comme la sophrologie et qui dispensent par ailleurs des méthodes douteuses. À l'inverse, certains praticiens désireux d'une telle formation reconnue n'y ont pas eu accès mais s'inscrivent dans une forte démarche de formation continue". Avant de conclure : "L'enjeu serait d'homogénéiser les formations dans le domaine de la santé intégrative et des médecines complémentaires, de renforcer l'accès à tous - soignants et praticiens bien-être - et d'interdire les écoles express qui desservent toutes les disciplines du bien-être".
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Les certifications viennent sanctionner un niveau de compétences acquis en fin de parcours de formation. Il en existe de plusieurs ordres notemment dans le domaine du bien-être et des médecines complémentaires.
- Les certifications professionnelles de titres enregistrés au Répertoire national des compétences professionnelles (RNCP)
Dans le cadre de la formation professionnelle aux métiers du bien-être, les certifications professionnelles peuvent être enregistrées au RNCP. Un titre RNCP valide le niveau de qualification du praticien. L’organisme de formation effectue la démarche, auprès de France Compétences, afin de présenter son référentiel de certification avec lequel il évalue les compétences de ses apprenants. Si France compétences l’accepte, l’organisme devient centre certificateur, sa certification professionnelle est alors enregistrée au RNCP.
Un décret encadre les différents niveaux de certification, délivrés pour une période d’un an à cinq ans. A l’issue de cette durée, l’organisme doit présenter une nouvelle demande d’enregistrement de sa certification. En revanche, la personne diplômée pendant la période au cours de laquelle la certification est enregistrée au RNCP, acquiert un niveau de qualification valable pour toute la durée de sa vie professionnelle. Les formations inscrites au RNCP sont généralement ouvertes à tous, c'est à dire à la fois aux soignants et non soignants souhaitant se former à une discipline en particulier. ex : sophrologie, art-thérapies, reflexologie...
- Les certifications professionnelles pour l’acquisition de compétences complémentaires
Les Diplômes universitaires (DU)
Les DU sont des parchemins délivrés par une université dans le cadre d’une formation continue, justifiant ainsi la nécessité de détenir des prérequis pour s’y inscrire. La volonté de « l’étudiant » est d’acquérir des compétences complémentaires. Ils sont généralement réservés aux soignants et professionnels du soin (médecins, infirmiers, psychologues...). En outre, les praticiens du bien-être ont rarement accès aux formations universitaires.
Nota : le DU n’est pas un diplôme d’Etat.
Les titres inscrits au Répertoire spécifique (RS)
Il s’agit également de parchemins délivrant des compétences complémentaires ou transverses. Ils ne forment pas à un métier mais valident des compétences spécifiques.
Le RS est géré par France Compétences et fonctionne comme le RNCP.
L’objectif de ces certifications est de s’assurer que le professionnel installé, continue de travailler dans les règles de l’art acquises pendant sa formation. Les règles de l’art sont définies dans une norme généralement portée par l’Association française de normalisation (Afnor).
Dès lors que la norme est établie, il est nécessaire d’apporter la preuve que les praticiens exercent de manière conforme à la norme. D’où l’existence de label qualité.
A ce titre, plusieurs normes AFNOR émergent dans les disciplines du bien-être (sophrologie, naturopathie, reflexologie) avec pour objectif de mieux définir les contours de la profession. Cependant, les médecines complémentaires concernées n'étant pas réglementées par la loi, les praticiens ne sont pas tenus de s'y conformer.
Des labels qualité permettent de certifier les centres de formation. C’est le cas par exemple de Qualiopi. Il valide les processus mis en place par l’organisme de formation pour dispenser ses formations : organisation, gestion des stagiaires, etc. Néanmoins, il ne valide pas le parcours pédagogique ou le contenu de la formation.
En outre, le label qualiopi assure la qualité de la démarche déployée sans pour autant valider le contenu des formations.
En conclusion, les formations dans le domaine du bien-être et des médecines complémentaires sont plurielles et hétérogènes. Par ailleurs toutes les thérapies complémentaires ne font pas l'objet de formations reconnues (universitaires ou réglementaires). De plus, de nombreuses formations express se développent rendant les points de repères complexes pour les usagers comme pour les futurs praticiens. D'après Véronique SUISSA, les formations reconnues constituent une avancée salutaires mais insuffisante pour se repérer " Il existe par exemple des praticiens du bien-être qui détiennent un diplôme reconnu dans une discipline donnée comme la sophrologie et qui dispensent par ailleurs des méthodes douteuses. À l'inverse, certains praticiens désireux d'une telle formation reconnue n'y ont pas eu accès mais s'inscrivent dans une forte démarche de formation continue". Avant de conclure : "L'enjeu serait d'homogénéiser les formations dans le domaine de la santé intégrative et des médecines complémentaires, de renforcer l'accès à tous - soignants et praticiens bien-être - et d'interdire les écoles express qui desservent toutes les disciplines du bien-être".
Certifications d’un praticien, d’un parcours de formation, d’une école ou encore d’un diplôme : il n’est pas toujours facile, pour les novices, de comprendre la subtilité de toutes ces distinctions. Eclairage.
Mots clés : Métiers du bien-être - Formations
Les certifications viennent sanctionner un niveau de compétences acquis en fin de parcours de formation. Il en existe de plusieurs ordres notemment dans le domaine du bien-être et des médecines complémentaires.
- Les certifications professionnelles de titres enregistrés au Répertoire national des compétences professionnelles (RNCP)
Dans le cadre de la formation professionnelle aux métiers du bien-être, les certifications professionnelles peuvent être enregistrées au RNCP. Un titre RNCP valide le niveau de qualification du praticien. L’organisme de formation effectue la démarche, auprès de France Compétences, afin de présenter son référentiel de certification avec lequel il évalue les compétences de ses apprenants. Si France compétences l’accepte, l’organisme devient centre certificateur, sa certification professionnelle est alors enregistrée au RNCP.
Un décret encadre les différents niveaux de certification, délivrés pour une période d’un an à cinq ans. A l’issue de cette durée, l’organisme doit présenter une nouvelle demande d’enregistrement de sa certification. En revanche, la personne diplômée pendant la période au cours de laquelle la certification est enregistrée au RNCP, acquiert un niveau de qualification valable pour toute la durée de sa vie professionnelle. Les formations inscrites au RNCP sont généralement ouvertes à tous, c'est à dire à la fois aux soignants et non soignants souhaitant se former à une discipline en particulier. ex : sophrologie, art-thérapies, reflexologie...
- Les certifications professionnelles pour l’acquisition de compétences complémentaires
Les Diplômes universitaires (DU)
Les DU sont des parchemins délivrés par une université dans le cadre d’une formation continue, justifiant ainsi la nécessité de détenir des prérequis pour s’y inscrire. La volonté de « l’étudiant » est d’acquérir des compétences complémentaires. Ils sont généralement réservés aux soignants et professionnels du soin (médecins, infirmiers, psychologues...). En outre, les praticiens du bien-être ont rarement accès aux formations universitaires.
Nota : le DU n’est pas un diplôme d’Etat.
Les titres inscrits au Répertoire spécifique (RS)
Il s’agit également de parchemins délivrant des compétences complémentaires ou transverses. Ils ne forment pas à un métier mais valident des compétences spécifiques.
Le RS est géré par France Compétences et fonctionne comme le RNCP.
L’objectif de ces certifications est de s’assurer que le professionnel installé, continue de travailler dans les règles de l’art acquises pendant sa formation. Les règles de l’art sont définies dans une norme généralement portée par l’Association française de normalisation (Afnor).
Dès lors que la norme est établie, il est nécessaire d’apporter la preuve que les praticiens exercent de manière conforme à la norme. D’où l’existence de label qualité.
A ce titre, plusieurs normes AFNOR émergent dans les disciplines du bien-être (sophrologie, naturopathie, reflexologie) avec pour objectif de mieux définir les contours de la profession. Cependant, les médecines complémentaires concernées n'étant pas réglementées par la loi, les praticiens ne sont pas tenus de s'y conformer.
Des labels qualité permettent de certifier les centres de formation. C’est le cas par exemple de Qualiopi. Il valide les processus mis en place par l’organisme de formation pour dispenser ses formations : organisation, gestion des stagiaires, etc. Néanmoins, il ne valide pas le parcours pédagogique ou le contenu de la formation.
En outre, le label qualiopi assure la qualité de la démarche déployée sans pour autant valider le contenu des formations.
En conclusion, les formations dans le domaine du bien-être et des médecines complémentaires sont plurielles et hétérogènes. Par ailleurs toutes les thérapies complémentaires ne font pas l'objet de formations reconnues (universitaires ou réglementaires). De plus, de nombreuses formations express se développent rendant les points de repères complexes pour les usagers comme pour les futurs praticiens. D'après Véronique SUISSA, les formations reconnues constituent une avancée salutaires mais insuffisante pour se repérer " Il existe par exemple des praticiens du bien-être qui détiennent un diplôme reconnu dans une discipline donnée comme la sophrologie et qui dispensent par ailleurs des méthodes douteuses. À l'inverse, certains praticiens désireux d'une telle formation reconnue n'y ont pas eu accès mais s'inscrivent dans une forte démarche de formation continue". Avant de conclure : "L'enjeu serait d'homogénéiser les formations dans le domaine de la santé intégrative et des médecines complémentaires, de renforcer l'accès à tous - soignants et praticiens bien-être - et d'interdire les écoles express qui desservent toutes les disciplines du bien-être".