Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il n’existe pas de classifications officielles des pratiques complémentaires et/ou non médicamenteuses. En France, un premier article scientifique (1) s’est penché sur la question en proposant un cadre conceptuel et des points de repères scientifiques et pratiques. Dans cette même dynamique, l’Agence des Médecines Complémentaires Adaptées (A-MCA) propose une classification permettant un repère pour chacun. La classification proposée par l’A-MCA distingue deux blocs de pratiques : les médecines complémentaires et alternatives (MCA) et les pratiques officielles d’ordre non médicamenteux.
Elles rassemblent des pratiques très diversifiées et non délimitées. Elles peuvent être regroupées en trois catégories.
Les pratiques « acceptées » (vertes), car professionnalisées, ne présentent pas de risque ou de dérive dès lors où les praticiens détiennent un diplôme reconnu (réglementaire ou universitaire) et une expérience suffisante auprès des populations qu’ils accompagnent. En outre, les praticiens qui les dispensent doivent avoir les compétences requises pour intervenir et ne pas dépasser leur domaine d'expertise pour être considérée comme une "approche verte". "La pratique en elle-même ne suffit pas à considérer son usage comme étant sans risque, les critères liés aux praticiens et à l'usage sont aussi essentiels" souligne Véronique SUISSA, Directrice Générale de l'A-MCA.
Ces pratiques dites "vertes" sont généralement intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux (hôpitaux, Ehpad). C’est l’exemple de l’acupuncture, de l'hypnose ou encore de la musicothérapie. L’A-MCA va alors promouvoir la démocratisation de ces pratiques et/ou les mobiliser pour favoriser le bien-être et la prévention en cohérence avec des critères d'usages.
Les pratiques « tolérées » (oranges), sans cadre, ne sont a priori pas dangereuses mais peuvent présenter des risques et des dérives involontaires du fait d’une absence de formation reconnue. Elles ne sont généralement pas intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux, sauf exception (ex. intervention des hommes d’Église auprès des malades qui le demandent). C’est le cas, par exemple, des pratiques énergétiques, spirituelles et des approches en médecine traditionnelle (chinoise, africaine, ayurvédique…) très prisées mais sans cadre. L’A-MCA diffuse une information sur ces pratiques sans pour autant les mobiliser sur le terrain du fait de l'absence de cadre.
Les MCA « rejetées » (rouges), sans cadre, généralement dénoncées par les autorités, parfois interdites par la loi, présentent des risques avérés et des dérives (thérapeutiques et/ou sectaires) volontaires. Elles font l’objet d’alertes répétées par les pouvoirs publics et les associations de lutte contre les dérives. L’objectif de l’A-MCA est d’alerter sur ces pratiques dangereuses, afin de lutter contre les dérives.
« Il faut toutefois souligner qu’une même pratique peut être verte, orange ou rouge en fonction du praticien qui la dispense, et de l’usage de la personne, souligne Véronique SUISSA, Directrice Générale de l’A-MCA. Si, par exemple, un sophrologue (pratique "dite verte") propose des séances à des personnes alors qu’il n’est pas diplômé, ou qu'il sort sans le savoir de son domaine de compétence (dérive involontaire), sa pratique devient orange, et s’il exerce des dérives volontaires, sa pratique devient rouge. ». De même, si un usager abandonne des traitements vitaux au profit d’une méthode « dite verte », le cadre de la pratique devient naturellement « rouge ». "L'enjeu en l'absence de cadre est de ne pas déconnecter de façon hermétique, les pratiques et la façon dont elles sont dispensées et utilisées" souligne Véronique SUISSA.
Parallèlement aux médecines complémentaires coexistent des pratiques officielles d’ordre non médicamenteux, qui sont divisées en deux catégories, toutes les deux acceptées et valorisées par les autorités sanitaires et sociales :
Les thérapies non médicamenteuses (TNM), validées par la Haute Autorité de santé (HAS) notamment dans un rapport de 2011. Ces pratiques sont professionnalisées, pleinement intégrées et sécurisées. C’est le cas de la diététique, du soutien psychologique, de l’ergothérapie. L’A-MCA valorise ces soins validés pour asseoir le « prendre soin ».
Les pratiques non validées mais étudiées et recommandées de manière plus individuelle par les autorités sanitaires et sociales. Elles sont souvent semi-professionnalisées, sécurisées et leur intégration est encouragée. C’est le cas de la socio-esthétique, de l’intervention des bénévoles, ou encore de la médiation en santé. L’A-MCA souhaite faciliter l’essor de ces soins recommandés pour renforcer le soin relationnel. " Pour apporter des points de repères structurants, il est important de distinguer les pratiques officiellement validées par la HAS, de celles qui ne le sont pas mais qui restent encouragées par les autorités sanitaires et médico-sociales" souligne Véronique SUISSA avant de conclure "De même qu'il ne faut pas confondre les approches officielles avec les médecines complémentaires, même si ces dernières se déploient de plus en plus dans le système de soin au coeur d'une médecine intégrative".
1.V.Suissa, S. Guérin, P.Denormandie, M-C. Castillo, A. Bioy, 2020.
Lire l'article scientifique : "Médecines complémentaires et alternatives (MCA) : proposition d'une définition et d'une catégorisation de références"
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il n’existe pas de classifications officielles des pratiques complémentaires et/ou non médicamenteuses. En France, un premier article scientifique (1) s’est penché sur la question en proposant un cadre conceptuel et des points de repères scientifiques et pratiques. Dans cette même dynamique, l’Agence des Médecines Complémentaires Adaptées (A-MCA) propose une classification permettant un repère pour chacun. La classification proposée par l’A-MCA distingue deux blocs de pratiques : les médecines complémentaires et alternatives (MCA) et les pratiques officielles d’ordre non médicamenteux.
Elles rassemblent des pratiques très diversifiées et non délimitées. Elles peuvent être regroupées en trois catégories.
Les pratiques « acceptées » (vertes), car professionnalisées, ne présentent pas de risque ou de dérive dès lors où les praticiens détiennent un diplôme reconnu (réglementaire ou universitaire) et une expérience suffisante auprès des populations qu’ils accompagnent. En outre, les praticiens qui les dispensent doivent avoir les compétences requises pour intervenir et ne pas dépasser leur domaine d'expertise pour être considérée comme une "approche verte". "La pratique en elle-même ne suffit pas à considérer son usage comme étant sans risque, les critères liés aux praticiens et à l'usage sont aussi essentiels" souligne Véronique SUISSA, Directrice Générale de l'A-MCA.
Ces pratiques dites "vertes" sont généralement intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux (hôpitaux, Ehpad). C’est l’exemple de l’acupuncture, de l'hypnose ou encore de la musicothérapie. L’A-MCA va alors promouvoir la démocratisation de ces pratiques et/ou les mobiliser pour favoriser le bien-être et la prévention en cohérence avec des critères d'usages.
Les pratiques « tolérées » (oranges), sans cadre, ne sont a priori pas dangereuses mais peuvent présenter des risques et des dérives involontaires du fait d’une absence de formation reconnue. Elles ne sont généralement pas intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux, sauf exception (ex. intervention des hommes d’Église auprès des malades qui le demandent). C’est le cas, par exemple, des pratiques énergétiques, spirituelles et des approches en médecine traditionnelle (chinoise, africaine, ayurvédique…) très prisées mais sans cadre. L’A-MCA diffuse une information sur ces pratiques sans pour autant les mobiliser sur le terrain du fait de l'absence de cadre.
Les MCA « rejetées » (rouges), sans cadre, généralement dénoncées par les autorités, parfois interdites par la loi, présentent des risques avérés et des dérives (thérapeutiques et/ou sectaires) volontaires. Elles font l’objet d’alertes répétées par les pouvoirs publics et les associations de lutte contre les dérives. L’objectif de l’A-MCA est d’alerter sur ces pratiques dangereuses, afin de lutter contre les dérives.
« Il faut toutefois souligner qu’une même pratique peut être verte, orange ou rouge en fonction du praticien qui la dispense, et de l’usage de la personne, souligne Véronique SUISSA, Directrice Générale de l’A-MCA. Si, par exemple, un sophrologue (pratique "dite verte") propose des séances à des personnes alors qu’il n’est pas diplômé, ou qu'il sort sans le savoir de son domaine de compétence (dérive involontaire), sa pratique devient orange, et s’il exerce des dérives volontaires, sa pratique devient rouge. ». De même, si un usager abandonne des traitements vitaux au profit d’une méthode « dite verte », le cadre de la pratique devient naturellement « rouge ». "L'enjeu en l'absence de cadre est de ne pas déconnecter de façon hermétique, les pratiques et la façon dont elles sont dispensées et utilisées" souligne Véronique SUISSA.
Parallèlement aux médecines complémentaires coexistent des pratiques officielles d’ordre non médicamenteux, qui sont divisées en deux catégories, toutes les deux acceptées et valorisées par les autorités sanitaires et sociales :
Les thérapies non médicamenteuses (TNM), validées par la Haute Autorité de santé (HAS) notamment dans un rapport de 2011. Ces pratiques sont professionnalisées, pleinement intégrées et sécurisées. C’est le cas de la diététique, du soutien psychologique, de l’ergothérapie. L’A-MCA valorise ces soins validés pour asseoir le « prendre soin ».
Les pratiques non validées mais étudiées et recommandées de manière plus individuelle par les autorités sanitaires et sociales. Elles sont souvent semi-professionnalisées, sécurisées et leur intégration est encouragée. C’est le cas de la socio-esthétique, de l’intervention des bénévoles, ou encore de la médiation en santé. L’A-MCA souhaite faciliter l’essor de ces soins recommandés pour renforcer le soin relationnel. " Pour apporter des points de repères structurants, il est important de distinguer les pratiques officiellement validées par la HAS, de celles qui ne le sont pas mais qui restent encouragées par les autorités sanitaires et médico-sociales" souligne Véronique SUISSA avant de conclure "De même qu'il ne faut pas confondre les approches officielles avec les médecines complémentaires, même si ces dernières se déploient de plus en plus dans le système de soin au coeur d'une médecine intégrative".
1.V.Suissa, S. Guérin, P.Denormandie, M-C. Castillo, A. Bioy, 2020.
Lire l'article scientifique : "Médecines complémentaires et alternatives (MCA) : proposition d'une définition et d'une catégorisation de références"
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il n’existe pas de classifications officielles des pratiques complémentaires et/ou non médicamenteuses. En France, un premier article scientifique (1) s’est penché sur la question en proposant un cadre conceptuel et des points de repères scientifiques et pratiques. Dans cette même dynamique, l’Agence des Médecines Complémentaires Adaptées (A-MCA) propose une classification permettant un repère pour chacun. La classification proposée par l’A-MCA distingue deux blocs de pratiques : les médecines complémentaires et alternatives (MCA) et les pratiques officielles d’ordre non médicamenteux.
Elles rassemblent des pratiques très diversifiées et non délimitées. Elles peuvent être regroupées en trois catégories.
Les pratiques « acceptées » (vertes), car professionnalisées, ne présentent pas de risque ou de dérive dès lors où les praticiens détiennent un diplôme reconnu (réglementaire ou universitaire) et une expérience suffisante auprès des populations qu’ils accompagnent. En outre, les praticiens qui les dispensent doivent avoir les compétences requises pour intervenir et ne pas dépasser leur domaine d'expertise pour être considérée comme une "approche verte". "La pratique en elle-même ne suffit pas à considérer son usage comme étant sans risque, les critères liés aux praticiens et à l'usage sont aussi essentiels" souligne Véronique SUISSA, Directrice Générale de l'A-MCA.
Ces pratiques dites "vertes" sont généralement intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux (hôpitaux, Ehpad). C’est l’exemple de l’acupuncture, de l'hypnose ou encore de la musicothérapie. L’A-MCA va alors promouvoir la démocratisation de ces pratiques et/ou les mobiliser pour favoriser le bien-être et la prévention en cohérence avec des critères d'usages.
Les pratiques « tolérées » (oranges), sans cadre, ne sont a priori pas dangereuses mais peuvent présenter des risques et des dérives involontaires du fait d’une absence de formation reconnue. Elles ne sont généralement pas intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux, sauf exception (ex. intervention des hommes d’Église auprès des malades qui le demandent). C’est le cas, par exemple, des pratiques énergétiques, spirituelles et des approches en médecine traditionnelle (chinoise, africaine, ayurvédique…) très prisées mais sans cadre. L’A-MCA diffuse une information sur ces pratiques sans pour autant les mobiliser sur le terrain du fait de l'absence de cadre.
Les MCA « rejetées » (rouges), sans cadre, généralement dénoncées par les autorités, parfois interdites par la loi, présentent des risques avérés et des dérives (thérapeutiques et/ou sectaires) volontaires. Elles font l’objet d’alertes répétées par les pouvoirs publics et les associations de lutte contre les dérives. L’objectif de l’A-MCA est d’alerter sur ces pratiques dangereuses, afin de lutter contre les dérives.
« Il faut toutefois souligner qu’une même pratique peut être verte, orange ou rouge en fonction du praticien qui la dispense, et de l’usage de la personne, souligne Véronique SUISSA, Directrice Générale de l’A-MCA. Si, par exemple, un sophrologue (pratique "dite verte") propose des séances à des personnes alors qu’il n’est pas diplômé, ou qu'il sort sans le savoir de son domaine de compétence (dérive involontaire), sa pratique devient orange, et s’il exerce des dérives volontaires, sa pratique devient rouge. ». De même, si un usager abandonne des traitements vitaux au profit d’une méthode « dite verte », le cadre de la pratique devient naturellement « rouge ». "L'enjeu en l'absence de cadre est de ne pas déconnecter de façon hermétique, les pratiques et la façon dont elles sont dispensées et utilisées" souligne Véronique SUISSA.
Parallèlement aux médecines complémentaires coexistent des pratiques officielles d’ordre non médicamenteux, qui sont divisées en deux catégories, toutes les deux acceptées et valorisées par les autorités sanitaires et sociales :
Les thérapies non médicamenteuses (TNM), validées par la Haute Autorité de santé (HAS) notamment dans un rapport de 2011. Ces pratiques sont professionnalisées, pleinement intégrées et sécurisées. C’est le cas de la diététique, du soutien psychologique, de l’ergothérapie. L’A-MCA valorise ces soins validés pour asseoir le « prendre soin ».
Les pratiques non validées mais étudiées et recommandées de manière plus individuelle par les autorités sanitaires et sociales. Elles sont souvent semi-professionnalisées, sécurisées et leur intégration est encouragée. C’est le cas de la socio-esthétique, de l’intervention des bénévoles, ou encore de la médiation en santé. L’A-MCA souhaite faciliter l’essor de ces soins recommandés pour renforcer le soin relationnel. " Pour apporter des points de repères structurants, il est important de distinguer les pratiques officiellement validées par la HAS, de celles qui ne le sont pas mais qui restent encouragées par les autorités sanitaires et médico-sociales" souligne Véronique SUISSA avant de conclure "De même qu'il ne faut pas confondre les approches officielles avec les médecines complémentaires, même si ces dernières se déploient de plus en plus dans le système de soin au coeur d'une médecine intégrative".
1.V.Suissa, S. Guérin, P.Denormandie, M-C. Castillo, A. Bioy, 2020.
Lire l'article scientifique : "Médecines complémentaires et alternatives (MCA) : proposition d'une définition et d'une catégorisation de références"
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il n’existe pas de classifications officielles des pratiques complémentaires et/ou non médicamenteuses. En France, un premier article scientifique (1) s’est penché sur la question en proposant un cadre conceptuel et des points de repères scientifiques et pratiques. Dans cette même dynamique, l’Agence des Médecines Complémentaires Adaptées (A-MCA) propose une classification permettant un repère pour chacun. La classification proposée par l’A-MCA distingue deux blocs de pratiques : les médecines complémentaires et alternatives (MCA) et les pratiques officielles d’ordre non médicamenteux.
Elles rassemblent des pratiques très diversifiées et non délimitées. Elles peuvent être regroupées en trois catégories.
Les pratiques « acceptées » (vertes), car professionnalisées, ne présentent pas de risque ou de dérive dès lors où les praticiens détiennent un diplôme reconnu (réglementaire ou universitaire) et une expérience suffisante auprès des populations qu’ils accompagnent. En outre, les praticiens qui les dispensent doivent avoir les compétences requises pour intervenir et ne pas dépasser leur domaine d'expertise pour être considérée comme une "approche verte". "La pratique en elle-même ne suffit pas à considérer son usage comme étant sans risque, les critères liés aux praticiens et à l'usage sont aussi essentiels" souligne Véronique SUISSA, Directrice Générale de l'A-MCA.
Ces pratiques dites "vertes" sont généralement intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux (hôpitaux, Ehpad). C’est l’exemple de l’acupuncture, de l'hypnose ou encore de la musicothérapie. L’A-MCA va alors promouvoir la démocratisation de ces pratiques et/ou les mobiliser pour favoriser le bien-être et la prévention en cohérence avec des critères d'usages.
Les pratiques « tolérées » (oranges), sans cadre, ne sont a priori pas dangereuses mais peuvent présenter des risques et des dérives involontaires du fait d’une absence de formation reconnue. Elles ne sont généralement pas intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux, sauf exception (ex. intervention des hommes d’Église auprès des malades qui le demandent). C’est le cas, par exemple, des pratiques énergétiques, spirituelles et des approches en médecine traditionnelle (chinoise, africaine, ayurvédique…) très prisées mais sans cadre. L’A-MCA diffuse une information sur ces pratiques sans pour autant les mobiliser sur le terrain du fait de l'absence de cadre.
Les MCA « rejetées » (rouges), sans cadre, généralement dénoncées par les autorités, parfois interdites par la loi, présentent des risques avérés et des dérives (thérapeutiques et/ou sectaires) volontaires. Elles font l’objet d’alertes répétées par les pouvoirs publics et les associations de lutte contre les dérives. L’objectif de l’A-MCA est d’alerter sur ces pratiques dangereuses, afin de lutter contre les dérives.
« Il faut toutefois souligner qu’une même pratique peut être verte, orange ou rouge en fonction du praticien qui la dispense, et de l’usage de la personne, souligne Véronique SUISSA, Directrice Générale de l’A-MCA. Si, par exemple, un sophrologue (pratique "dite verte") propose des séances à des personnes alors qu’il n’est pas diplômé, ou qu'il sort sans le savoir de son domaine de compétence (dérive involontaire), sa pratique devient orange, et s’il exerce des dérives volontaires, sa pratique devient rouge. ». De même, si un usager abandonne des traitements vitaux au profit d’une méthode « dite verte », le cadre de la pratique devient naturellement « rouge ». "L'enjeu en l'absence de cadre est de ne pas déconnecter de façon hermétique, les pratiques et la façon dont elles sont dispensées et utilisées" souligne Véronique SUISSA.
Parallèlement aux médecines complémentaires coexistent des pratiques officielles d’ordre non médicamenteux, qui sont divisées en deux catégories, toutes les deux acceptées et valorisées par les autorités sanitaires et sociales :
Les thérapies non médicamenteuses (TNM), validées par la Haute Autorité de santé (HAS) notamment dans un rapport de 2011. Ces pratiques sont professionnalisées, pleinement intégrées et sécurisées. C’est le cas de la diététique, du soutien psychologique, de l’ergothérapie. L’A-MCA valorise ces soins validés pour asseoir le « prendre soin ».
Les pratiques non validées mais étudiées et recommandées de manière plus individuelle par les autorités sanitaires et sociales. Elles sont souvent semi-professionnalisées, sécurisées et leur intégration est encouragée. C’est le cas de la socio-esthétique, de l’intervention des bénévoles, ou encore de la médiation en santé. L’A-MCA souhaite faciliter l’essor de ces soins recommandés pour renforcer le soin relationnel. " Pour apporter des points de repères structurants, il est important de distinguer les pratiques officiellement validées par la HAS, de celles qui ne le sont pas mais qui restent encouragées par les autorités sanitaires et médico-sociales" souligne Véronique SUISSA avant de conclure "De même qu'il ne faut pas confondre les approches officielles avec les médecines complémentaires, même si ces dernières se déploient de plus en plus dans le système de soin au coeur d'une médecine intégrative".
1.V.Suissa, S. Guérin, P.Denormandie, M-C. Castillo, A. Bioy, 2020.
Lire l'article scientifique : "Médecines complémentaires et alternatives (MCA) : proposition d'une définition et d'une catégorisation de références"
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Il n’existe pas de classifications officielles des pratiques complémentaires et/ou non médicamenteuses. En France, un premier article scientifique (1) s’est penché sur la question en proposant un cadre conceptuel et des points de repères scientifiques et pratiques. Dans cette même dynamique, l’Agence des Médecines Complémentaires Adaptées (A-MCA) propose une classification permettant un repère pour chacun. La classification proposée par l’A-MCA distingue deux blocs de pratiques : les médecines complémentaires et alternatives (MCA) et les pratiques officielles d’ordre non médicamenteux.
Elles rassemblent des pratiques très diversifiées et non délimitées. Elles peuvent être regroupées en trois catégories.
Les pratiques « acceptées » (vertes), car professionnalisées, ne présentent pas de risque ou de dérive dès lors où les praticiens détiennent un diplôme reconnu (réglementaire ou universitaire) et une expérience suffisante auprès des populations qu’ils accompagnent. En outre, les praticiens qui les dispensent doivent avoir les compétences requises pour intervenir et ne pas dépasser leur domaine d'expertise pour être considérée comme une "approche verte". "La pratique en elle-même ne suffit pas à considérer son usage comme étant sans risque, les critères liés aux praticiens et à l'usage sont aussi essentiels" souligne Véronique SUISSA, Directrice Générale de l'A-MCA.
Ces pratiques dites "vertes" sont généralement intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux (hôpitaux, Ehpad). C’est l’exemple de l’acupuncture, de l'hypnose ou encore de la musicothérapie. L’A-MCA va alors promouvoir la démocratisation de ces pratiques et/ou les mobiliser pour favoriser le bien-être et la prévention en cohérence avec des critères d'usages.
Les pratiques « tolérées » (oranges), sans cadre, ne sont a priori pas dangereuses mais peuvent présenter des risques et des dérives involontaires du fait d’une absence de formation reconnue. Elles ne sont généralement pas intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux, sauf exception (ex. intervention des hommes d’Église auprès des malades qui le demandent). C’est le cas, par exemple, des pratiques énergétiques, spirituelles et des approches en médecine traditionnelle (chinoise, africaine, ayurvédique…) très prisées mais sans cadre. L’A-MCA diffuse une information sur ces pratiques sans pour autant les mobiliser sur le terrain du fait de l'absence de cadre.
Les MCA « rejetées » (rouges), sans cadre, généralement dénoncées par les autorités, parfois interdites par la loi, présentent des risques avérés et des dérives (thérapeutiques et/ou sectaires) volontaires. Elles font l’objet d’alertes répétées par les pouvoirs publics et les associations de lutte contre les dérives. L’objectif de l’A-MCA est d’alerter sur ces pratiques dangereuses, afin de lutter contre les dérives.
« Il faut toutefois souligner qu’une même pratique peut être verte, orange ou rouge en fonction du praticien qui la dispense, et de l’usage de la personne, souligne Véronique SUISSA, Directrice Générale de l’A-MCA. Si, par exemple, un sophrologue (pratique "dite verte") propose des séances à des personnes alors qu’il n’est pas diplômé, ou qu'il sort sans le savoir de son domaine de compétence (dérive involontaire), sa pratique devient orange, et s’il exerce des dérives volontaires, sa pratique devient rouge. ». De même, si un usager abandonne des traitements vitaux au profit d’une méthode « dite verte », le cadre de la pratique devient naturellement « rouge ». "L'enjeu en l'absence de cadre est de ne pas déconnecter de façon hermétique, les pratiques et la façon dont elles sont dispensées et utilisées" souligne Véronique SUISSA.
Parallèlement aux médecines complémentaires coexistent des pratiques officielles d’ordre non médicamenteux, qui sont divisées en deux catégories, toutes les deux acceptées et valorisées par les autorités sanitaires et sociales :
Les thérapies non médicamenteuses (TNM), validées par la Haute Autorité de santé (HAS) notamment dans un rapport de 2011. Ces pratiques sont professionnalisées, pleinement intégrées et sécurisées. C’est le cas de la diététique, du soutien psychologique, de l’ergothérapie. L’A-MCA valorise ces soins validés pour asseoir le « prendre soin ».
Les pratiques non validées mais étudiées et recommandées de manière plus individuelle par les autorités sanitaires et sociales. Elles sont souvent semi-professionnalisées, sécurisées et leur intégration est encouragée. C’est le cas de la socio-esthétique, de l’intervention des bénévoles, ou encore de la médiation en santé. L’A-MCA souhaite faciliter l’essor de ces soins recommandés pour renforcer le soin relationnel. " Pour apporter des points de repères structurants, il est important de distinguer les pratiques officiellement validées par la HAS, de celles qui ne le sont pas mais qui restent encouragées par les autorités sanitaires et médico-sociales" souligne Véronique SUISSA avant de conclure "De même qu'il ne faut pas confondre les approches officielles avec les médecines complémentaires, même si ces dernières se déploient de plus en plus dans le système de soin au coeur d'une médecine intégrative".
1.V.Suissa, S. Guérin, P.Denormandie, M-C. Castillo, A. Bioy, 2020.
Lire l'article scientifique : "Médecines complémentaires et alternatives (MCA) : proposition d'une définition et d'une catégorisation de références"
En dehors de quelques exceptions, le champ des médecines alternatives et complémentaires n’est pas strictement règlementé. Il n’existe pas de définition officielle ni de délimitation des pratiques. Le domaine des pratiques non médicamenteuses est, au contraire, plus clairement délimité par les autorités sanitaires et sociales. Un article scientifique récent (2020), le premier en France, propose une définition et une catégorisation des médecines complémentaires et alternatives. Le point sur le sujet.
Mots clés : Médecines complémentaires - Définition/catégorisation
Les médecines complémentaires et alternatives (MCA) sont indistinctement nommées dans le langage courant médecines "douces", "médecines parallèles", "médecines complémentaires", "médecines alternatives", "médecines naturelles", etc. Elles peuvent se définir comme un large panel de pratiques à visées de bien-être ou de soin regroupant à la fois des pratiques validées/sécurisées (ex. hypnose médicale), non éprouvées par la science (ex. pratiques énergétiques), douteuses, voire dangereuses (ex. régimes miracles). Toutefois, des dimensions subjectives (ex. usage complémentaire vs alternatif) contribuent au bénéfices ou aux risques pour une même pratique, d'où la complexité de les catégoriser. Les pratiques officielles d’ordre non médicamenteux peuvent, quant à elles, se définir comme un panel de soins délimités par les autorités : certaines sont validées par la Haute Autorité de santé (ex. diététique, soutien psychologique), tandis que d’autres sont actuellement étudiées et recommandées par les autorités sanitaires et sociales (ex. interventions bénévoles, socio-esthétique).
Il n’existe pas de classifications officielles des pratiques complémentaires et/ou non médicamenteuses. En France, un premier article scientifique (1) s’est penché sur la question en proposant un cadre conceptuel et des points de repères scientifiques et pratiques. Dans cette même dynamique, l’Agence des Médecines Complémentaires Adaptées (A-MCA) propose une classification permettant un repère pour chacun. La classification proposée par l’A-MCA distingue deux blocs de pratiques : les médecines complémentaires et alternatives (MCA) et les pratiques officielles d’ordre non médicamenteux.
Elles rassemblent des pratiques très diversifiées et non délimitées. Elles peuvent être regroupées en trois catégories.
Les pratiques « acceptées » (vertes), car professionnalisées, ne présentent pas de risque ou de dérive dès lors où les praticiens détiennent un diplôme reconnu (réglementaire ou universitaire) et une expérience suffisante auprès des populations qu’ils accompagnent. En outre, les praticiens qui les dispensent doivent avoir les compétences requises pour intervenir et ne pas dépasser leur domaine d'expertise pour être considérée comme une "approche verte". "La pratique en elle-même ne suffit pas à considérer son usage comme étant sans risque, les critères liés aux praticiens et à l'usage sont aussi essentiels" souligne Véronique SUISSA, Directrice Générale de l'A-MCA.
Ces pratiques dites "vertes" sont généralement intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux (hôpitaux, Ehpad). C’est l’exemple de l’acupuncture, de l'hypnose ou encore de la musicothérapie. L’A-MCA va alors promouvoir la démocratisation de ces pratiques et/ou les mobiliser pour favoriser le bien-être et la prévention en cohérence avec des critères d'usages.
Les pratiques « tolérées » (oranges), sans cadre, ne sont a priori pas dangereuses mais peuvent présenter des risques et des dérives involontaires du fait d’une absence de formation reconnue. Elles ne sont généralement pas intégrées dans les établissements sanitaires et médicosociaux, sauf exception (ex. intervention des hommes d’Église auprès des malades qui le demandent). C’est le cas, par exemple, des pratiques énergétiques, spirituelles et des approches en médecine traditionnelle (chinoise, africaine, ayurvédique…) très prisées mais sans cadre. L’A-MCA diffuse une information sur ces pratiques sans pour autant les mobiliser sur le terrain du fait de l'absence de cadre.
Les MCA « rejetées » (rouges), sans cadre, généralement dénoncées par les autorités, parfois interdites par la loi, présentent des risques avérés et des dérives (thérapeutiques et/ou sectaires) volontaires. Elles font l’objet d’alertes répétées par les pouvoirs publics et les associations de lutte contre les dérives. L’objectif de l’A-MCA est d’alerter sur ces pratiques dangereuses, afin de lutter contre les dérives.
« Il faut toutefois souligner qu’une même pratique peut être verte, orange ou rouge en fonction du praticien qui la dispense, et de l’usage de la personne, souligne Véronique SUISSA, Directrice Générale de l’A-MCA. Si, par exemple, un sophrologue (pratique "dite verte") propose des séances à des personnes alors qu’il n’est pas diplômé, ou qu'il sort sans le savoir de son domaine de compétence (dérive involontaire), sa pratique devient orange, et s’il exerce des dérives volontaires, sa pratique devient rouge. ». De même, si un usager abandonne des traitements vitaux au profit d’une méthode « dite verte », le cadre de la pratique devient naturellement « rouge ». "L'enjeu en l'absence de cadre est de ne pas déconnecter de façon hermétique, les pratiques et la façon dont elles sont dispensées et utilisées" souligne Véronique SUISSA.
Parallèlement aux médecines complémentaires coexistent des pratiques officielles d’ordre non médicamenteux, qui sont divisées en deux catégories, toutes les deux acceptées et valorisées par les autorités sanitaires et sociales :
Les thérapies non médicamenteuses (TNM), validées par la Haute Autorité de santé (HAS) notamment dans un rapport de 2011. Ces pratiques sont professionnalisées, pleinement intégrées et sécurisées. C’est le cas de la diététique, du soutien psychologique, de l’ergothérapie. L’A-MCA valorise ces soins validés pour asseoir le « prendre soin ».
Les pratiques non validées mais étudiées et recommandées de manière plus individuelle par les autorités sanitaires et sociales. Elles sont souvent semi-professionnalisées, sécurisées et leur intégration est encouragée. C’est le cas de la socio-esthétique, de l’intervention des bénévoles, ou encore de la médiation en santé. L’A-MCA souhaite faciliter l’essor de ces soins recommandés pour renforcer le soin relationnel. " Pour apporter des points de repères structurants, il est important de distinguer les pratiques officiellement validées par la HAS, de celles qui ne le sont pas mais qui restent encouragées par les autorités sanitaires et médico-sociales" souligne Véronique SUISSA avant de conclure "De même qu'il ne faut pas confondre les approches officielles avec les médecines complémentaires, même si ces dernières se déploient de plus en plus dans le système de soin au coeur d'une médecine intégrative".
1.V.Suissa, S. Guérin, P.Denormandie, M-C. Castillo, A. Bioy, 2020.
Lire l'article scientifique : "Médecines complémentaires et alternatives (MCA) : proposition d'une définition et d'une catégorisation de références"