Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
La musicothérapie s’adresse aussi bien aux nourrissons qu’aux jeunes enfants, adolescents, adultes et personnes âgées. « Nos interventions sont souvent rattachées à des problématiques en lien avec les fonctions cognitives, motrices, et les compétences psycho-sociales d’une personne », explique Maël GRAND. En fonction de la problématique exposée et du projet de soin ou d’accompagnement élaboré, les séances de musicothérapie vont se dérouler dans un cadre individuel ou en groupe. Le musicothérapeute peut alors proposer une musicothérapie « active », reposant sur des dispositifs de travail privilégiant la production sonore et musicale, l’improvisation, la créativité afin de permettre à la personne de s’exprimer, communiquer, de créer des liens tout en accomplissant un travail de structuration identitaire. Il peut aussi privilégier la musicothérapie « réceptive », qui repose sur l’écoute, et fait appel à une association libre et une élaboration psychique.
La finalité du musicothérapeute va, dans tous les cas, être de créer une relation de confiance, de poser un cadre thérapeutique et d’utiliser les effets de la musique pour amener la personne à gagner davantage d’autonomie. Mais attention, la musicothérapie n’a pas une vocation d’animation ou de pédagogie musicale. « La musique est utilisée comme support, comme moyen pour atteindre un objectif mais elle n’est pas une fin en soi », indique Maël GRAND, précisant que le musicothérapeute doit aussi être à l’aise sur différents supports musicaux pour s’adapter aux besoins et à l’appétence des usagers.
Au sein de l’IME où il exerce, Maël Grand travaille en lien avec des adolescents et des jeunes adultes déficients intellectuels et autistes. « Nous recherchons des alternatives afin qu’ils puissent s’exprimer et communiquer », explique-t-il. Avec un adolescent porteur de trisomie par exemple, « je vais l’associer à un groupe de bénéficiaires qui poursuit les mêmes objectifs et avoir recours à la musicothérapie active. Nous allons donc privilégier la production sonore, musicale et l’improvisation. Le fait de jouer ensemble, chacun leur tour, permet de travailler sur le respect de règles pour ensuite transférer les compétences acquises en dehors de la séance de musicothérapie. »
Cette approche complémentaire peut aussi être utilisée dans le cadre de protocoles sur la gestion de la douleur et la diminution du ressenti douloureux ou encore pour travailler sur les fonctions motrices, par exemple sur des schémas de marche pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. « En psychiatrie, le musicothérapeute peut utiliser la musicothérapie réceptive pour organiser une séance d’écoute musicale avec les usagers, qui vont ensuite échanger lors d’un groupe de parole sur ce que cela leur a évoqué, ce qu’ils ont ressenti et ainsi permettre d’analyser leurs émotions », fait savoir Maël GRAND.
Au sein d’une institution, le musicothérapeute travaille généralement sur prescription médicale ou sur indication d’une équipe pluriprofessionnelle. « Nous nous inscrivons dans une dynamique de soins et dans un projet individuel d’accompagnement élaboré en pluridisciplinarité », indique-t-il.
Des objectifs à atteindre sont identifiés tout comme les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. La musicothérapie peut être l’un d’eux.
En libéral, la relation avec la personne se noue différemment. « Souvent, ce sont des parents qui sollicitent le musicothérapeute pour un suivi supplémentaire de leur enfant en parallèle de l’orthophoniste ou du psychologue, souligne Maël GRAND. Ils cherchent un renforcement des modalités proposées à leur enfant. » Cela peut également être le cas pour les personnes âgées par exemple à la suite d’un AVC. Attention toutefois dans les démarches, car l’usage du titre de musicothérapeute n’est pas protégé par la législation française. L’une des garanties pour les usagers de s’orienter vers un praticien « sérieux » est de s’assurer qu’il soit titulaire d’un diplôme (Diplôme Universitaire ou Diplôme inscrit au Répertoire national de certification professionnelle).
Lire aussi l'article : "Dramathérapie : utiliser la fiction pour prendre du recul"
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
La musicothérapie s’adresse aussi bien aux nourrissons qu’aux jeunes enfants, adolescents, adultes et personnes âgées. « Nos interventions sont souvent rattachées à des problématiques en lien avec les fonctions cognitives, motrices, et les compétences psycho-sociales d’une personne », explique Maël GRAND. En fonction de la problématique exposée et du projet de soin ou d’accompagnement élaboré, les séances de musicothérapie vont se dérouler dans un cadre individuel ou en groupe. Le musicothérapeute peut alors proposer une musicothérapie « active », reposant sur des dispositifs de travail privilégiant la production sonore et musicale, l’improvisation, la créativité afin de permettre à la personne de s’exprimer, communiquer, de créer des liens tout en accomplissant un travail de structuration identitaire. Il peut aussi privilégier la musicothérapie « réceptive », qui repose sur l’écoute, et fait appel à une association libre et une élaboration psychique.
La finalité du musicothérapeute va, dans tous les cas, être de créer une relation de confiance, de poser un cadre thérapeutique et d’utiliser les effets de la musique pour amener la personne à gagner davantage d’autonomie. Mais attention, la musicothérapie n’a pas une vocation d’animation ou de pédagogie musicale. « La musique est utilisée comme support, comme moyen pour atteindre un objectif mais elle n’est pas une fin en soi », indique Maël GRAND, précisant que le musicothérapeute doit aussi être à l’aise sur différents supports musicaux pour s’adapter aux besoins et à l’appétence des usagers.
Au sein de l’IME où il exerce, Maël Grand travaille en lien avec des adolescents et des jeunes adultes déficients intellectuels et autistes. « Nous recherchons des alternatives afin qu’ils puissent s’exprimer et communiquer », explique-t-il. Avec un adolescent porteur de trisomie par exemple, « je vais l’associer à un groupe de bénéficiaires qui poursuit les mêmes objectifs et avoir recours à la musicothérapie active. Nous allons donc privilégier la production sonore, musicale et l’improvisation. Le fait de jouer ensemble, chacun leur tour, permet de travailler sur le respect de règles pour ensuite transférer les compétences acquises en dehors de la séance de musicothérapie. »
Cette approche complémentaire peut aussi être utilisée dans le cadre de protocoles sur la gestion de la douleur et la diminution du ressenti douloureux ou encore pour travailler sur les fonctions motrices, par exemple sur des schémas de marche pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. « En psychiatrie, le musicothérapeute peut utiliser la musicothérapie réceptive pour organiser une séance d’écoute musicale avec les usagers, qui vont ensuite échanger lors d’un groupe de parole sur ce que cela leur a évoqué, ce qu’ils ont ressenti et ainsi permettre d’analyser leurs émotions », fait savoir Maël GRAND.
Au sein d’une institution, le musicothérapeute travaille généralement sur prescription médicale ou sur indication d’une équipe pluriprofessionnelle. « Nous nous inscrivons dans une dynamique de soins et dans un projet individuel d’accompagnement élaboré en pluridisciplinarité », indique-t-il.
Des objectifs à atteindre sont identifiés tout comme les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. La musicothérapie peut être l’un d’eux.
En libéral, la relation avec la personne se noue différemment. « Souvent, ce sont des parents qui sollicitent le musicothérapeute pour un suivi supplémentaire de leur enfant en parallèle de l’orthophoniste ou du psychologue, souligne Maël GRAND. Ils cherchent un renforcement des modalités proposées à leur enfant. » Cela peut également être le cas pour les personnes âgées par exemple à la suite d’un AVC. Attention toutefois dans les démarches, car l’usage du titre de musicothérapeute n’est pas protégé par la législation française. L’une des garanties pour les usagers de s’orienter vers un praticien « sérieux » est de s’assurer qu’il soit titulaire d’un diplôme (Diplôme Universitaire ou Diplôme inscrit au Répertoire national de certification professionnelle).
Lire aussi l'article : "Dramathérapie : utiliser la fiction pour prendre du recul"
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
La musicothérapie s’adresse aussi bien aux nourrissons qu’aux jeunes enfants, adolescents, adultes et personnes âgées. « Nos interventions sont souvent rattachées à des problématiques en lien avec les fonctions cognitives, motrices, et les compétences psycho-sociales d’une personne », explique Maël GRAND. En fonction de la problématique exposée et du projet de soin ou d’accompagnement élaboré, les séances de musicothérapie vont se dérouler dans un cadre individuel ou en groupe. Le musicothérapeute peut alors proposer une musicothérapie « active », reposant sur des dispositifs de travail privilégiant la production sonore et musicale, l’improvisation, la créativité afin de permettre à la personne de s’exprimer, communiquer, de créer des liens tout en accomplissant un travail de structuration identitaire. Il peut aussi privilégier la musicothérapie « réceptive », qui repose sur l’écoute, et fait appel à une association libre et une élaboration psychique.
La finalité du musicothérapeute va, dans tous les cas, être de créer une relation de confiance, de poser un cadre thérapeutique et d’utiliser les effets de la musique pour amener la personne à gagner davantage d’autonomie. Mais attention, la musicothérapie n’a pas une vocation d’animation ou de pédagogie musicale. « La musique est utilisée comme support, comme moyen pour atteindre un objectif mais elle n’est pas une fin en soi », indique Maël GRAND, précisant que le musicothérapeute doit aussi être à l’aise sur différents supports musicaux pour s’adapter aux besoins et à l’appétence des usagers.
Au sein de l’IME où il exerce, Maël Grand travaille en lien avec des adolescents et des jeunes adultes déficients intellectuels et autistes. « Nous recherchons des alternatives afin qu’ils puissent s’exprimer et communiquer », explique-t-il. Avec un adolescent porteur de trisomie par exemple, « je vais l’associer à un groupe de bénéficiaires qui poursuit les mêmes objectifs et avoir recours à la musicothérapie active. Nous allons donc privilégier la production sonore, musicale et l’improvisation. Le fait de jouer ensemble, chacun leur tour, permet de travailler sur le respect de règles pour ensuite transférer les compétences acquises en dehors de la séance de musicothérapie. »
Cette approche complémentaire peut aussi être utilisée dans le cadre de protocoles sur la gestion de la douleur et la diminution du ressenti douloureux ou encore pour travailler sur les fonctions motrices, par exemple sur des schémas de marche pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. « En psychiatrie, le musicothérapeute peut utiliser la musicothérapie réceptive pour organiser une séance d’écoute musicale avec les usagers, qui vont ensuite échanger lors d’un groupe de parole sur ce que cela leur a évoqué, ce qu’ils ont ressenti et ainsi permettre d’analyser leurs émotions », fait savoir Maël GRAND.
Au sein d’une institution, le musicothérapeute travaille généralement sur prescription médicale ou sur indication d’une équipe pluriprofessionnelle. « Nous nous inscrivons dans une dynamique de soins et dans un projet individuel d’accompagnement élaboré en pluridisciplinarité », indique-t-il.
Des objectifs à atteindre sont identifiés tout comme les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. La musicothérapie peut être l’un d’eux.
En libéral, la relation avec la personne se noue différemment. « Souvent, ce sont des parents qui sollicitent le musicothérapeute pour un suivi supplémentaire de leur enfant en parallèle de l’orthophoniste ou du psychologue, souligne Maël GRAND. Ils cherchent un renforcement des modalités proposées à leur enfant. » Cela peut également être le cas pour les personnes âgées par exemple à la suite d’un AVC. Attention toutefois dans les démarches, car l’usage du titre de musicothérapeute n’est pas protégé par la législation française. L’une des garanties pour les usagers de s’orienter vers un praticien « sérieux » est de s’assurer qu’il soit titulaire d’un diplôme (Diplôme Universitaire ou Diplôme inscrit au Répertoire national de certification professionnelle).
Lire aussi l'article : "Dramathérapie : utiliser la fiction pour prendre du recul"
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
La musicothérapie s’adresse aussi bien aux nourrissons qu’aux jeunes enfants, adolescents, adultes et personnes âgées. « Nos interventions sont souvent rattachées à des problématiques en lien avec les fonctions cognitives, motrices, et les compétences psycho-sociales d’une personne », explique Maël GRAND. En fonction de la problématique exposée et du projet de soin ou d’accompagnement élaboré, les séances de musicothérapie vont se dérouler dans un cadre individuel ou en groupe. Le musicothérapeute peut alors proposer une musicothérapie « active », reposant sur des dispositifs de travail privilégiant la production sonore et musicale, l’improvisation, la créativité afin de permettre à la personne de s’exprimer, communiquer, de créer des liens tout en accomplissant un travail de structuration identitaire. Il peut aussi privilégier la musicothérapie « réceptive », qui repose sur l’écoute, et fait appel à une association libre et une élaboration psychique.
La finalité du musicothérapeute va, dans tous les cas, être de créer une relation de confiance, de poser un cadre thérapeutique et d’utiliser les effets de la musique pour amener la personne à gagner davantage d’autonomie. Mais attention, la musicothérapie n’a pas une vocation d’animation ou de pédagogie musicale. « La musique est utilisée comme support, comme moyen pour atteindre un objectif mais elle n’est pas une fin en soi », indique Maël GRAND, précisant que le musicothérapeute doit aussi être à l’aise sur différents supports musicaux pour s’adapter aux besoins et à l’appétence des usagers.
Au sein de l’IME où il exerce, Maël Grand travaille en lien avec des adolescents et des jeunes adultes déficients intellectuels et autistes. « Nous recherchons des alternatives afin qu’ils puissent s’exprimer et communiquer », explique-t-il. Avec un adolescent porteur de trisomie par exemple, « je vais l’associer à un groupe de bénéficiaires qui poursuit les mêmes objectifs et avoir recours à la musicothérapie active. Nous allons donc privilégier la production sonore, musicale et l’improvisation. Le fait de jouer ensemble, chacun leur tour, permet de travailler sur le respect de règles pour ensuite transférer les compétences acquises en dehors de la séance de musicothérapie. »
Cette approche complémentaire peut aussi être utilisée dans le cadre de protocoles sur la gestion de la douleur et la diminution du ressenti douloureux ou encore pour travailler sur les fonctions motrices, par exemple sur des schémas de marche pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. « En psychiatrie, le musicothérapeute peut utiliser la musicothérapie réceptive pour organiser une séance d’écoute musicale avec les usagers, qui vont ensuite échanger lors d’un groupe de parole sur ce que cela leur a évoqué, ce qu’ils ont ressenti et ainsi permettre d’analyser leurs émotions », fait savoir Maël GRAND.
Au sein d’une institution, le musicothérapeute travaille généralement sur prescription médicale ou sur indication d’une équipe pluriprofessionnelle. « Nous nous inscrivons dans une dynamique de soins et dans un projet individuel d’accompagnement élaboré en pluridisciplinarité », indique-t-il.
Des objectifs à atteindre sont identifiés tout comme les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. La musicothérapie peut être l’un d’eux.
En libéral, la relation avec la personne se noue différemment. « Souvent, ce sont des parents qui sollicitent le musicothérapeute pour un suivi supplémentaire de leur enfant en parallèle de l’orthophoniste ou du psychologue, souligne Maël GRAND. Ils cherchent un renforcement des modalités proposées à leur enfant. » Cela peut également être le cas pour les personnes âgées par exemple à la suite d’un AVC. Attention toutefois dans les démarches, car l’usage du titre de musicothérapeute n’est pas protégé par la législation française. L’une des garanties pour les usagers de s’orienter vers un praticien « sérieux » est de s’assurer qu’il soit titulaire d’un diplôme (Diplôme Universitaire ou Diplôme inscrit au Répertoire national de certification professionnelle).
Lire aussi l'article : "Dramathérapie : utiliser la fiction pour prendre du recul"
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
La musicothérapie s’adresse aussi bien aux nourrissons qu’aux jeunes enfants, adolescents, adultes et personnes âgées. « Nos interventions sont souvent rattachées à des problématiques en lien avec les fonctions cognitives, motrices, et les compétences psycho-sociales d’une personne », explique Maël GRAND. En fonction de la problématique exposée et du projet de soin ou d’accompagnement élaboré, les séances de musicothérapie vont se dérouler dans un cadre individuel ou en groupe. Le musicothérapeute peut alors proposer une musicothérapie « active », reposant sur des dispositifs de travail privilégiant la production sonore et musicale, l’improvisation, la créativité afin de permettre à la personne de s’exprimer, communiquer, de créer des liens tout en accomplissant un travail de structuration identitaire. Il peut aussi privilégier la musicothérapie « réceptive », qui repose sur l’écoute, et fait appel à une association libre et une élaboration psychique.
La finalité du musicothérapeute va, dans tous les cas, être de créer une relation de confiance, de poser un cadre thérapeutique et d’utiliser les effets de la musique pour amener la personne à gagner davantage d’autonomie. Mais attention, la musicothérapie n’a pas une vocation d’animation ou de pédagogie musicale. « La musique est utilisée comme support, comme moyen pour atteindre un objectif mais elle n’est pas une fin en soi », indique Maël GRAND, précisant que le musicothérapeute doit aussi être à l’aise sur différents supports musicaux pour s’adapter aux besoins et à l’appétence des usagers.
Au sein de l’IME où il exerce, Maël Grand travaille en lien avec des adolescents et des jeunes adultes déficients intellectuels et autistes. « Nous recherchons des alternatives afin qu’ils puissent s’exprimer et communiquer », explique-t-il. Avec un adolescent porteur de trisomie par exemple, « je vais l’associer à un groupe de bénéficiaires qui poursuit les mêmes objectifs et avoir recours à la musicothérapie active. Nous allons donc privilégier la production sonore, musicale et l’improvisation. Le fait de jouer ensemble, chacun leur tour, permet de travailler sur le respect de règles pour ensuite transférer les compétences acquises en dehors de la séance de musicothérapie. »
Cette approche complémentaire peut aussi être utilisée dans le cadre de protocoles sur la gestion de la douleur et la diminution du ressenti douloureux ou encore pour travailler sur les fonctions motrices, par exemple sur des schémas de marche pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. « En psychiatrie, le musicothérapeute peut utiliser la musicothérapie réceptive pour organiser une séance d’écoute musicale avec les usagers, qui vont ensuite échanger lors d’un groupe de parole sur ce que cela leur a évoqué, ce qu’ils ont ressenti et ainsi permettre d’analyser leurs émotions », fait savoir Maël GRAND.
Au sein d’une institution, le musicothérapeute travaille généralement sur prescription médicale ou sur indication d’une équipe pluriprofessionnelle. « Nous nous inscrivons dans une dynamique de soins et dans un projet individuel d’accompagnement élaboré en pluridisciplinarité », indique-t-il.
Des objectifs à atteindre sont identifiés tout comme les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. La musicothérapie peut être l’un d’eux.
En libéral, la relation avec la personne se noue différemment. « Souvent, ce sont des parents qui sollicitent le musicothérapeute pour un suivi supplémentaire de leur enfant en parallèle de l’orthophoniste ou du psychologue, souligne Maël GRAND. Ils cherchent un renforcement des modalités proposées à leur enfant. » Cela peut également être le cas pour les personnes âgées par exemple à la suite d’un AVC. Attention toutefois dans les démarches, car l’usage du titre de musicothérapeute n’est pas protégé par la législation française. L’une des garanties pour les usagers de s’orienter vers un praticien « sérieux » est de s’assurer qu’il soit titulaire d’un diplôme (Diplôme Universitaire ou Diplôme inscrit au Répertoire national de certification professionnelle).
Lire aussi l'article : "Dramathérapie : utiliser la fiction pour prendre du recul"
En institution ou en libéral, la musicothérapie utilise la musique comme un moyen de répondre aux besoins des usagers, en complémentarité d’une prise en charge médicale. Quel est son champ d’intervention ?
Mots clés : Musicothérapie - Art-thérapies - Santé - Bien-être
La musicothérapie s’inscrit dans le champ des médecines complémentaires et peut se définir comme « une pratique de soin, de relation d’aide, d’accompagnement, de soutien ou de rééducation, utilisant le son et la musique, sous toutes leurs formes, comme moyen d’expression, de communication, de structuration et d’analyse de la relation. Elle s’adresse à des personnes présentant des souffrances ou des difficultés liées à des troubles (psychiques, sensoriels, physiques, neurologiques…), ou en difficulté psycho-sociale ou développementale » (Fédération Française de Musicothérapie). « Il est important de retenir que cette discipline s’inscrit toujours en complémentarité d’une prise en charge médicale, rappelle Maël GRAND, musicothérapeute au sein d’un Institut médico-éducatif (IME) sur l’Île de la Réunion. Ce lien avec la médecine conventionnelle est essentiel. »
La musicothérapie s’adresse aussi bien aux nourrissons qu’aux jeunes enfants, adolescents, adultes et personnes âgées. « Nos interventions sont souvent rattachées à des problématiques en lien avec les fonctions cognitives, motrices, et les compétences psycho-sociales d’une personne », explique Maël GRAND. En fonction de la problématique exposée et du projet de soin ou d’accompagnement élaboré, les séances de musicothérapie vont se dérouler dans un cadre individuel ou en groupe. Le musicothérapeute peut alors proposer une musicothérapie « active », reposant sur des dispositifs de travail privilégiant la production sonore et musicale, l’improvisation, la créativité afin de permettre à la personne de s’exprimer, communiquer, de créer des liens tout en accomplissant un travail de structuration identitaire. Il peut aussi privilégier la musicothérapie « réceptive », qui repose sur l’écoute, et fait appel à une association libre et une élaboration psychique.
La finalité du musicothérapeute va, dans tous les cas, être de créer une relation de confiance, de poser un cadre thérapeutique et d’utiliser les effets de la musique pour amener la personne à gagner davantage d’autonomie. Mais attention, la musicothérapie n’a pas une vocation d’animation ou de pédagogie musicale. « La musique est utilisée comme support, comme moyen pour atteindre un objectif mais elle n’est pas une fin en soi », indique Maël GRAND, précisant que le musicothérapeute doit aussi être à l’aise sur différents supports musicaux pour s’adapter aux besoins et à l’appétence des usagers.
Au sein de l’IME où il exerce, Maël Grand travaille en lien avec des adolescents et des jeunes adultes déficients intellectuels et autistes. « Nous recherchons des alternatives afin qu’ils puissent s’exprimer et communiquer », explique-t-il. Avec un adolescent porteur de trisomie par exemple, « je vais l’associer à un groupe de bénéficiaires qui poursuit les mêmes objectifs et avoir recours à la musicothérapie active. Nous allons donc privilégier la production sonore, musicale et l’improvisation. Le fait de jouer ensemble, chacun leur tour, permet de travailler sur le respect de règles pour ensuite transférer les compétences acquises en dehors de la séance de musicothérapie. »
Cette approche complémentaire peut aussi être utilisée dans le cadre de protocoles sur la gestion de la douleur et la diminution du ressenti douloureux ou encore pour travailler sur les fonctions motrices, par exemple sur des schémas de marche pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. « En psychiatrie, le musicothérapeute peut utiliser la musicothérapie réceptive pour organiser une séance d’écoute musicale avec les usagers, qui vont ensuite échanger lors d’un groupe de parole sur ce que cela leur a évoqué, ce qu’ils ont ressenti et ainsi permettre d’analyser leurs émotions », fait savoir Maël GRAND.
Au sein d’une institution, le musicothérapeute travaille généralement sur prescription médicale ou sur indication d’une équipe pluriprofessionnelle. « Nous nous inscrivons dans une dynamique de soins et dans un projet individuel d’accompagnement élaboré en pluridisciplinarité », indique-t-il.
Des objectifs à atteindre sont identifiés tout comme les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. La musicothérapie peut être l’un d’eux.
En libéral, la relation avec la personne se noue différemment. « Souvent, ce sont des parents qui sollicitent le musicothérapeute pour un suivi supplémentaire de leur enfant en parallèle de l’orthophoniste ou du psychologue, souligne Maël GRAND. Ils cherchent un renforcement des modalités proposées à leur enfant. » Cela peut également être le cas pour les personnes âgées par exemple à la suite d’un AVC. Attention toutefois dans les démarches, car l’usage du titre de musicothérapeute n’est pas protégé par la législation française. L’une des garanties pour les usagers de s’orienter vers un praticien « sérieux » est de s’assurer qu’il soit titulaire d’un diplôme (Diplôme Universitaire ou Diplôme inscrit au Répertoire national de certification professionnelle).
Lire aussi l'article : "Dramathérapie : utiliser la fiction pour prendre du recul"