Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Avec la dramathérapie, les personnes s’engagent dans un travail sur soi, pouvant se pratiquer de manière individuelle ou en groupe. « L’art-thérapeute va faciliter la création, en utilisant l’apprentissage, l’introspection, le lien social, afin de permettre aux personnes de se dépasser, de s’entraîner et d’être en relation », indique-t-elle. La dramathérapie permet de trouver la ressource en soi, afin d’aller mieux, puisque « jouer » offre une prise de recul et l’expérimentation des changements que l’on souhaite pour soi. « Cela permet de mener un travail cathartique et de lâcher les émotions », ajoute Viviane SERON. L’objectif est de passer par la fiction pour prendre du recul et aborder de manière détournée des aspects de sa vie, de ses problématiques à travers le personnage. « Dans l’imaginaire, on s’entraîne à voir ce que l’on veut pour soi, dans sa relation à l’autre et au monde », indique-t-elle.
Comme pour toutes les thérapies, l’obtention de résultats prend du temps. Pour le travail en groupe, six à huit personnes sont réunies au cours de séances d’environ 1h30 et travaillent des objectifs individuels identifiés avec l’art-thérapeute. En médecine intégrative et dans le modèle de la dramathérapie intégrative, « les séances se déroulent autour d’un temps d’accueil, afin de ″faire groupe″, puis d’un temps de travail corporel pour s’ouvrir progressivement à la créativité par le corps puis l’imaginaire, explique la dramathérapeute. S’ensuit une période d’improvisation au cours de laquelle la spontanéité de chacun s’exprime tout comme la mise en action des émotions. » La séance se termine par un travail d’analyse de chacun, devant le groupe, pour obtenir du soutien. « Les séances sont très ludiques, avec beaucoup de joie et de rire, assure-t-elle. Le travail sur soi est agréable. » Il est également possible de pratiquer la dramathérapie en individuel dans des séances adaptées à chaque cas particulier.
Les différentes disciplines composant les art-thérapies sont dispensées par des professionnels généralement spécialisés dans une, voire deux pratiques, « car ils doivent être formés et pratiquer la discipline en question », précise Viviane SERON. Généralement, les art-thérapeutes suivent un Diplôme Universitaire, Master 2 en art-thérapie, accessible après une licence, ou sont formés dans une école reconnue. « Outre la formation, pour exercer l’une des art-thérapies, il faut pratiquer son art de manière régulière et être engagé dans une démarche de connaissance de soi supervisée par un professionnel, précise Viviane SERON. Il faut en effet connaître le processus pour pouvoir le transmettre et en faire profiter quelqu’un d’autre. » En France, il n’est cependant pas possible d’imposer aux thérapeutes d’avoir effectué ce travail sur soi, « même si cela fait partie des enjeux éthiques de nos métiers », conclut-elle.
Lire aussi l'article : "Les art-thérapies : une alternative à la psychothérapie?"
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Avec la dramathérapie, les personnes s’engagent dans un travail sur soi, pouvant se pratiquer de manière individuelle ou en groupe. « L’art-thérapeute va faciliter la création, en utilisant l’apprentissage, l’introspection, le lien social, afin de permettre aux personnes de se dépasser, de s’entraîner et d’être en relation », indique-t-elle. La dramathérapie permet de trouver la ressource en soi, afin d’aller mieux, puisque « jouer » offre une prise de recul et l’expérimentation des changements que l’on souhaite pour soi. « Cela permet de mener un travail cathartique et de lâcher les émotions », ajoute Viviane SERON. L’objectif est de passer par la fiction pour prendre du recul et aborder de manière détournée des aspects de sa vie, de ses problématiques à travers le personnage. « Dans l’imaginaire, on s’entraîne à voir ce que l’on veut pour soi, dans sa relation à l’autre et au monde », indique-t-elle.
Comme pour toutes les thérapies, l’obtention de résultats prend du temps. Pour le travail en groupe, six à huit personnes sont réunies au cours de séances d’environ 1h30 et travaillent des objectifs individuels identifiés avec l’art-thérapeute. En médecine intégrative et dans le modèle de la dramathérapie intégrative, « les séances se déroulent autour d’un temps d’accueil, afin de ″faire groupe″, puis d’un temps de travail corporel pour s’ouvrir progressivement à la créativité par le corps puis l’imaginaire, explique la dramathérapeute. S’ensuit une période d’improvisation au cours de laquelle la spontanéité de chacun s’exprime tout comme la mise en action des émotions. » La séance se termine par un travail d’analyse de chacun, devant le groupe, pour obtenir du soutien. « Les séances sont très ludiques, avec beaucoup de joie et de rire, assure-t-elle. Le travail sur soi est agréable. » Il est également possible de pratiquer la dramathérapie en individuel dans des séances adaptées à chaque cas particulier.
Les différentes disciplines composant les art-thérapies sont dispensées par des professionnels généralement spécialisés dans une, voire deux pratiques, « car ils doivent être formés et pratiquer la discipline en question », précise Viviane SERON. Généralement, les art-thérapeutes suivent un Diplôme Universitaire, Master 2 en art-thérapie, accessible après une licence, ou sont formés dans une école reconnue. « Outre la formation, pour exercer l’une des art-thérapies, il faut pratiquer son art de manière régulière et être engagé dans une démarche de connaissance de soi supervisée par un professionnel, précise Viviane SERON. Il faut en effet connaître le processus pour pouvoir le transmettre et en faire profiter quelqu’un d’autre. » En France, il n’est cependant pas possible d’imposer aux thérapeutes d’avoir effectué ce travail sur soi, « même si cela fait partie des enjeux éthiques de nos métiers », conclut-elle.
Lire aussi l'article : "Les art-thérapies : une alternative à la psychothérapie?"
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Avec la dramathérapie, les personnes s’engagent dans un travail sur soi, pouvant se pratiquer de manière individuelle ou en groupe. « L’art-thérapeute va faciliter la création, en utilisant l’apprentissage, l’introspection, le lien social, afin de permettre aux personnes de se dépasser, de s’entraîner et d’être en relation », indique-t-elle. La dramathérapie permet de trouver la ressource en soi, afin d’aller mieux, puisque « jouer » offre une prise de recul et l’expérimentation des changements que l’on souhaite pour soi. « Cela permet de mener un travail cathartique et de lâcher les émotions », ajoute Viviane SERON. L’objectif est de passer par la fiction pour prendre du recul et aborder de manière détournée des aspects de sa vie, de ses problématiques à travers le personnage. « Dans l’imaginaire, on s’entraîne à voir ce que l’on veut pour soi, dans sa relation à l’autre et au monde », indique-t-elle.
Comme pour toutes les thérapies, l’obtention de résultats prend du temps. Pour le travail en groupe, six à huit personnes sont réunies au cours de séances d’environ 1h30 et travaillent des objectifs individuels identifiés avec l’art-thérapeute. En médecine intégrative et dans le modèle de la dramathérapie intégrative, « les séances se déroulent autour d’un temps d’accueil, afin de ″faire groupe″, puis d’un temps de travail corporel pour s’ouvrir progressivement à la créativité par le corps puis l’imaginaire, explique la dramathérapeute. S’ensuit une période d’improvisation au cours de laquelle la spontanéité de chacun s’exprime tout comme la mise en action des émotions. » La séance se termine par un travail d’analyse de chacun, devant le groupe, pour obtenir du soutien. « Les séances sont très ludiques, avec beaucoup de joie et de rire, assure-t-elle. Le travail sur soi est agréable. » Il est également possible de pratiquer la dramathérapie en individuel dans des séances adaptées à chaque cas particulier.
Les différentes disciplines composant les art-thérapies sont dispensées par des professionnels généralement spécialisés dans une, voire deux pratiques, « car ils doivent être formés et pratiquer la discipline en question », précise Viviane SERON. Généralement, les art-thérapeutes suivent un Diplôme Universitaire, Master 2 en art-thérapie, accessible après une licence, ou sont formés dans une école reconnue. « Outre la formation, pour exercer l’une des art-thérapies, il faut pratiquer son art de manière régulière et être engagé dans une démarche de connaissance de soi supervisée par un professionnel, précise Viviane SERON. Il faut en effet connaître le processus pour pouvoir le transmettre et en faire profiter quelqu’un d’autre. » En France, il n’est cependant pas possible d’imposer aux thérapeutes d’avoir effectué ce travail sur soi, « même si cela fait partie des enjeux éthiques de nos métiers », conclut-elle.
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Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Avec la dramathérapie, les personnes s’engagent dans un travail sur soi, pouvant se pratiquer de manière individuelle ou en groupe. « L’art-thérapeute va faciliter la création, en utilisant l’apprentissage, l’introspection, le lien social, afin de permettre aux personnes de se dépasser, de s’entraîner et d’être en relation », indique-t-elle. La dramathérapie permet de trouver la ressource en soi, afin d’aller mieux, puisque « jouer » offre une prise de recul et l’expérimentation des changements que l’on souhaite pour soi. « Cela permet de mener un travail cathartique et de lâcher les émotions », ajoute Viviane SERON. L’objectif est de passer par la fiction pour prendre du recul et aborder de manière détournée des aspects de sa vie, de ses problématiques à travers le personnage. « Dans l’imaginaire, on s’entraîne à voir ce que l’on veut pour soi, dans sa relation à l’autre et au monde », indique-t-elle.
Comme pour toutes les thérapies, l’obtention de résultats prend du temps. Pour le travail en groupe, six à huit personnes sont réunies au cours de séances d’environ 1h30 et travaillent des objectifs individuels identifiés avec l’art-thérapeute. En médecine intégrative et dans le modèle de la dramathérapie intégrative, « les séances se déroulent autour d’un temps d’accueil, afin de ″faire groupe″, puis d’un temps de travail corporel pour s’ouvrir progressivement à la créativité par le corps puis l’imaginaire, explique la dramathérapeute. S’ensuit une période d’improvisation au cours de laquelle la spontanéité de chacun s’exprime tout comme la mise en action des émotions. » La séance se termine par un travail d’analyse de chacun, devant le groupe, pour obtenir du soutien. « Les séances sont très ludiques, avec beaucoup de joie et de rire, assure-t-elle. Le travail sur soi est agréable. » Il est également possible de pratiquer la dramathérapie en individuel dans des séances adaptées à chaque cas particulier.
Les différentes disciplines composant les art-thérapies sont dispensées par des professionnels généralement spécialisés dans une, voire deux pratiques, « car ils doivent être formés et pratiquer la discipline en question », précise Viviane SERON. Généralement, les art-thérapeutes suivent un Diplôme Universitaire, Master 2 en art-thérapie, accessible après une licence, ou sont formés dans une école reconnue. « Outre la formation, pour exercer l’une des art-thérapies, il faut pratiquer son art de manière régulière et être engagé dans une démarche de connaissance de soi supervisée par un professionnel, précise Viviane SERON. Il faut en effet connaître le processus pour pouvoir le transmettre et en faire profiter quelqu’un d’autre. » En France, il n’est cependant pas possible d’imposer aux thérapeutes d’avoir effectué ce travail sur soi, « même si cela fait partie des enjeux éthiques de nos métiers », conclut-elle.
Lire aussi l'article : "Les art-thérapies : une alternative à la psychothérapie?"
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Avec la dramathérapie, les personnes s’engagent dans un travail sur soi, pouvant se pratiquer de manière individuelle ou en groupe. « L’art-thérapeute va faciliter la création, en utilisant l’apprentissage, l’introspection, le lien social, afin de permettre aux personnes de se dépasser, de s’entraîner et d’être en relation », indique-t-elle. La dramathérapie permet de trouver la ressource en soi, afin d’aller mieux, puisque « jouer » offre une prise de recul et l’expérimentation des changements que l’on souhaite pour soi. « Cela permet de mener un travail cathartique et de lâcher les émotions », ajoute Viviane SERON. L’objectif est de passer par la fiction pour prendre du recul et aborder de manière détournée des aspects de sa vie, de ses problématiques à travers le personnage. « Dans l’imaginaire, on s’entraîne à voir ce que l’on veut pour soi, dans sa relation à l’autre et au monde », indique-t-elle.
Comme pour toutes les thérapies, l’obtention de résultats prend du temps. Pour le travail en groupe, six à huit personnes sont réunies au cours de séances d’environ 1h30 et travaillent des objectifs individuels identifiés avec l’art-thérapeute. En médecine intégrative et dans le modèle de la dramathérapie intégrative, « les séances se déroulent autour d’un temps d’accueil, afin de ″faire groupe″, puis d’un temps de travail corporel pour s’ouvrir progressivement à la créativité par le corps puis l’imaginaire, explique la dramathérapeute. S’ensuit une période d’improvisation au cours de laquelle la spontanéité de chacun s’exprime tout comme la mise en action des émotions. » La séance se termine par un travail d’analyse de chacun, devant le groupe, pour obtenir du soutien. « Les séances sont très ludiques, avec beaucoup de joie et de rire, assure-t-elle. Le travail sur soi est agréable. » Il est également possible de pratiquer la dramathérapie en individuel dans des séances adaptées à chaque cas particulier.
Les différentes disciplines composant les art-thérapies sont dispensées par des professionnels généralement spécialisés dans une, voire deux pratiques, « car ils doivent être formés et pratiquer la discipline en question », précise Viviane SERON. Généralement, les art-thérapeutes suivent un Diplôme Universitaire, Master 2 en art-thérapie, accessible après une licence, ou sont formés dans une école reconnue. « Outre la formation, pour exercer l’une des art-thérapies, il faut pratiquer son art de manière régulière et être engagé dans une démarche de connaissance de soi supervisée par un professionnel, précise Viviane SERON. Il faut en effet connaître le processus pour pouvoir le transmettre et en faire profiter quelqu’un d’autre. » En France, il n’est cependant pas possible d’imposer aux thérapeutes d’avoir effectué ce travail sur soi, « même si cela fait partie des enjeux éthiques de nos métiers », conclut-elle.
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Au même titre que la musicothérapie, la danse thérapie, la danse mouvement thérapie et l’art-thérapie à médiation plastique, la dramathérapie est l’une des composantes des art-thérapies.
Mots clés : Dramathérapie - Art-thérapies - Médecine intégrative
La dramathérapie utilise l’action dramatique, à savoir le théâtre au sens large, afin d’accompagner dans un cadre institutionnel, les personnes souffrant de troubles psychiques (TSA, trauma, addictions…), de handicaps physiques et de maladies chroniques. Elle s’adresse également aux enfants, adolescents et adultes traversant une phase difficile comme un deuil, un burn out ou encore une maladie chronique. Dans ce cadre, « nous pouvons utiliser des textes, l’écriture, la représentation scénique, le travail de préparation du comédien, les jeux, la scénographie ou encore les costumes, énumère Viviane SERON, dramathérapeute et présidente de l’association nationale de dramathérapie. Mais généralement, on se focalise sur le jeu de rôle et les techniques projectives. On est dans une approche active, expérientielle, dans laquelle on retrouve cette capacité de mobiliser le corps et la psyché. ».
En outre, la dramathérapie s'inscrit dans le champ des art-thérapies mobilisées en médecine intégrative.
Avec la dramathérapie, les personnes s’engagent dans un travail sur soi, pouvant se pratiquer de manière individuelle ou en groupe. « L’art-thérapeute va faciliter la création, en utilisant l’apprentissage, l’introspection, le lien social, afin de permettre aux personnes de se dépasser, de s’entraîner et d’être en relation », indique-t-elle. La dramathérapie permet de trouver la ressource en soi, afin d’aller mieux, puisque « jouer » offre une prise de recul et l’expérimentation des changements que l’on souhaite pour soi. « Cela permet de mener un travail cathartique et de lâcher les émotions », ajoute Viviane SERON. L’objectif est de passer par la fiction pour prendre du recul et aborder de manière détournée des aspects de sa vie, de ses problématiques à travers le personnage. « Dans l’imaginaire, on s’entraîne à voir ce que l’on veut pour soi, dans sa relation à l’autre et au monde », indique-t-elle.
Comme pour toutes les thérapies, l’obtention de résultats prend du temps. Pour le travail en groupe, six à huit personnes sont réunies au cours de séances d’environ 1h30 et travaillent des objectifs individuels identifiés avec l’art-thérapeute. En médecine intégrative et dans le modèle de la dramathérapie intégrative, « les séances se déroulent autour d’un temps d’accueil, afin de ″faire groupe″, puis d’un temps de travail corporel pour s’ouvrir progressivement à la créativité par le corps puis l’imaginaire, explique la dramathérapeute. S’ensuit une période d’improvisation au cours de laquelle la spontanéité de chacun s’exprime tout comme la mise en action des émotions. » La séance se termine par un travail d’analyse de chacun, devant le groupe, pour obtenir du soutien. « Les séances sont très ludiques, avec beaucoup de joie et de rire, assure-t-elle. Le travail sur soi est agréable. » Il est également possible de pratiquer la dramathérapie en individuel dans des séances adaptées à chaque cas particulier.
Les différentes disciplines composant les art-thérapies sont dispensées par des professionnels généralement spécialisés dans une, voire deux pratiques, « car ils doivent être formés et pratiquer la discipline en question », précise Viviane SERON. Généralement, les art-thérapeutes suivent un Diplôme Universitaire, Master 2 en art-thérapie, accessible après une licence, ou sont formés dans une école reconnue. « Outre la formation, pour exercer l’une des art-thérapies, il faut pratiquer son art de manière régulière et être engagé dans une démarche de connaissance de soi supervisée par un professionnel, précise Viviane SERON. Il faut en effet connaître le processus pour pouvoir le transmettre et en faire profiter quelqu’un d’autre. » En France, il n’est cependant pas possible d’imposer aux thérapeutes d’avoir effectué ce travail sur soi, « même si cela fait partie des enjeux éthiques de nos métiers », conclut-elle.
Lire aussi l'article : "Les art-thérapies : une alternative à la psychothérapie?"