Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Si le yoga est généralement associé au bien-être, il est également souvent rattaché à l'image des postures. En réalité, cette approche philosophique ne constitue que l’un des aspects du yoga qui s’associe à la pratique posturale, à la respiration et la méditation. L’approche posturale offre un triple effet à la personne. Tout d’abord sur le plan physique et physiologique, les postures ont vocation à travailler sur les systèmes locomoteur, circulatoire, respiratoire, hormonal, nerveux, digestif, etc. Puis, sur le plan mental, pour plus de concentration, de sérénité et une meilleure gestion des émotions. Enfin, sur le plan philosophique, pour accompagner toutes les démarches et approches, quelles que soient les convictions de chacun.
Dans son approche globale, le yoga s’adresse à tous. « Les personnes qui n’ont pas nécessairement de connaissances sur l’approche philosophique du yoga ou sur la culture asiatique, peuvent bien entendu apprendre, car les questionnements soulevés peuvent tous nous concerner », indique Patrice DELFOUR. Concernant l’approche posturale en particulier, « il n’existe pas, en soi, de contre-indication, prévient-il. Le yoga est une pratique adaptative et le maître-mot, pour le professeur, est de s’ajuster aux élèves. » Et de poursuivre : « Il n’est pas médecin, en revanche, il peut proposer des séances tenant compte de l’état de santé des personnes et adapter les postures à leurs conditions physiques. » Le yoga n'a pas pour finalité la recherche de la performance, encore moins les uns par rapport aux autres. « L’objectif est de mettre de la volonté pour que la posture ait un effet sur soi en fonction de nos capacités », précise Patrice DELFOUR.
Au niveau national, il n’existe pas de reconnaissance concernant l’enseignement du yoga. « Cette reconnaissance est difficile à obtenir, regrette-t-il. Nous travaillons avec plusieurs fédérations et écoles, pour la mettre en place et ainsi, être inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Mais l’inscription n’est possible que pour les pratiques professionnalisantes. Or, il est rare de trouver des professeurs qui ne vivent que de leur yoga ». En Suisse par exemple, il existe un statut de yoga-thérapeute dont les séances peuvent être prises en compte par leur sécurité sociale.
Néanmoins, l’Union européenne de yoga (UEY) a défini un programme de 500 heures de cours sur quatre ans, comprenant des enseignements obligatoires en termes d’anatomie, de philosophie, d’études de textes, de structuration d’une séance. « Pour trouver un bon professeur de yoga, il peut être utile de se renseigner sur l’école où il a été formé et pendant combien de temps, conseille Patrice DELFOUR. Car lorsque je découvre des formations de quelques semaines ou de quelques mois, je m’interroge sur la professionnalisation des enseignants. »
En outre, les disciplines du bien-être telles que le yoga confrontent souvent aux enjeux de formations et à l'importance de distinguer la visée thérapeutique et la visée de bien-être.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Si le yoga est généralement associé au bien-être, il est également souvent rattaché à l'image des postures. En réalité, cette approche philosophique ne constitue que l’un des aspects du yoga qui s’associe à la pratique posturale, à la respiration et la méditation. L’approche posturale offre un triple effet à la personne. Tout d’abord sur le plan physique et physiologique, les postures ont vocation à travailler sur les systèmes locomoteur, circulatoire, respiratoire, hormonal, nerveux, digestif, etc. Puis, sur le plan mental, pour plus de concentration, de sérénité et une meilleure gestion des émotions. Enfin, sur le plan philosophique, pour accompagner toutes les démarches et approches, quelles que soient les convictions de chacun.
Dans son approche globale, le yoga s’adresse à tous. « Les personnes qui n’ont pas nécessairement de connaissances sur l’approche philosophique du yoga ou sur la culture asiatique, peuvent bien entendu apprendre, car les questionnements soulevés peuvent tous nous concerner », indique Patrice DELFOUR. Concernant l’approche posturale en particulier, « il n’existe pas, en soi, de contre-indication, prévient-il. Le yoga est une pratique adaptative et le maître-mot, pour le professeur, est de s’ajuster aux élèves. » Et de poursuivre : « Il n’est pas médecin, en revanche, il peut proposer des séances tenant compte de l’état de santé des personnes et adapter les postures à leurs conditions physiques. » Le yoga n'a pas pour finalité la recherche de la performance, encore moins les uns par rapport aux autres. « L’objectif est de mettre de la volonté pour que la posture ait un effet sur soi en fonction de nos capacités », précise Patrice DELFOUR.
Au niveau national, il n’existe pas de reconnaissance concernant l’enseignement du yoga. « Cette reconnaissance est difficile à obtenir, regrette-t-il. Nous travaillons avec plusieurs fédérations et écoles, pour la mettre en place et ainsi, être inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Mais l’inscription n’est possible que pour les pratiques professionnalisantes. Or, il est rare de trouver des professeurs qui ne vivent que de leur yoga ». En Suisse par exemple, il existe un statut de yoga-thérapeute dont les séances peuvent être prises en compte par leur sécurité sociale.
Néanmoins, l’Union européenne de yoga (UEY) a défini un programme de 500 heures de cours sur quatre ans, comprenant des enseignements obligatoires en termes d’anatomie, de philosophie, d’études de textes, de structuration d’une séance. « Pour trouver un bon professeur de yoga, il peut être utile de se renseigner sur l’école où il a été formé et pendant combien de temps, conseille Patrice DELFOUR. Car lorsque je découvre des formations de quelques semaines ou de quelques mois, je m’interroge sur la professionnalisation des enseignants. »
En outre, les disciplines du bien-être telles que le yoga confrontent souvent aux enjeux de formations et à l'importance de distinguer la visée thérapeutique et la visée de bien-être.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Si le yoga est généralement associé au bien-être, il est également souvent rattaché à l'image des postures. En réalité, cette approche philosophique ne constitue que l’un des aspects du yoga qui s’associe à la pratique posturale, à la respiration et la méditation. L’approche posturale offre un triple effet à la personne. Tout d’abord sur le plan physique et physiologique, les postures ont vocation à travailler sur les systèmes locomoteur, circulatoire, respiratoire, hormonal, nerveux, digestif, etc. Puis, sur le plan mental, pour plus de concentration, de sérénité et une meilleure gestion des émotions. Enfin, sur le plan philosophique, pour accompagner toutes les démarches et approches, quelles que soient les convictions de chacun.
Dans son approche globale, le yoga s’adresse à tous. « Les personnes qui n’ont pas nécessairement de connaissances sur l’approche philosophique du yoga ou sur la culture asiatique, peuvent bien entendu apprendre, car les questionnements soulevés peuvent tous nous concerner », indique Patrice DELFOUR. Concernant l’approche posturale en particulier, « il n’existe pas, en soi, de contre-indication, prévient-il. Le yoga est une pratique adaptative et le maître-mot, pour le professeur, est de s’ajuster aux élèves. » Et de poursuivre : « Il n’est pas médecin, en revanche, il peut proposer des séances tenant compte de l’état de santé des personnes et adapter les postures à leurs conditions physiques. » Le yoga n'a pas pour finalité la recherche de la performance, encore moins les uns par rapport aux autres. « L’objectif est de mettre de la volonté pour que la posture ait un effet sur soi en fonction de nos capacités », précise Patrice DELFOUR.
Au niveau national, il n’existe pas de reconnaissance concernant l’enseignement du yoga. « Cette reconnaissance est difficile à obtenir, regrette-t-il. Nous travaillons avec plusieurs fédérations et écoles, pour la mettre en place et ainsi, être inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Mais l’inscription n’est possible que pour les pratiques professionnalisantes. Or, il est rare de trouver des professeurs qui ne vivent que de leur yoga ». En Suisse par exemple, il existe un statut de yoga-thérapeute dont les séances peuvent être prises en compte par leur sécurité sociale.
Néanmoins, l’Union européenne de yoga (UEY) a défini un programme de 500 heures de cours sur quatre ans, comprenant des enseignements obligatoires en termes d’anatomie, de philosophie, d’études de textes, de structuration d’une séance. « Pour trouver un bon professeur de yoga, il peut être utile de se renseigner sur l’école où il a été formé et pendant combien de temps, conseille Patrice DELFOUR. Car lorsque je découvre des formations de quelques semaines ou de quelques mois, je m’interroge sur la professionnalisation des enseignants. »
En outre, les disciplines du bien-être telles que le yoga confrontent souvent aux enjeux de formations et à l'importance de distinguer la visée thérapeutique et la visée de bien-être.
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Si le yoga est généralement associé au bien-être, il est également souvent rattaché à l'image des postures. En réalité, cette approche philosophique ne constitue que l’un des aspects du yoga qui s’associe à la pratique posturale, à la respiration et la méditation. L’approche posturale offre un triple effet à la personne. Tout d’abord sur le plan physique et physiologique, les postures ont vocation à travailler sur les systèmes locomoteur, circulatoire, respiratoire, hormonal, nerveux, digestif, etc. Puis, sur le plan mental, pour plus de concentration, de sérénité et une meilleure gestion des émotions. Enfin, sur le plan philosophique, pour accompagner toutes les démarches et approches, quelles que soient les convictions de chacun.
Dans son approche globale, le yoga s’adresse à tous. « Les personnes qui n’ont pas nécessairement de connaissances sur l’approche philosophique du yoga ou sur la culture asiatique, peuvent bien entendu apprendre, car les questionnements soulevés peuvent tous nous concerner », indique Patrice DELFOUR. Concernant l’approche posturale en particulier, « il n’existe pas, en soi, de contre-indication, prévient-il. Le yoga est une pratique adaptative et le maître-mot, pour le professeur, est de s’ajuster aux élèves. » Et de poursuivre : « Il n’est pas médecin, en revanche, il peut proposer des séances tenant compte de l’état de santé des personnes et adapter les postures à leurs conditions physiques. » Le yoga n'a pas pour finalité la recherche de la performance, encore moins les uns par rapport aux autres. « L’objectif est de mettre de la volonté pour que la posture ait un effet sur soi en fonction de nos capacités », précise Patrice DELFOUR.
Au niveau national, il n’existe pas de reconnaissance concernant l’enseignement du yoga. « Cette reconnaissance est difficile à obtenir, regrette-t-il. Nous travaillons avec plusieurs fédérations et écoles, pour la mettre en place et ainsi, être inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Mais l’inscription n’est possible que pour les pratiques professionnalisantes. Or, il est rare de trouver des professeurs qui ne vivent que de leur yoga ». En Suisse par exemple, il existe un statut de yoga-thérapeute dont les séances peuvent être prises en compte par leur sécurité sociale.
Néanmoins, l’Union européenne de yoga (UEY) a défini un programme de 500 heures de cours sur quatre ans, comprenant des enseignements obligatoires en termes d’anatomie, de philosophie, d’études de textes, de structuration d’une séance. « Pour trouver un bon professeur de yoga, il peut être utile de se renseigner sur l’école où il a été formé et pendant combien de temps, conseille Patrice DELFOUR. Car lorsque je découvre des formations de quelques semaines ou de quelques mois, je m’interroge sur la professionnalisation des enseignants. »
En outre, les disciplines du bien-être telles que le yoga confrontent souvent aux enjeux de formations et à l'importance de distinguer la visée thérapeutique et la visée de bien-être.
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Si le yoga est généralement associé au bien-être, il est également souvent rattaché à l'image des postures. En réalité, cette approche philosophique ne constitue que l’un des aspects du yoga qui s’associe à la pratique posturale, à la respiration et la méditation. L’approche posturale offre un triple effet à la personne. Tout d’abord sur le plan physique et physiologique, les postures ont vocation à travailler sur les systèmes locomoteur, circulatoire, respiratoire, hormonal, nerveux, digestif, etc. Puis, sur le plan mental, pour plus de concentration, de sérénité et une meilleure gestion des émotions. Enfin, sur le plan philosophique, pour accompagner toutes les démarches et approches, quelles que soient les convictions de chacun.
Dans son approche globale, le yoga s’adresse à tous. « Les personnes qui n’ont pas nécessairement de connaissances sur l’approche philosophique du yoga ou sur la culture asiatique, peuvent bien entendu apprendre, car les questionnements soulevés peuvent tous nous concerner », indique Patrice DELFOUR. Concernant l’approche posturale en particulier, « il n’existe pas, en soi, de contre-indication, prévient-il. Le yoga est une pratique adaptative et le maître-mot, pour le professeur, est de s’ajuster aux élèves. » Et de poursuivre : « Il n’est pas médecin, en revanche, il peut proposer des séances tenant compte de l’état de santé des personnes et adapter les postures à leurs conditions physiques. » Le yoga n'a pas pour finalité la recherche de la performance, encore moins les uns par rapport aux autres. « L’objectif est de mettre de la volonté pour que la posture ait un effet sur soi en fonction de nos capacités », précise Patrice DELFOUR.
Au niveau national, il n’existe pas de reconnaissance concernant l’enseignement du yoga. « Cette reconnaissance est difficile à obtenir, regrette-t-il. Nous travaillons avec plusieurs fédérations et écoles, pour la mettre en place et ainsi, être inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Mais l’inscription n’est possible que pour les pratiques professionnalisantes. Or, il est rare de trouver des professeurs qui ne vivent que de leur yoga ». En Suisse par exemple, il existe un statut de yoga-thérapeute dont les séances peuvent être prises en compte par leur sécurité sociale.
Néanmoins, l’Union européenne de yoga (UEY) a défini un programme de 500 heures de cours sur quatre ans, comprenant des enseignements obligatoires en termes d’anatomie, de philosophie, d’études de textes, de structuration d’une séance. « Pour trouver un bon professeur de yoga, il peut être utile de se renseigner sur l’école où il a été formé et pendant combien de temps, conseille Patrice DELFOUR. Car lorsque je découvre des formations de quelques semaines ou de quelques mois, je m’interroge sur la professionnalisation des enseignants. »
En outre, les disciplines du bien-être telles que le yoga confrontent souvent aux enjeux de formations et à l'importance de distinguer la visée thérapeutique et la visée de bien-être.
Le yoga est une pratique mêlant philosophie, postures et exercices de respiration, ayant pour finalité la recherche d’un bien-être physique et mental. Chacun peut le pratiquer dans les limites de ses propres capacités.
Mots clés : Yoga - Médecines Complémentaires - Bien-être
Le terme yoga signifie « union » en sanskrit. Cette pratique ancestrale originaire d’Inde prône l’union du corps et de l’esprit. « Le traité de yoga de Patanjali datant du 6e siècle avant JC, synthétise la connaissance autour du yoga », rapporte Patrice DELFOUR, diplômé de l’école de yoga Yogakshemam, où il est également enseignant. Le yoga est avant tout une philosophie sur le lien qui attache chaque personne au monde qu’elle perçoit à travers ses sens et ses émotions. « Il s’agit également de tenir compte d’une autre philosophie sur un autre type de lien au monde, perçu cette fois-ci par le cœur, précise-t-il. La notion est alors plus harmonieuse dans notre relation à ce qui nous entoure. » Ainsi, la première pratique du yoga consiste à s’attacher à trouver comment, au quotidien, mettre en pratique cette philosophie, pour comprendre ce qui nous relie au monde, ce qui nous perturbe et la façon de créer un nouveau lien à cet environnement et ce, sereinement.
Si le yoga est généralement associé au bien-être, il est également souvent rattaché à l'image des postures. En réalité, cette approche philosophique ne constitue que l’un des aspects du yoga qui s’associe à la pratique posturale, à la respiration et la méditation. L’approche posturale offre un triple effet à la personne. Tout d’abord sur le plan physique et physiologique, les postures ont vocation à travailler sur les systèmes locomoteur, circulatoire, respiratoire, hormonal, nerveux, digestif, etc. Puis, sur le plan mental, pour plus de concentration, de sérénité et une meilleure gestion des émotions. Enfin, sur le plan philosophique, pour accompagner toutes les démarches et approches, quelles que soient les convictions de chacun.
Dans son approche globale, le yoga s’adresse à tous. « Les personnes qui n’ont pas nécessairement de connaissances sur l’approche philosophique du yoga ou sur la culture asiatique, peuvent bien entendu apprendre, car les questionnements soulevés peuvent tous nous concerner », indique Patrice DELFOUR. Concernant l’approche posturale en particulier, « il n’existe pas, en soi, de contre-indication, prévient-il. Le yoga est une pratique adaptative et le maître-mot, pour le professeur, est de s’ajuster aux élèves. » Et de poursuivre : « Il n’est pas médecin, en revanche, il peut proposer des séances tenant compte de l’état de santé des personnes et adapter les postures à leurs conditions physiques. » Le yoga n'a pas pour finalité la recherche de la performance, encore moins les uns par rapport aux autres. « L’objectif est de mettre de la volonté pour que la posture ait un effet sur soi en fonction de nos capacités », précise Patrice DELFOUR.
Au niveau national, il n’existe pas de reconnaissance concernant l’enseignement du yoga. « Cette reconnaissance est difficile à obtenir, regrette-t-il. Nous travaillons avec plusieurs fédérations et écoles, pour la mettre en place et ainsi, être inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Mais l’inscription n’est possible que pour les pratiques professionnalisantes. Or, il est rare de trouver des professeurs qui ne vivent que de leur yoga ». En Suisse par exemple, il existe un statut de yoga-thérapeute dont les séances peuvent être prises en compte par leur sécurité sociale.
Néanmoins, l’Union européenne de yoga (UEY) a défini un programme de 500 heures de cours sur quatre ans, comprenant des enseignements obligatoires en termes d’anatomie, de philosophie, d’études de textes, de structuration d’une séance. « Pour trouver un bon professeur de yoga, il peut être utile de se renseigner sur l’école où il a été formé et pendant combien de temps, conseille Patrice DELFOUR. Car lorsque je découvre des formations de quelques semaines ou de quelques mois, je m’interroge sur la professionnalisation des enseignants. »
En outre, les disciplines du bien-être telles que le yoga confrontent souvent aux enjeux de formations et à l'importance de distinguer la visée thérapeutique et la visée de bien-être.