Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
La réflexologie peut intervenir à différents moments de la prise en charge en cancérologie à savoir en amont, pendant et après le traitement. Elle montre également son intérêt dans les soins palliatifs, afin de réguler l’anxiété, les tensions physiques et fluidifier la respiration des malades, même lourdement sédatés. Les traitements n’ayant pas tous le même rythme, ni les mêmes incidences (neuropathie, troubles digestifs, etc.), il semble important de déterminer en amont, avec chaque personne, les manifestations des troubles de façon précise, afin de proposer l’accompagnement le plus adapté et un rythme de séances en réflexologie déterminé. Par exemple, certains usagers vont être angoissés en amont d’une cure. Tandis que d’autres rencontreront des difficultés à cause de la chimiothérapie. « Nous allons ainsi déterminer avec la personne son degré d’anxiété, afin de savoir s’il est plus pertinent d’effectuer une séance de réflexologie avant ou après le traitement, pour qu’elle soit la plus profitable et permettre la meilleure tolérance au traitement et la meilleure récupération possible », fait savoir Nathalie THOULY.
Outre l’aspect purement de détente de la réflexologie avec le toucher et le soin corporel, le réflexologue peut également induire, par ses manipulations précises, une relaxation et une régulation du système nerveux et certains troubles physiques comme les vomissements liés aux traitements. La réflexologie a ainsi vocation à contribuer à la qualité de vie des personnes atteintes d'un cancer. Elle s'inscrit dans une vision globale de la santé considérant toutes les dimensions (physiques, psychiques, émotionnelles, sociales...). Par ailleurs, « lorsqu’on est formé à la réflexologie et spécialisé en oncologie, on est de fait spécifiquement formé à l’accompagnement verbal, donc à la régulation des émotions et du stress lié aux traitements, explique Nathalie THOULY. Nous pouvons alors représenter un bon trait d’union, notamment vis-à-vis d’un adulte ou un adolescent confronté à des difficultés qu’il ne parvient pas à exprimer. » La réflexologie peut ainsi constituer une première étape pour les mettre en lumière et chercher à les réguler. « Comme nous intervenons sur le corps au niveau du système nerveux, l’évocation de sujet difficile devient plus facile, ouvrant la possibilité d’orienter, si nécessaire, la personne, par exemple, vers un accompagnement psychologique », indique-t-elle. Et de poursuivre : « La réflexologie peut être intéressante pour les jeunes souvent moins demandeurs, et plutôt résignés face à leur cancer. Ils refusent parfois l’accompagnement psychologique qui leur est proposé et ne comprennent pas l’importance de réguler leurs émotions. »
À titre d’exemple, Nathalie THOULY a eu l’occasion d’accompagner un adolescent ne souhaitant pas consulter un psychologue, de peur d’inquiéter sa maman, et qui disait « n’avoir aucun problème dans sa tête ». Au cours des séances et grâce à la confiance instaurée, elle a pu progressivement l’aider à exprimer ses peurs et ses inquiétudes, puis l’orienter vers ce professionnel. « La réflexologie couplée à l’accompagnement verbal centré sur la personne est présentée comme une approche qui va les détendre et diminuer les effets désagréables liés notamment aux traitements, rapporte-t-elle. Les jeunes l’acceptent alors plus facilement. »
Enfin, « la réflexologie joue un rôle dans le cadre de la convalescence en vue de favoriser la récupération psycho-émotionnelle et permettre, par exemple, une meilleure restauration de l’équilibre dans le corps et des troubles du sommeil », indique Nathalie THOULY. Et de poursuivre : « Pendant les traitements, les personnes ont un planning assez conséquent, et après la dernière cure de chimiothérapie ou de radiothérapie, ils peuvent se sentir isolés. Nous pouvons alors intervenir à un moment où elles se sentent un peu abandonnées. ». La réflexologie constitue en outre un soin relationnel pertinent post traitement au delà de sa dimension généralement associée à la prévention du stress.
Le suivi en réflexologie est également intéressant à la reprise du travail, lorsque les personnes se sentent beaucoup mieux physiquement afin de prévenir un contrecoup physique et mental. « Nous allons alors pouvoir les accompagner, les aider à se réinsérer dans la vie, en dehors de leur parenthèse cancer », conclut-elle.
Lire aussi l'article d'activité : "Les 20 grandes questions pour comprendre la réflexologie" (V. Suissa, S. Guérin, P. Denormandie)
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
La réflexologie peut intervenir à différents moments de la prise en charge en cancérologie à savoir en amont, pendant et après le traitement. Elle montre également son intérêt dans les soins palliatifs, afin de réguler l’anxiété, les tensions physiques et fluidifier la respiration des malades, même lourdement sédatés. Les traitements n’ayant pas tous le même rythme, ni les mêmes incidences (neuropathie, troubles digestifs, etc.), il semble important de déterminer en amont, avec chaque personne, les manifestations des troubles de façon précise, afin de proposer l’accompagnement le plus adapté et un rythme de séances en réflexologie déterminé. Par exemple, certains usagers vont être angoissés en amont d’une cure. Tandis que d’autres rencontreront des difficultés à cause de la chimiothérapie. « Nous allons ainsi déterminer avec la personne son degré d’anxiété, afin de savoir s’il est plus pertinent d’effectuer une séance de réflexologie avant ou après le traitement, pour qu’elle soit la plus profitable et permettre la meilleure tolérance au traitement et la meilleure récupération possible », fait savoir Nathalie THOULY.
Outre l’aspect purement de détente de la réflexologie avec le toucher et le soin corporel, le réflexologue peut également induire, par ses manipulations précises, une relaxation et une régulation du système nerveux et certains troubles physiques comme les vomissements liés aux traitements. La réflexologie a ainsi vocation à contribuer à la qualité de vie des personnes atteintes d'un cancer. Elle s'inscrit dans une vision globale de la santé considérant toutes les dimensions (physiques, psychiques, émotionnelles, sociales...). Par ailleurs, « lorsqu’on est formé à la réflexologie et spécialisé en oncologie, on est de fait spécifiquement formé à l’accompagnement verbal, donc à la régulation des émotions et du stress lié aux traitements, explique Nathalie THOULY. Nous pouvons alors représenter un bon trait d’union, notamment vis-à-vis d’un adulte ou un adolescent confronté à des difficultés qu’il ne parvient pas à exprimer. » La réflexologie peut ainsi constituer une première étape pour les mettre en lumière et chercher à les réguler. « Comme nous intervenons sur le corps au niveau du système nerveux, l’évocation de sujet difficile devient plus facile, ouvrant la possibilité d’orienter, si nécessaire, la personne, par exemple, vers un accompagnement psychologique », indique-t-elle. Et de poursuivre : « La réflexologie peut être intéressante pour les jeunes souvent moins demandeurs, et plutôt résignés face à leur cancer. Ils refusent parfois l’accompagnement psychologique qui leur est proposé et ne comprennent pas l’importance de réguler leurs émotions. »
À titre d’exemple, Nathalie THOULY a eu l’occasion d’accompagner un adolescent ne souhaitant pas consulter un psychologue, de peur d’inquiéter sa maman, et qui disait « n’avoir aucun problème dans sa tête ». Au cours des séances et grâce à la confiance instaurée, elle a pu progressivement l’aider à exprimer ses peurs et ses inquiétudes, puis l’orienter vers ce professionnel. « La réflexologie couplée à l’accompagnement verbal centré sur la personne est présentée comme une approche qui va les détendre et diminuer les effets désagréables liés notamment aux traitements, rapporte-t-elle. Les jeunes l’acceptent alors plus facilement. »
Enfin, « la réflexologie joue un rôle dans le cadre de la convalescence en vue de favoriser la récupération psycho-émotionnelle et permettre, par exemple, une meilleure restauration de l’équilibre dans le corps et des troubles du sommeil », indique Nathalie THOULY. Et de poursuivre : « Pendant les traitements, les personnes ont un planning assez conséquent, et après la dernière cure de chimiothérapie ou de radiothérapie, ils peuvent se sentir isolés. Nous pouvons alors intervenir à un moment où elles se sentent un peu abandonnées. ». La réflexologie constitue en outre un soin relationnel pertinent post traitement au delà de sa dimension généralement associée à la prévention du stress.
Le suivi en réflexologie est également intéressant à la reprise du travail, lorsque les personnes se sentent beaucoup mieux physiquement afin de prévenir un contrecoup physique et mental. « Nous allons alors pouvoir les accompagner, les aider à se réinsérer dans la vie, en dehors de leur parenthèse cancer », conclut-elle.
Lire aussi l'article d'activité : "Les 20 grandes questions pour comprendre la réflexologie" (V. Suissa, S. Guérin, P. Denormandie)
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
La réflexologie peut intervenir à différents moments de la prise en charge en cancérologie à savoir en amont, pendant et après le traitement. Elle montre également son intérêt dans les soins palliatifs, afin de réguler l’anxiété, les tensions physiques et fluidifier la respiration des malades, même lourdement sédatés. Les traitements n’ayant pas tous le même rythme, ni les mêmes incidences (neuropathie, troubles digestifs, etc.), il semble important de déterminer en amont, avec chaque personne, les manifestations des troubles de façon précise, afin de proposer l’accompagnement le plus adapté et un rythme de séances en réflexologie déterminé. Par exemple, certains usagers vont être angoissés en amont d’une cure. Tandis que d’autres rencontreront des difficultés à cause de la chimiothérapie. « Nous allons ainsi déterminer avec la personne son degré d’anxiété, afin de savoir s’il est plus pertinent d’effectuer une séance de réflexologie avant ou après le traitement, pour qu’elle soit la plus profitable et permettre la meilleure tolérance au traitement et la meilleure récupération possible », fait savoir Nathalie THOULY.
Outre l’aspect purement de détente de la réflexologie avec le toucher et le soin corporel, le réflexologue peut également induire, par ses manipulations précises, une relaxation et une régulation du système nerveux et certains troubles physiques comme les vomissements liés aux traitements. La réflexologie a ainsi vocation à contribuer à la qualité de vie des personnes atteintes d'un cancer. Elle s'inscrit dans une vision globale de la santé considérant toutes les dimensions (physiques, psychiques, émotionnelles, sociales...). Par ailleurs, « lorsqu’on est formé à la réflexologie et spécialisé en oncologie, on est de fait spécifiquement formé à l’accompagnement verbal, donc à la régulation des émotions et du stress lié aux traitements, explique Nathalie THOULY. Nous pouvons alors représenter un bon trait d’union, notamment vis-à-vis d’un adulte ou un adolescent confronté à des difficultés qu’il ne parvient pas à exprimer. » La réflexologie peut ainsi constituer une première étape pour les mettre en lumière et chercher à les réguler. « Comme nous intervenons sur le corps au niveau du système nerveux, l’évocation de sujet difficile devient plus facile, ouvrant la possibilité d’orienter, si nécessaire, la personne, par exemple, vers un accompagnement psychologique », indique-t-elle. Et de poursuivre : « La réflexologie peut être intéressante pour les jeunes souvent moins demandeurs, et plutôt résignés face à leur cancer. Ils refusent parfois l’accompagnement psychologique qui leur est proposé et ne comprennent pas l’importance de réguler leurs émotions. »
À titre d’exemple, Nathalie THOULY a eu l’occasion d’accompagner un adolescent ne souhaitant pas consulter un psychologue, de peur d’inquiéter sa maman, et qui disait « n’avoir aucun problème dans sa tête ». Au cours des séances et grâce à la confiance instaurée, elle a pu progressivement l’aider à exprimer ses peurs et ses inquiétudes, puis l’orienter vers ce professionnel. « La réflexologie couplée à l’accompagnement verbal centré sur la personne est présentée comme une approche qui va les détendre et diminuer les effets désagréables liés notamment aux traitements, rapporte-t-elle. Les jeunes l’acceptent alors plus facilement. »
Enfin, « la réflexologie joue un rôle dans le cadre de la convalescence en vue de favoriser la récupération psycho-émotionnelle et permettre, par exemple, une meilleure restauration de l’équilibre dans le corps et des troubles du sommeil », indique Nathalie THOULY. Et de poursuivre : « Pendant les traitements, les personnes ont un planning assez conséquent, et après la dernière cure de chimiothérapie ou de radiothérapie, ils peuvent se sentir isolés. Nous pouvons alors intervenir à un moment où elles se sentent un peu abandonnées. ». La réflexologie constitue en outre un soin relationnel pertinent post traitement au delà de sa dimension généralement associée à la prévention du stress.
Le suivi en réflexologie est également intéressant à la reprise du travail, lorsque les personnes se sentent beaucoup mieux physiquement afin de prévenir un contrecoup physique et mental. « Nous allons alors pouvoir les accompagner, les aider à se réinsérer dans la vie, en dehors de leur parenthèse cancer », conclut-elle.
Lire aussi l'article d'activité : "Les 20 grandes questions pour comprendre la réflexologie" (V. Suissa, S. Guérin, P. Denormandie)
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
La réflexologie peut intervenir à différents moments de la prise en charge en cancérologie à savoir en amont, pendant et après le traitement. Elle montre également son intérêt dans les soins palliatifs, afin de réguler l’anxiété, les tensions physiques et fluidifier la respiration des malades, même lourdement sédatés. Les traitements n’ayant pas tous le même rythme, ni les mêmes incidences (neuropathie, troubles digestifs, etc.), il semble important de déterminer en amont, avec chaque personne, les manifestations des troubles de façon précise, afin de proposer l’accompagnement le plus adapté et un rythme de séances en réflexologie déterminé. Par exemple, certains usagers vont être angoissés en amont d’une cure. Tandis que d’autres rencontreront des difficultés à cause de la chimiothérapie. « Nous allons ainsi déterminer avec la personne son degré d’anxiété, afin de savoir s’il est plus pertinent d’effectuer une séance de réflexologie avant ou après le traitement, pour qu’elle soit la plus profitable et permettre la meilleure tolérance au traitement et la meilleure récupération possible », fait savoir Nathalie THOULY.
Outre l’aspect purement de détente de la réflexologie avec le toucher et le soin corporel, le réflexologue peut également induire, par ses manipulations précises, une relaxation et une régulation du système nerveux et certains troubles physiques comme les vomissements liés aux traitements. La réflexologie a ainsi vocation à contribuer à la qualité de vie des personnes atteintes d'un cancer. Elle s'inscrit dans une vision globale de la santé considérant toutes les dimensions (physiques, psychiques, émotionnelles, sociales...). Par ailleurs, « lorsqu’on est formé à la réflexologie et spécialisé en oncologie, on est de fait spécifiquement formé à l’accompagnement verbal, donc à la régulation des émotions et du stress lié aux traitements, explique Nathalie THOULY. Nous pouvons alors représenter un bon trait d’union, notamment vis-à-vis d’un adulte ou un adolescent confronté à des difficultés qu’il ne parvient pas à exprimer. » La réflexologie peut ainsi constituer une première étape pour les mettre en lumière et chercher à les réguler. « Comme nous intervenons sur le corps au niveau du système nerveux, l’évocation de sujet difficile devient plus facile, ouvrant la possibilité d’orienter, si nécessaire, la personne, par exemple, vers un accompagnement psychologique », indique-t-elle. Et de poursuivre : « La réflexologie peut être intéressante pour les jeunes souvent moins demandeurs, et plutôt résignés face à leur cancer. Ils refusent parfois l’accompagnement psychologique qui leur est proposé et ne comprennent pas l’importance de réguler leurs émotions. »
À titre d’exemple, Nathalie THOULY a eu l’occasion d’accompagner un adolescent ne souhaitant pas consulter un psychologue, de peur d’inquiéter sa maman, et qui disait « n’avoir aucun problème dans sa tête ». Au cours des séances et grâce à la confiance instaurée, elle a pu progressivement l’aider à exprimer ses peurs et ses inquiétudes, puis l’orienter vers ce professionnel. « La réflexologie couplée à l’accompagnement verbal centré sur la personne est présentée comme une approche qui va les détendre et diminuer les effets désagréables liés notamment aux traitements, rapporte-t-elle. Les jeunes l’acceptent alors plus facilement. »
Enfin, « la réflexologie joue un rôle dans le cadre de la convalescence en vue de favoriser la récupération psycho-émotionnelle et permettre, par exemple, une meilleure restauration de l’équilibre dans le corps et des troubles du sommeil », indique Nathalie THOULY. Et de poursuivre : « Pendant les traitements, les personnes ont un planning assez conséquent, et après la dernière cure de chimiothérapie ou de radiothérapie, ils peuvent se sentir isolés. Nous pouvons alors intervenir à un moment où elles se sentent un peu abandonnées. ». La réflexologie constitue en outre un soin relationnel pertinent post traitement au delà de sa dimension généralement associée à la prévention du stress.
Le suivi en réflexologie est également intéressant à la reprise du travail, lorsque les personnes se sentent beaucoup mieux physiquement afin de prévenir un contrecoup physique et mental. « Nous allons alors pouvoir les accompagner, les aider à se réinsérer dans la vie, en dehors de leur parenthèse cancer », conclut-elle.
Lire aussi l'article d'activité : "Les 20 grandes questions pour comprendre la réflexologie" (V. Suissa, S. Guérin, P. Denormandie)
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
La réflexologie peut intervenir à différents moments de la prise en charge en cancérologie à savoir en amont, pendant et après le traitement. Elle montre également son intérêt dans les soins palliatifs, afin de réguler l’anxiété, les tensions physiques et fluidifier la respiration des malades, même lourdement sédatés. Les traitements n’ayant pas tous le même rythme, ni les mêmes incidences (neuropathie, troubles digestifs, etc.), il semble important de déterminer en amont, avec chaque personne, les manifestations des troubles de façon précise, afin de proposer l’accompagnement le plus adapté et un rythme de séances en réflexologie déterminé. Par exemple, certains usagers vont être angoissés en amont d’une cure. Tandis que d’autres rencontreront des difficultés à cause de la chimiothérapie. « Nous allons ainsi déterminer avec la personne son degré d’anxiété, afin de savoir s’il est plus pertinent d’effectuer une séance de réflexologie avant ou après le traitement, pour qu’elle soit la plus profitable et permettre la meilleure tolérance au traitement et la meilleure récupération possible », fait savoir Nathalie THOULY.
Outre l’aspect purement de détente de la réflexologie avec le toucher et le soin corporel, le réflexologue peut également induire, par ses manipulations précises, une relaxation et une régulation du système nerveux et certains troubles physiques comme les vomissements liés aux traitements. La réflexologie a ainsi vocation à contribuer à la qualité de vie des personnes atteintes d'un cancer. Elle s'inscrit dans une vision globale de la santé considérant toutes les dimensions (physiques, psychiques, émotionnelles, sociales...). Par ailleurs, « lorsqu’on est formé à la réflexologie et spécialisé en oncologie, on est de fait spécifiquement formé à l’accompagnement verbal, donc à la régulation des émotions et du stress lié aux traitements, explique Nathalie THOULY. Nous pouvons alors représenter un bon trait d’union, notamment vis-à-vis d’un adulte ou un adolescent confronté à des difficultés qu’il ne parvient pas à exprimer. » La réflexologie peut ainsi constituer une première étape pour les mettre en lumière et chercher à les réguler. « Comme nous intervenons sur le corps au niveau du système nerveux, l’évocation de sujet difficile devient plus facile, ouvrant la possibilité d’orienter, si nécessaire, la personne, par exemple, vers un accompagnement psychologique », indique-t-elle. Et de poursuivre : « La réflexologie peut être intéressante pour les jeunes souvent moins demandeurs, et plutôt résignés face à leur cancer. Ils refusent parfois l’accompagnement psychologique qui leur est proposé et ne comprennent pas l’importance de réguler leurs émotions. »
À titre d’exemple, Nathalie THOULY a eu l’occasion d’accompagner un adolescent ne souhaitant pas consulter un psychologue, de peur d’inquiéter sa maman, et qui disait « n’avoir aucun problème dans sa tête ». Au cours des séances et grâce à la confiance instaurée, elle a pu progressivement l’aider à exprimer ses peurs et ses inquiétudes, puis l’orienter vers ce professionnel. « La réflexologie couplée à l’accompagnement verbal centré sur la personne est présentée comme une approche qui va les détendre et diminuer les effets désagréables liés notamment aux traitements, rapporte-t-elle. Les jeunes l’acceptent alors plus facilement. »
Enfin, « la réflexologie joue un rôle dans le cadre de la convalescence en vue de favoriser la récupération psycho-émotionnelle et permettre, par exemple, une meilleure restauration de l’équilibre dans le corps et des troubles du sommeil », indique Nathalie THOULY. Et de poursuivre : « Pendant les traitements, les personnes ont un planning assez conséquent, et après la dernière cure de chimiothérapie ou de radiothérapie, ils peuvent se sentir isolés. Nous pouvons alors intervenir à un moment où elles se sentent un peu abandonnées. ». La réflexologie constitue en outre un soin relationnel pertinent post traitement au delà de sa dimension généralement associée à la prévention du stress.
Le suivi en réflexologie est également intéressant à la reprise du travail, lorsque les personnes se sentent beaucoup mieux physiquement afin de prévenir un contrecoup physique et mental. « Nous allons alors pouvoir les accompagner, les aider à se réinsérer dans la vie, en dehors de leur parenthèse cancer », conclut-elle.
Lire aussi l'article d'activité : "Les 20 grandes questions pour comprendre la réflexologie" (V. Suissa, S. Guérin, P. Denormandie)
La réflexologie s'adresse à tous, y compris à des personnes touchées par la maladie comme le cancer, et ce, dans une démarche complémentaire à la médecine, notamment pour contribuer à la qualité de vie des personnes. Elle vise à réduire le stress, à soutenir la gestion émotionnelle et à agir sur les effets secondaires des traitements en complémentarité des soins officiels.
Mots clés : Réflexologie - Émotions - Cancer - Qualité de vie
« La réflexologie, en tant que technique douce, peut s’adresser autant aux enfants, qu’aux adultes atteints d’un cancer », indique Nathalie THOULY, réflexologue à Clermont-Ferrand, intervenant auprès des adolescents et jeunes adultes (15-24 ans) suivis au CHU de Clermont-Ferrand, et dans le cadre de consultations mises en place par La Ligue contre le cancer. En outre, elle participe au bien-être des personnes en bonne santé tout comme elle utilisée pour contribuer à la qualité de vie de personnes malades, notamment en oncologie.
La réflexologie peut intervenir à différents moments de la prise en charge en cancérologie à savoir en amont, pendant et après le traitement. Elle montre également son intérêt dans les soins palliatifs, afin de réguler l’anxiété, les tensions physiques et fluidifier la respiration des malades, même lourdement sédatés. Les traitements n’ayant pas tous le même rythme, ni les mêmes incidences (neuropathie, troubles digestifs, etc.), il semble important de déterminer en amont, avec chaque personne, les manifestations des troubles de façon précise, afin de proposer l’accompagnement le plus adapté et un rythme de séances en réflexologie déterminé. Par exemple, certains usagers vont être angoissés en amont d’une cure. Tandis que d’autres rencontreront des difficultés à cause de la chimiothérapie. « Nous allons ainsi déterminer avec la personne son degré d’anxiété, afin de savoir s’il est plus pertinent d’effectuer une séance de réflexologie avant ou après le traitement, pour qu’elle soit la plus profitable et permettre la meilleure tolérance au traitement et la meilleure récupération possible », fait savoir Nathalie THOULY.
Outre l’aspect purement de détente de la réflexologie avec le toucher et le soin corporel, le réflexologue peut également induire, par ses manipulations précises, une relaxation et une régulation du système nerveux et certains troubles physiques comme les vomissements liés aux traitements. La réflexologie a ainsi vocation à contribuer à la qualité de vie des personnes atteintes d'un cancer. Elle s'inscrit dans une vision globale de la santé considérant toutes les dimensions (physiques, psychiques, émotionnelles, sociales...). Par ailleurs, « lorsqu’on est formé à la réflexologie et spécialisé en oncologie, on est de fait spécifiquement formé à l’accompagnement verbal, donc à la régulation des émotions et du stress lié aux traitements, explique Nathalie THOULY. Nous pouvons alors représenter un bon trait d’union, notamment vis-à-vis d’un adulte ou un adolescent confronté à des difficultés qu’il ne parvient pas à exprimer. » La réflexologie peut ainsi constituer une première étape pour les mettre en lumière et chercher à les réguler. « Comme nous intervenons sur le corps au niveau du système nerveux, l’évocation de sujet difficile devient plus facile, ouvrant la possibilité d’orienter, si nécessaire, la personne, par exemple, vers un accompagnement psychologique », indique-t-elle. Et de poursuivre : « La réflexologie peut être intéressante pour les jeunes souvent moins demandeurs, et plutôt résignés face à leur cancer. Ils refusent parfois l’accompagnement psychologique qui leur est proposé et ne comprennent pas l’importance de réguler leurs émotions. »
À titre d’exemple, Nathalie THOULY a eu l’occasion d’accompagner un adolescent ne souhaitant pas consulter un psychologue, de peur d’inquiéter sa maman, et qui disait « n’avoir aucun problème dans sa tête ». Au cours des séances et grâce à la confiance instaurée, elle a pu progressivement l’aider à exprimer ses peurs et ses inquiétudes, puis l’orienter vers ce professionnel. « La réflexologie couplée à l’accompagnement verbal centré sur la personne est présentée comme une approche qui va les détendre et diminuer les effets désagréables liés notamment aux traitements, rapporte-t-elle. Les jeunes l’acceptent alors plus facilement. »
Enfin, « la réflexologie joue un rôle dans le cadre de la convalescence en vue de favoriser la récupération psycho-émotionnelle et permettre, par exemple, une meilleure restauration de l’équilibre dans le corps et des troubles du sommeil », indique Nathalie THOULY. Et de poursuivre : « Pendant les traitements, les personnes ont un planning assez conséquent, et après la dernière cure de chimiothérapie ou de radiothérapie, ils peuvent se sentir isolés. Nous pouvons alors intervenir à un moment où elles se sentent un peu abandonnées. ». La réflexologie constitue en outre un soin relationnel pertinent post traitement au delà de sa dimension généralement associée à la prévention du stress.
Le suivi en réflexologie est également intéressant à la reprise du travail, lorsque les personnes se sentent beaucoup mieux physiquement afin de prévenir un contrecoup physique et mental. « Nous allons alors pouvoir les accompagner, les aider à se réinsérer dans la vie, en dehors de leur parenthèse cancer », conclut-elle.
Lire aussi l'article d'activité : "Les 20 grandes questions pour comprendre la réflexologie" (V. Suissa, S. Guérin, P. Denormandie)