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Fiches pratiques
Elisabeth BRETON : Réflexologie : quelle reconnaissance ?
Fiche pratique
Pratique acceptée

Elisabeth BRETON : Réflexologie : quelle reconnaissance ?

Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)

Pratiques pour lesquelles il existe des formations reconnues
• Formation réglementaire ou Universitaire
• Pas de risques
• Pas de dérives
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

De quelle reconnaissance jouit aujourd’hui la formation et la certification en réflexologie en France ?

Il n’existe pas de diplôme d’État. De plus, les titres du Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) sont aujourd’hui limités. J’ai œuvré, au travers de l’existence de mon centre de formation, pour une reconnaissance RNCP de réflexologie. En 2015, mon centre de formation a été le premier à être référencé RNCP de niveau 6, c’est-à-dire Bac+3, pour la certification professionnelle reconnue de réflexologie. Pour y parvenir, j’ai travaillé sur le référentiel métier et collaboré ces dernières années avec l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep)1.

En 2017/2018, les certificats de trois autres écoles ont également été reconnus au RNCP. Mais à ce jour, nous n’avons pas obtenu les renouvellements. Il n’existe plus que deux écoles – différentes des quatre autres – bénéficiant d’une reconnaissance RNCP, de niveau 5, soit Bac+2, et ce, jusqu’en 2023.

Comment s’explique cette situation ?

En 2019, France Compétences2 a pris la main sur la formation en tant qu’autorité nationale de financement et de régulation de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Cette structure ne souhaite plus délivrer des titres RNCP aux pratiques non réglementées par la loi. C’est l’une des raisons pour laquelle les anciens titres n’ont pas été renouvelés et que les deux écoles restantes n’ont qu’une reconnaissance provisoire de niveau 5. Pour les praticiens certifiés RNCP, la valeur de leur titre ne change en rien. Il s’agit d’une certification professionnelle reconnue par l’État, leur titre est donc également reconnu comme une compétence et une aptitude.

Quelle solution s’offre à vous ?

Nous devons devenir une profession réglementée. La mobilisation est en œuvre au sein de la Chambre nationale des professions libérales (CNPL), regroupant les syndicats de métiers réglementés et non réglementés. Dans le secteur « cadre de vie »3, la CNPL mobilise et réunit les syndicats représentant les métiers non réglementés comme la réflexologie, la kinésiologie ou encore le shiatsu. Une dizaine de syndicats, représentant ces pratiques, œuvrent à la création d’une nouvelle branche professionnelle dédiée aux métiers du bien-être. Le CNPL doit ainsi soumettre au ministre du Travail, un projet de création de cette nouvelle branche professionnelle pour ces métiers et pratiques. Cette démarche est une bonne initiative, car la création de cette nouvelle branche nous permettrait de ne plus être isolés et d’obtenir une reconnaissance de l’existence de nos métiers. Nous ne sommes pas que des compétences.

1 Onisep – Métier réflexologue

2 France Compétences

3 Chambre nationale des professions libérales

Rédigé par l’A-MCA

Fiche pratique

Elisabeth BRETON : Réflexologie : quelle reconnaissance ?

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

De quelle reconnaissance jouit aujourd’hui la formation et la certification en réflexologie en France ?

Il n’existe pas de diplôme d’État. De plus, les titres du Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) sont aujourd’hui limités. J’ai œuvré, au travers de l’existence de mon centre de formation, pour une reconnaissance RNCP de réflexologie. En 2015, mon centre de formation a été le premier à être référencé RNCP de niveau 6, c’est-à-dire Bac+3, pour la certification professionnelle reconnue de réflexologie. Pour y parvenir, j’ai travaillé sur le référentiel métier et collaboré ces dernières années avec l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep)1.

En 2017/2018, les certificats de trois autres écoles ont également été reconnus au RNCP. Mais à ce jour, nous n’avons pas obtenu les renouvellements. Il n’existe plus que deux écoles – différentes des quatre autres – bénéficiant d’une reconnaissance RNCP, de niveau 5, soit Bac+2, et ce, jusqu’en 2023.

Comment s’explique cette situation ?

En 2019, France Compétences2 a pris la main sur la formation en tant qu’autorité nationale de financement et de régulation de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Cette structure ne souhaite plus délivrer des titres RNCP aux pratiques non réglementées par la loi. C’est l’une des raisons pour laquelle les anciens titres n’ont pas été renouvelés et que les deux écoles restantes n’ont qu’une reconnaissance provisoire de niveau 5. Pour les praticiens certifiés RNCP, la valeur de leur titre ne change en rien. Il s’agit d’une certification professionnelle reconnue par l’État, leur titre est donc également reconnu comme une compétence et une aptitude.

Quelle solution s’offre à vous ?

Nous devons devenir une profession réglementée. La mobilisation est en œuvre au sein de la Chambre nationale des professions libérales (CNPL), regroupant les syndicats de métiers réglementés et non réglementés. Dans le secteur « cadre de vie »3, la CNPL mobilise et réunit les syndicats représentant les métiers non réglementés comme la réflexologie, la kinésiologie ou encore le shiatsu. Une dizaine de syndicats, représentant ces pratiques, œuvrent à la création d’une nouvelle branche professionnelle dédiée aux métiers du bien-être. Le CNPL doit ainsi soumettre au ministre du Travail, un projet de création de cette nouvelle branche professionnelle pour ces métiers et pratiques. Cette démarche est une bonne initiative, car la création de cette nouvelle branche nous permettrait de ne plus être isolés et d’obtenir une reconnaissance de l’existence de nos métiers. Nous ne sommes pas que des compétences.

1 Onisep – Métier réflexologue

2 France Compétences

3 Chambre nationale des professions libérales

Rédigé par l’A-MCA

Fiche pratique
Pratique recommandée

Elisabeth BRETON : Réflexologie : quelle reconnaissance ?

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

De quelle reconnaissance jouit aujourd’hui la formation et la certification en réflexologie en France ?

Il n’existe pas de diplôme d’État. De plus, les titres du Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) sont aujourd’hui limités. J’ai œuvré, au travers de l’existence de mon centre de formation, pour une reconnaissance RNCP de réflexologie. En 2015, mon centre de formation a été le premier à être référencé RNCP de niveau 6, c’est-à-dire Bac+3, pour la certification professionnelle reconnue de réflexologie. Pour y parvenir, j’ai travaillé sur le référentiel métier et collaboré ces dernières années avec l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep)1.

En 2017/2018, les certificats de trois autres écoles ont également été reconnus au RNCP. Mais à ce jour, nous n’avons pas obtenu les renouvellements. Il n’existe plus que deux écoles – différentes des quatre autres – bénéficiant d’une reconnaissance RNCP, de niveau 5, soit Bac+2, et ce, jusqu’en 2023.

Comment s’explique cette situation ?

En 2019, France Compétences2 a pris la main sur la formation en tant qu’autorité nationale de financement et de régulation de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Cette structure ne souhaite plus délivrer des titres RNCP aux pratiques non réglementées par la loi. C’est l’une des raisons pour laquelle les anciens titres n’ont pas été renouvelés et que les deux écoles restantes n’ont qu’une reconnaissance provisoire de niveau 5. Pour les praticiens certifiés RNCP, la valeur de leur titre ne change en rien. Il s’agit d’une certification professionnelle reconnue par l’État, leur titre est donc également reconnu comme une compétence et une aptitude.

Quelle solution s’offre à vous ?

Nous devons devenir une profession réglementée. La mobilisation est en œuvre au sein de la Chambre nationale des professions libérales (CNPL), regroupant les syndicats de métiers réglementés et non réglementés. Dans le secteur « cadre de vie »3, la CNPL mobilise et réunit les syndicats représentant les métiers non réglementés comme la réflexologie, la kinésiologie ou encore le shiatsu. Une dizaine de syndicats, représentant ces pratiques, œuvrent à la création d’une nouvelle branche professionnelle dédiée aux métiers du bien-être. Le CNPL doit ainsi soumettre au ministre du Travail, un projet de création de cette nouvelle branche professionnelle pour ces métiers et pratiques. Cette démarche est une bonne initiative, car la création de cette nouvelle branche nous permettrait de ne plus être isolés et d’obtenir une reconnaissance de l’existence de nos métiers. Nous ne sommes pas que des compétences.

1 Onisep – Métier réflexologue

2 France Compétences

3 Chambre nationale des professions libérales

Rédigé par l’A-MCA

Fiche pratique
Pratique Tolérée

Elisabeth BRETON : Réflexologie : quelle reconnaissance ?

Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici). 

Pratiques pour lesquelles il n'existe aucune formation reconnue
• Pas de formation réglementaire ou universitaire
• Risques potentiels
• Dérives involontaires possibles
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

De quelle reconnaissance jouit aujourd’hui la formation et la certification en réflexologie en France ?

Il n’existe pas de diplôme d’État. De plus, les titres du Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) sont aujourd’hui limités. J’ai œuvré, au travers de l’existence de mon centre de formation, pour une reconnaissance RNCP de réflexologie. En 2015, mon centre de formation a été le premier à être référencé RNCP de niveau 6, c’est-à-dire Bac+3, pour la certification professionnelle reconnue de réflexologie. Pour y parvenir, j’ai travaillé sur le référentiel métier et collaboré ces dernières années avec l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep)1.

En 2017/2018, les certificats de trois autres écoles ont également été reconnus au RNCP. Mais à ce jour, nous n’avons pas obtenu les renouvellements. Il n’existe plus que deux écoles – différentes des quatre autres – bénéficiant d’une reconnaissance RNCP, de niveau 5, soit Bac+2, et ce, jusqu’en 2023.

Comment s’explique cette situation ?

En 2019, France Compétences2 a pris la main sur la formation en tant qu’autorité nationale de financement et de régulation de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Cette structure ne souhaite plus délivrer des titres RNCP aux pratiques non réglementées par la loi. C’est l’une des raisons pour laquelle les anciens titres n’ont pas été renouvelés et que les deux écoles restantes n’ont qu’une reconnaissance provisoire de niveau 5. Pour les praticiens certifiés RNCP, la valeur de leur titre ne change en rien. Il s’agit d’une certification professionnelle reconnue par l’État, leur titre est donc également reconnu comme une compétence et une aptitude.

Quelle solution s’offre à vous ?

Nous devons devenir une profession réglementée. La mobilisation est en œuvre au sein de la Chambre nationale des professions libérales (CNPL), regroupant les syndicats de métiers réglementés et non réglementés. Dans le secteur « cadre de vie »3, la CNPL mobilise et réunit les syndicats représentant les métiers non réglementés comme la réflexologie, la kinésiologie ou encore le shiatsu. Une dizaine de syndicats, représentant ces pratiques, œuvrent à la création d’une nouvelle branche professionnelle dédiée aux métiers du bien-être. Le CNPL doit ainsi soumettre au ministre du Travail, un projet de création de cette nouvelle branche professionnelle pour ces métiers et pratiques. Cette démarche est une bonne initiative, car la création de cette nouvelle branche nous permettrait de ne plus être isolés et d’obtenir une reconnaissance de l’existence de nos métiers. Nous ne sommes pas que des compétences.

1 Onisep – Métier réflexologue

2 France Compétences

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Fiche pratique
Pratique rejetée

Elisabeth BRETON : Réflexologie : quelle reconnaissance ?

Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.

Pratiques ne détenant pas de cadre et rarement intégrées.
• La formation n'est pas reconnue
• Il existe des risques
• Les dérives sont involontaires

De quelle reconnaissance jouit aujourd’hui la formation et la certification en réflexologie en France ?

Il n’existe pas de diplôme d’État. De plus, les titres du Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) sont aujourd’hui limités. J’ai œuvré, au travers de l’existence de mon centre de formation, pour une reconnaissance RNCP de réflexologie. En 2015, mon centre de formation a été le premier à être référencé RNCP de niveau 6, c’est-à-dire Bac+3, pour la certification professionnelle reconnue de réflexologie. Pour y parvenir, j’ai travaillé sur le référentiel métier et collaboré ces dernières années avec l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep)1.

En 2017/2018, les certificats de trois autres écoles ont également été reconnus au RNCP. Mais à ce jour, nous n’avons pas obtenu les renouvellements. Il n’existe plus que deux écoles – différentes des quatre autres – bénéficiant d’une reconnaissance RNCP, de niveau 5, soit Bac+2, et ce, jusqu’en 2023.

Comment s’explique cette situation ?

En 2019, France Compétences2 a pris la main sur la formation en tant qu’autorité nationale de financement et de régulation de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Cette structure ne souhaite plus délivrer des titres RNCP aux pratiques non réglementées par la loi. C’est l’une des raisons pour laquelle les anciens titres n’ont pas été renouvelés et que les deux écoles restantes n’ont qu’une reconnaissance provisoire de niveau 5. Pour les praticiens certifiés RNCP, la valeur de leur titre ne change en rien. Il s’agit d’une certification professionnelle reconnue par l’État, leur titre est donc également reconnu comme une compétence et une aptitude.

Quelle solution s’offre à vous ?

Nous devons devenir une profession réglementée. La mobilisation est en œuvre au sein de la Chambre nationale des professions libérales (CNPL), regroupant les syndicats de métiers réglementés et non réglementés. Dans le secteur « cadre de vie »3, la CNPL mobilise et réunit les syndicats représentant les métiers non réglementés comme la réflexologie, la kinésiologie ou encore le shiatsu. Une dizaine de syndicats, représentant ces pratiques, œuvrent à la création d’une nouvelle branche professionnelle dédiée aux métiers du bien-être. Le CNPL doit ainsi soumettre au ministre du Travail, un projet de création de cette nouvelle branche professionnelle pour ces métiers et pratiques. Cette démarche est une bonne initiative, car la création de cette nouvelle branche nous permettrait de ne plus être isolés et d’obtenir une reconnaissance de l’existence de nos métiers. Nous ne sommes pas que des compétences.

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Bientôt, plus d'information sur cette pratique.

Elisabeth BRETON : Réflexologie : quelle reconnaissance ?

Elisabeth BRETON

Directrice du Centre Elisabeth Breton, Formatrice et Responsable pédagogique

Temps de lecture :
Lieu :
5min
Date de publication / évènement :
4/2/22
Catégorie :
Regards de praticiens

Toutes les Médecines complémentaires et alternatives (MCA) ne bénéficient pas d’une reconnaissance ou d’un statut réglementé en France. Cependant, les formations et les certifications peuvent être reconnues. Il n’est donc pas toujours simple de s’y retrouver. Qu’en est-il pour la réflexologie ? Élisabeth Breton, relaxologue-réflexologue et directrice d’un centre de formation sur la prévention et la gestion du stress, apporte son éclaircissement.

De quelle reconnaissance jouit aujourd’hui la formation et la certification en réflexologie en France ?

Il n’existe pas de diplôme d’État. De plus, les titres du Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) sont aujourd’hui limités. J’ai œuvré, au travers de l’existence de mon centre de formation, pour une reconnaissance RNCP de réflexologie. En 2015, mon centre de formation a été le premier à être référencé RNCP de niveau 6, c’est-à-dire Bac+3, pour la certification professionnelle reconnue de réflexologie. Pour y parvenir, j’ai travaillé sur le référentiel métier et collaboré ces dernières années avec l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep)1.

En 2017/2018, les certificats de trois autres écoles ont également été reconnus au RNCP. Mais à ce jour, nous n’avons pas obtenu les renouvellements. Il n’existe plus que deux écoles – différentes des quatre autres – bénéficiant d’une reconnaissance RNCP, de niveau 5, soit Bac+2, et ce, jusqu’en 2023.

Comment s’explique cette situation ?

En 2019, France Compétences2 a pris la main sur la formation en tant qu’autorité nationale de financement et de régulation de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Cette structure ne souhaite plus délivrer des titres RNCP aux pratiques non réglementées par la loi. C’est l’une des raisons pour laquelle les anciens titres n’ont pas été renouvelés et que les deux écoles restantes n’ont qu’une reconnaissance provisoire de niveau 5. Pour les praticiens certifiés RNCP, la valeur de leur titre ne change en rien. Il s’agit d’une certification professionnelle reconnue par l’État, leur titre est donc également reconnu comme une compétence et une aptitude.

Quelle solution s’offre à vous ?

Nous devons devenir une profession réglementée. La mobilisation est en œuvre au sein de la Chambre nationale des professions libérales (CNPL), regroupant les syndicats de métiers réglementés et non réglementés. Dans le secteur « cadre de vie »3, la CNPL mobilise et réunit les syndicats représentant les métiers non réglementés comme la réflexologie, la kinésiologie ou encore le shiatsu. Une dizaine de syndicats, représentant ces pratiques, œuvrent à la création d’une nouvelle branche professionnelle dédiée aux métiers du bien-être. Le CNPL doit ainsi soumettre au ministre du Travail, un projet de création de cette nouvelle branche professionnelle pour ces métiers et pratiques. Cette démarche est une bonne initiative, car la création de cette nouvelle branche nous permettrait de ne plus être isolés et d’obtenir une reconnaissance de l’existence de nos métiers. Nous ne sommes pas que des compétences.

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