Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Les enfants victimes d'agressions sexuelles ont souvent du mal à parler de leur expérience traumatique et leur souffrance. Pourtant, ils sont parfois sommés de décrire ce qu’ils ont subi, ce qui constitue une nouvelle violence. Ou bien leur parole est disqualifiée, mise en doute, ou ils sont désignés comme coresponsables de leurs viols par leur attitude ou déclarés comme consentants, surtout à l’adolescence… Double peine. Aussi, les deux réactions habituelles face aux enfants sont insatisfaisantes : trop leur faire parler des faits réitère le traumatisme, essayer d’oublier comme si rien ne s’était passé est un leurre.
Dans le cadre de cette conférence, le Pr Jean-Pierre Klein, pionnier de l'art-thérapie en France, explique comment le recours à des langages autres que la parole, tels que le dessin, la sculpture ou le jeu, offre aux enfants un moyen d’exprimer ce qu’ils ont vécu. Comme l'indique le Pr J-P Klein "La parole de l’enfant dans son immense souffrance est souvent impossible. La psychothérapie habituelle ne peut s’appliquer. Mais comme on sait, on peut faire appel à d’autres langages, ceux qu’il connaît bien et pratique spontanément".
Comment réagir sans tomber dans la compassion émotionnelle ou une réaction limitée à la condamnation des responsables ? Que peut-on faire pour eux au moment même des traumatismes que le cadre en soit l’inceste, la pédophilie ou les situations de violences dans un contexte de barbarie? Autant de réflexions qui seront abordées.
La conférence invitera à réfléchir sur la manière dont l'art-thérapie permet aux enfants de se réapproprier leur histoire à travers le processus créatif. En effet "L’art-thérapie permet d’aborder avec précaution l’enfant dans ce qui est propre à l’enfance : les capacités de jeu, les ressources de l’imagination, les symbolisation simplicites qui figurent de façon masquée les effractions tant physiques que psychiques" indique le Pr Jean-Pierre Klein.
Le Pr Jean-Pierre Klein abordera des thèmes tels que l'utilisation de contes, poèmes, dessins et sculptures pour permettre aux enfants d'extérioriser leurs émotions et de commencer leur reconstruction. " La destruction s’invite dans la fiction, dans l’obligation de déchirer pour faire un collage qui malmène les images de corps, de battre l’argile pour la modeler, etc., elle est une étape pour la construction d’une création qui est l’œuvre de l’enfant qui a été dénié comme enfant et chosifié dans le désir pervers de l’adulte", ajoute le professeur.
Les experts et praticiens de tous horizons, confrontés à ce sujet majeur, pourront s’interroger sur l’intégration de l’art dans l’accompagnement de enfants victimes de violences sexuelles.
Accès sur inscription pour les membres du Club (Vous munir du n° de référence de la commande de votre carte d'adhérent)
Coût pour les membres du Club : GRATUIT
Lieu/date : en présentiel à l'INECAT le 28 mail 2024 de 9h30 à 11h00
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Les enfants victimes d'agressions sexuelles ont souvent du mal à parler de leur expérience traumatique et leur souffrance. Pourtant, ils sont parfois sommés de décrire ce qu’ils ont subi, ce qui constitue une nouvelle violence. Ou bien leur parole est disqualifiée, mise en doute, ou ils sont désignés comme coresponsables de leurs viols par leur attitude ou déclarés comme consentants, surtout à l’adolescence… Double peine. Aussi, les deux réactions habituelles face aux enfants sont insatisfaisantes : trop leur faire parler des faits réitère le traumatisme, essayer d’oublier comme si rien ne s’était passé est un leurre.
Dans le cadre de cette conférence, le Pr Jean-Pierre Klein, pionnier de l'art-thérapie en France, explique comment le recours à des langages autres que la parole, tels que le dessin, la sculpture ou le jeu, offre aux enfants un moyen d’exprimer ce qu’ils ont vécu. Comme l'indique le Pr J-P Klein "La parole de l’enfant dans son immense souffrance est souvent impossible. La psychothérapie habituelle ne peut s’appliquer. Mais comme on sait, on peut faire appel à d’autres langages, ceux qu’il connaît bien et pratique spontanément".
Comment réagir sans tomber dans la compassion émotionnelle ou une réaction limitée à la condamnation des responsables ? Que peut-on faire pour eux au moment même des traumatismes que le cadre en soit l’inceste, la pédophilie ou les situations de violences dans un contexte de barbarie? Autant de réflexions qui seront abordées.
La conférence invitera à réfléchir sur la manière dont l'art-thérapie permet aux enfants de se réapproprier leur histoire à travers le processus créatif. En effet "L’art-thérapie permet d’aborder avec précaution l’enfant dans ce qui est propre à l’enfance : les capacités de jeu, les ressources de l’imagination, les symbolisation simplicites qui figurent de façon masquée les effractions tant physiques que psychiques" indique le Pr Jean-Pierre Klein.
Le Pr Jean-Pierre Klein abordera des thèmes tels que l'utilisation de contes, poèmes, dessins et sculptures pour permettre aux enfants d'extérioriser leurs émotions et de commencer leur reconstruction. " La destruction s’invite dans la fiction, dans l’obligation de déchirer pour faire un collage qui malmène les images de corps, de battre l’argile pour la modeler, etc., elle est une étape pour la construction d’une création qui est l’œuvre de l’enfant qui a été dénié comme enfant et chosifié dans le désir pervers de l’adulte", ajoute le professeur.
Les experts et praticiens de tous horizons, confrontés à ce sujet majeur, pourront s’interroger sur l’intégration de l’art dans l’accompagnement de enfants victimes de violences sexuelles.
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Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Les enfants victimes d'agressions sexuelles ont souvent du mal à parler de leur expérience traumatique et leur souffrance. Pourtant, ils sont parfois sommés de décrire ce qu’ils ont subi, ce qui constitue une nouvelle violence. Ou bien leur parole est disqualifiée, mise en doute, ou ils sont désignés comme coresponsables de leurs viols par leur attitude ou déclarés comme consentants, surtout à l’adolescence… Double peine. Aussi, les deux réactions habituelles face aux enfants sont insatisfaisantes : trop leur faire parler des faits réitère le traumatisme, essayer d’oublier comme si rien ne s’était passé est un leurre.
Dans le cadre de cette conférence, le Pr Jean-Pierre Klein, pionnier de l'art-thérapie en France, explique comment le recours à des langages autres que la parole, tels que le dessin, la sculpture ou le jeu, offre aux enfants un moyen d’exprimer ce qu’ils ont vécu. Comme l'indique le Pr J-P Klein "La parole de l’enfant dans son immense souffrance est souvent impossible. La psychothérapie habituelle ne peut s’appliquer. Mais comme on sait, on peut faire appel à d’autres langages, ceux qu’il connaît bien et pratique spontanément".
Comment réagir sans tomber dans la compassion émotionnelle ou une réaction limitée à la condamnation des responsables ? Que peut-on faire pour eux au moment même des traumatismes que le cadre en soit l’inceste, la pédophilie ou les situations de violences dans un contexte de barbarie? Autant de réflexions qui seront abordées.
La conférence invitera à réfléchir sur la manière dont l'art-thérapie permet aux enfants de se réapproprier leur histoire à travers le processus créatif. En effet "L’art-thérapie permet d’aborder avec précaution l’enfant dans ce qui est propre à l’enfance : les capacités de jeu, les ressources de l’imagination, les symbolisation simplicites qui figurent de façon masquée les effractions tant physiques que psychiques" indique le Pr Jean-Pierre Klein.
Le Pr Jean-Pierre Klein abordera des thèmes tels que l'utilisation de contes, poèmes, dessins et sculptures pour permettre aux enfants d'extérioriser leurs émotions et de commencer leur reconstruction. " La destruction s’invite dans la fiction, dans l’obligation de déchirer pour faire un collage qui malmène les images de corps, de battre l’argile pour la modeler, etc., elle est une étape pour la construction d’une création qui est l’œuvre de l’enfant qui a été dénié comme enfant et chosifié dans le désir pervers de l’adulte", ajoute le professeur.
Les experts et praticiens de tous horizons, confrontés à ce sujet majeur, pourront s’interroger sur l’intégration de l’art dans l’accompagnement de enfants victimes de violences sexuelles.
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Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Les enfants victimes d'agressions sexuelles ont souvent du mal à parler de leur expérience traumatique et leur souffrance. Pourtant, ils sont parfois sommés de décrire ce qu’ils ont subi, ce qui constitue une nouvelle violence. Ou bien leur parole est disqualifiée, mise en doute, ou ils sont désignés comme coresponsables de leurs viols par leur attitude ou déclarés comme consentants, surtout à l’adolescence… Double peine. Aussi, les deux réactions habituelles face aux enfants sont insatisfaisantes : trop leur faire parler des faits réitère le traumatisme, essayer d’oublier comme si rien ne s’était passé est un leurre.
Dans le cadre de cette conférence, le Pr Jean-Pierre Klein, pionnier de l'art-thérapie en France, explique comment le recours à des langages autres que la parole, tels que le dessin, la sculpture ou le jeu, offre aux enfants un moyen d’exprimer ce qu’ils ont vécu. Comme l'indique le Pr J-P Klein "La parole de l’enfant dans son immense souffrance est souvent impossible. La psychothérapie habituelle ne peut s’appliquer. Mais comme on sait, on peut faire appel à d’autres langages, ceux qu’il connaît bien et pratique spontanément".
Comment réagir sans tomber dans la compassion émotionnelle ou une réaction limitée à la condamnation des responsables ? Que peut-on faire pour eux au moment même des traumatismes que le cadre en soit l’inceste, la pédophilie ou les situations de violences dans un contexte de barbarie? Autant de réflexions qui seront abordées.
La conférence invitera à réfléchir sur la manière dont l'art-thérapie permet aux enfants de se réapproprier leur histoire à travers le processus créatif. En effet "L’art-thérapie permet d’aborder avec précaution l’enfant dans ce qui est propre à l’enfance : les capacités de jeu, les ressources de l’imagination, les symbolisation simplicites qui figurent de façon masquée les effractions tant physiques que psychiques" indique le Pr Jean-Pierre Klein.
Le Pr Jean-Pierre Klein abordera des thèmes tels que l'utilisation de contes, poèmes, dessins et sculptures pour permettre aux enfants d'extérioriser leurs émotions et de commencer leur reconstruction. " La destruction s’invite dans la fiction, dans l’obligation de déchirer pour faire un collage qui malmène les images de corps, de battre l’argile pour la modeler, etc., elle est une étape pour la construction d’une création qui est l’œuvre de l’enfant qui a été dénié comme enfant et chosifié dans le désir pervers de l’adulte", ajoute le professeur.
Les experts et praticiens de tous horizons, confrontés à ce sujet majeur, pourront s’interroger sur l’intégration de l’art dans l’accompagnement de enfants victimes de violences sexuelles.
Accès sur inscription pour les membres du Club (Vous munir du n° de référence de la commande de votre carte d'adhérent)
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Lieu/date : en présentiel à l'INECAT le 28 mail 2024 de 9h30 à 11h00
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Les enfants victimes d'agressions sexuelles ont souvent du mal à parler de leur expérience traumatique et leur souffrance. Pourtant, ils sont parfois sommés de décrire ce qu’ils ont subi, ce qui constitue une nouvelle violence. Ou bien leur parole est disqualifiée, mise en doute, ou ils sont désignés comme coresponsables de leurs viols par leur attitude ou déclarés comme consentants, surtout à l’adolescence… Double peine. Aussi, les deux réactions habituelles face aux enfants sont insatisfaisantes : trop leur faire parler des faits réitère le traumatisme, essayer d’oublier comme si rien ne s’était passé est un leurre.
Dans le cadre de cette conférence, le Pr Jean-Pierre Klein, pionnier de l'art-thérapie en France, explique comment le recours à des langages autres que la parole, tels que le dessin, la sculpture ou le jeu, offre aux enfants un moyen d’exprimer ce qu’ils ont vécu. Comme l'indique le Pr J-P Klein "La parole de l’enfant dans son immense souffrance est souvent impossible. La psychothérapie habituelle ne peut s’appliquer. Mais comme on sait, on peut faire appel à d’autres langages, ceux qu’il connaît bien et pratique spontanément".
Comment réagir sans tomber dans la compassion émotionnelle ou une réaction limitée à la condamnation des responsables ? Que peut-on faire pour eux au moment même des traumatismes que le cadre en soit l’inceste, la pédophilie ou les situations de violences dans un contexte de barbarie? Autant de réflexions qui seront abordées.
La conférence invitera à réfléchir sur la manière dont l'art-thérapie permet aux enfants de se réapproprier leur histoire à travers le processus créatif. En effet "L’art-thérapie permet d’aborder avec précaution l’enfant dans ce qui est propre à l’enfance : les capacités de jeu, les ressources de l’imagination, les symbolisation simplicites qui figurent de façon masquée les effractions tant physiques que psychiques" indique le Pr Jean-Pierre Klein.
Le Pr Jean-Pierre Klein abordera des thèmes tels que l'utilisation de contes, poèmes, dessins et sculptures pour permettre aux enfants d'extérioriser leurs émotions et de commencer leur reconstruction. " La destruction s’invite dans la fiction, dans l’obligation de déchirer pour faire un collage qui malmène les images de corps, de battre l’argile pour la modeler, etc., elle est une étape pour la construction d’une création qui est l’œuvre de l’enfant qui a été dénié comme enfant et chosifié dans le désir pervers de l’adulte", ajoute le professeur.
Les experts et praticiens de tous horizons, confrontés à ce sujet majeur, pourront s’interroger sur l’intégration de l’art dans l’accompagnement de enfants victimes de violences sexuelles.
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Lieu/date : en présentiel à l'INECAT le 28 mail 2024 de 9h30 à 11h00
Le mardi 28 mai de 9h30 à 11h, une conférence intitulée "Art-thérapie et violences sexuelles faites aux enfants" se déroulera en présentiel à l'INECAT. Elle s'adresse à tous les experts et praticiens confrontés à ces situations dans leur pratique. Animée par le Pr Jean-Pierre Klein, psychiatre, art-thérapeute et auteur sur ce thème, cette conférence est réservée aux étudiants et praticiens de l’INECAT et aux praticiens membres du Club SAR-CAN sur inscription.
Cet événement vise à fournir aux praticiens des pistes de réflexions sur l'utilisation de l'art-thérapie pour aider les enfants, victimes de violences sexuelles. Grâce à cet événement en partenariat avec l’Institut National d’Expression, de Création, d’Art et Thérapie (INECAT), les membres du Club SAR-CAN pourront explorer comment l'art peut servir de médium thérapeutique. Cette conférence s’adresse aux art-thérapeutes et à tous les praticiens bien-être désireux de mieux comprendre l’application de l’art-thérapie dans un domaine d’intervention aussi sensible que les violences sexuelles.
Les enfants victimes d'agressions sexuelles ont souvent du mal à parler de leur expérience traumatique et leur souffrance. Pourtant, ils sont parfois sommés de décrire ce qu’ils ont subi, ce qui constitue une nouvelle violence. Ou bien leur parole est disqualifiée, mise en doute, ou ils sont désignés comme coresponsables de leurs viols par leur attitude ou déclarés comme consentants, surtout à l’adolescence… Double peine. Aussi, les deux réactions habituelles face aux enfants sont insatisfaisantes : trop leur faire parler des faits réitère le traumatisme, essayer d’oublier comme si rien ne s’était passé est un leurre.
Dans le cadre de cette conférence, le Pr Jean-Pierre Klein, pionnier de l'art-thérapie en France, explique comment le recours à des langages autres que la parole, tels que le dessin, la sculpture ou le jeu, offre aux enfants un moyen d’exprimer ce qu’ils ont vécu. Comme l'indique le Pr J-P Klein "La parole de l’enfant dans son immense souffrance est souvent impossible. La psychothérapie habituelle ne peut s’appliquer. Mais comme on sait, on peut faire appel à d’autres langages, ceux qu’il connaît bien et pratique spontanément".
Comment réagir sans tomber dans la compassion émotionnelle ou une réaction limitée à la condamnation des responsables ? Que peut-on faire pour eux au moment même des traumatismes que le cadre en soit l’inceste, la pédophilie ou les situations de violences dans un contexte de barbarie? Autant de réflexions qui seront abordées.
La conférence invitera à réfléchir sur la manière dont l'art-thérapie permet aux enfants de se réapproprier leur histoire à travers le processus créatif. En effet "L’art-thérapie permet d’aborder avec précaution l’enfant dans ce qui est propre à l’enfance : les capacités de jeu, les ressources de l’imagination, les symbolisation simplicites qui figurent de façon masquée les effractions tant physiques que psychiques" indique le Pr Jean-Pierre Klein.
Le Pr Jean-Pierre Klein abordera des thèmes tels que l'utilisation de contes, poèmes, dessins et sculptures pour permettre aux enfants d'extérioriser leurs émotions et de commencer leur reconstruction. " La destruction s’invite dans la fiction, dans l’obligation de déchirer pour faire un collage qui malmène les images de corps, de battre l’argile pour la modeler, etc., elle est une étape pour la construction d’une création qui est l’œuvre de l’enfant qui a été dénié comme enfant et chosifié dans le désir pervers de l’adulte", ajoute le professeur.
Les experts et praticiens de tous horizons, confrontés à ce sujet majeur, pourront s’interroger sur l’intégration de l’art dans l’accompagnement de enfants victimes de violences sexuelles.
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