Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
« Depuis environ cinq ans, les remises en question ont commencé sur la Qualité de vie au travail », fait savoir Élisabeth BRETON, relaxologue-réflexologue et directrice d’un centre de formation sur la prévention et la gestion du stress. Et de poursuivre : « C’est essentiel, car près d’un salarié sur trois fonctionne dans un état de stress, ce qui n’est pas sans conséquences sur sa santé et peut avoir des répercussions sur le fonctionnement de son service ou de son entreprise. » Dans l’idéal, au cœur même des entreprises, il faudrait des équipes d’intervenants professionnels, spécialisées sur la Qualité de vie au travail et la prévention, en lien direct avec les salariés pour leur apporter toutes leurs compétences. Ou alors, a minima, que l’entreprise fasse appel à des intervenants extérieurs. « Certaines sociétés commencent à développer ce type d’offres, notamment celles fondées par des trentenaires ou quarantenaires, se félicite Élisabeth BRETON. Néanmoins, face à cette nouvelle dynamique, il faut continuer de travailler pour que cela soit inclus dans la culture des entreprises. » Elle plaide d'ailleurs pour une éducation des dirigeants à l’importance de la QVT afin qu’ils soient plus motivés et opérationnels, car « ils sont encore trop nombreux à ne pas y prêter toute l’attention nécessaire ».
Dans ce domaine, les médecines complémentaires ont toutes leur place puisqu’elles visent à agir sur la réduction du stress, les troubles musculosquelettiques (TMS) ou encore à améliorer la concentration. « Les effets vont dépendre du type et des objectifs des Médecines complémentaires et alternatives », précise Élisabeth BRETON. Par exemple, s’il s’agit de pratiques comportementales et cognitives comme la sophrologie, l’hypnose, le yoga ou la méditation, il est possible d’envisager un effet sur le stress « mental ». De fait, « la personne devrait être plus habile, plus agile, plus vive, moins parasitée par des tensions émotionnelles, et devrait alors preuve d’une meilleure concentration au travail », indique-t-elle.
Les pratiques complémentaires corporelles comme la réflexologie, le shiatsu ou encore l’ostéopathie visent, elles, à agir sur les tensions corporelles afin d’avoir une meilleure posture ergonomique avec moins de douleurs physiques. « Le réflexologue, par exemple, est un professionnel de la relation d’aide, de la prévention et de la gestion du stress, fait savoir Élisabeth BRETON. Son champ d’action est justement la prévention, le mieux-être et la santé durable. Il cherche à favoriser le processus d’auto-régulation en stimulant les zones réflexes (plantaire, palmaire, faciale, auriculaire…). »
Les bénéfices peuvent être intéressants, d’autant plus que les douleurs peuvent amplifier la fatigue physique et mentale, l’anxiété, sans compter les absences liées au stress ou encore les risques liés au burn out.
(1) Données de Malakoff Humanis
(2) ÉtudeEurofound
Lire aussi l'article d'activité : "Le groupe AAAS souhaite poursuivre ses actions bien-être auprès des salariés (avec l'A-MCA)"
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
« Depuis environ cinq ans, les remises en question ont commencé sur la Qualité de vie au travail », fait savoir Élisabeth BRETON, relaxologue-réflexologue et directrice d’un centre de formation sur la prévention et la gestion du stress. Et de poursuivre : « C’est essentiel, car près d’un salarié sur trois fonctionne dans un état de stress, ce qui n’est pas sans conséquences sur sa santé et peut avoir des répercussions sur le fonctionnement de son service ou de son entreprise. » Dans l’idéal, au cœur même des entreprises, il faudrait des équipes d’intervenants professionnels, spécialisées sur la Qualité de vie au travail et la prévention, en lien direct avec les salariés pour leur apporter toutes leurs compétences. Ou alors, a minima, que l’entreprise fasse appel à des intervenants extérieurs. « Certaines sociétés commencent à développer ce type d’offres, notamment celles fondées par des trentenaires ou quarantenaires, se félicite Élisabeth BRETON. Néanmoins, face à cette nouvelle dynamique, il faut continuer de travailler pour que cela soit inclus dans la culture des entreprises. » Elle plaide d'ailleurs pour une éducation des dirigeants à l’importance de la QVT afin qu’ils soient plus motivés et opérationnels, car « ils sont encore trop nombreux à ne pas y prêter toute l’attention nécessaire ».
Dans ce domaine, les médecines complémentaires ont toutes leur place puisqu’elles visent à agir sur la réduction du stress, les troubles musculosquelettiques (TMS) ou encore à améliorer la concentration. « Les effets vont dépendre du type et des objectifs des Médecines complémentaires et alternatives », précise Élisabeth BRETON. Par exemple, s’il s’agit de pratiques comportementales et cognitives comme la sophrologie, l’hypnose, le yoga ou la méditation, il est possible d’envisager un effet sur le stress « mental ». De fait, « la personne devrait être plus habile, plus agile, plus vive, moins parasitée par des tensions émotionnelles, et devrait alors preuve d’une meilleure concentration au travail », indique-t-elle.
Les pratiques complémentaires corporelles comme la réflexologie, le shiatsu ou encore l’ostéopathie visent, elles, à agir sur les tensions corporelles afin d’avoir une meilleure posture ergonomique avec moins de douleurs physiques. « Le réflexologue, par exemple, est un professionnel de la relation d’aide, de la prévention et de la gestion du stress, fait savoir Élisabeth BRETON. Son champ d’action est justement la prévention, le mieux-être et la santé durable. Il cherche à favoriser le processus d’auto-régulation en stimulant les zones réflexes (plantaire, palmaire, faciale, auriculaire…). »
Les bénéfices peuvent être intéressants, d’autant plus que les douleurs peuvent amplifier la fatigue physique et mentale, l’anxiété, sans compter les absences liées au stress ou encore les risques liés au burn out.
(1) Données de Malakoff Humanis
(2) ÉtudeEurofound
Lire aussi l'article d'activité : "Le groupe AAAS souhaite poursuivre ses actions bien-être auprès des salariés (avec l'A-MCA)"
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
« Depuis environ cinq ans, les remises en question ont commencé sur la Qualité de vie au travail », fait savoir Élisabeth BRETON, relaxologue-réflexologue et directrice d’un centre de formation sur la prévention et la gestion du stress. Et de poursuivre : « C’est essentiel, car près d’un salarié sur trois fonctionne dans un état de stress, ce qui n’est pas sans conséquences sur sa santé et peut avoir des répercussions sur le fonctionnement de son service ou de son entreprise. » Dans l’idéal, au cœur même des entreprises, il faudrait des équipes d’intervenants professionnels, spécialisées sur la Qualité de vie au travail et la prévention, en lien direct avec les salariés pour leur apporter toutes leurs compétences. Ou alors, a minima, que l’entreprise fasse appel à des intervenants extérieurs. « Certaines sociétés commencent à développer ce type d’offres, notamment celles fondées par des trentenaires ou quarantenaires, se félicite Élisabeth BRETON. Néanmoins, face à cette nouvelle dynamique, il faut continuer de travailler pour que cela soit inclus dans la culture des entreprises. » Elle plaide d'ailleurs pour une éducation des dirigeants à l’importance de la QVT afin qu’ils soient plus motivés et opérationnels, car « ils sont encore trop nombreux à ne pas y prêter toute l’attention nécessaire ».
Dans ce domaine, les médecines complémentaires ont toutes leur place puisqu’elles visent à agir sur la réduction du stress, les troubles musculosquelettiques (TMS) ou encore à améliorer la concentration. « Les effets vont dépendre du type et des objectifs des Médecines complémentaires et alternatives », précise Élisabeth BRETON. Par exemple, s’il s’agit de pratiques comportementales et cognitives comme la sophrologie, l’hypnose, le yoga ou la méditation, il est possible d’envisager un effet sur le stress « mental ». De fait, « la personne devrait être plus habile, plus agile, plus vive, moins parasitée par des tensions émotionnelles, et devrait alors preuve d’une meilleure concentration au travail », indique-t-elle.
Les pratiques complémentaires corporelles comme la réflexologie, le shiatsu ou encore l’ostéopathie visent, elles, à agir sur les tensions corporelles afin d’avoir une meilleure posture ergonomique avec moins de douleurs physiques. « Le réflexologue, par exemple, est un professionnel de la relation d’aide, de la prévention et de la gestion du stress, fait savoir Élisabeth BRETON. Son champ d’action est justement la prévention, le mieux-être et la santé durable. Il cherche à favoriser le processus d’auto-régulation en stimulant les zones réflexes (plantaire, palmaire, faciale, auriculaire…). »
Les bénéfices peuvent être intéressants, d’autant plus que les douleurs peuvent amplifier la fatigue physique et mentale, l’anxiété, sans compter les absences liées au stress ou encore les risques liés au burn out.
(1) Données de Malakoff Humanis
(2) ÉtudeEurofound
Lire aussi l'article d'activité : "Le groupe AAAS souhaite poursuivre ses actions bien-être auprès des salariés (avec l'A-MCA)"
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
« Depuis environ cinq ans, les remises en question ont commencé sur la Qualité de vie au travail », fait savoir Élisabeth BRETON, relaxologue-réflexologue et directrice d’un centre de formation sur la prévention et la gestion du stress. Et de poursuivre : « C’est essentiel, car près d’un salarié sur trois fonctionne dans un état de stress, ce qui n’est pas sans conséquences sur sa santé et peut avoir des répercussions sur le fonctionnement de son service ou de son entreprise. » Dans l’idéal, au cœur même des entreprises, il faudrait des équipes d’intervenants professionnels, spécialisées sur la Qualité de vie au travail et la prévention, en lien direct avec les salariés pour leur apporter toutes leurs compétences. Ou alors, a minima, que l’entreprise fasse appel à des intervenants extérieurs. « Certaines sociétés commencent à développer ce type d’offres, notamment celles fondées par des trentenaires ou quarantenaires, se félicite Élisabeth BRETON. Néanmoins, face à cette nouvelle dynamique, il faut continuer de travailler pour que cela soit inclus dans la culture des entreprises. » Elle plaide d'ailleurs pour une éducation des dirigeants à l’importance de la QVT afin qu’ils soient plus motivés et opérationnels, car « ils sont encore trop nombreux à ne pas y prêter toute l’attention nécessaire ».
Dans ce domaine, les médecines complémentaires ont toutes leur place puisqu’elles visent à agir sur la réduction du stress, les troubles musculosquelettiques (TMS) ou encore à améliorer la concentration. « Les effets vont dépendre du type et des objectifs des Médecines complémentaires et alternatives », précise Élisabeth BRETON. Par exemple, s’il s’agit de pratiques comportementales et cognitives comme la sophrologie, l’hypnose, le yoga ou la méditation, il est possible d’envisager un effet sur le stress « mental ». De fait, « la personne devrait être plus habile, plus agile, plus vive, moins parasitée par des tensions émotionnelles, et devrait alors preuve d’une meilleure concentration au travail », indique-t-elle.
Les pratiques complémentaires corporelles comme la réflexologie, le shiatsu ou encore l’ostéopathie visent, elles, à agir sur les tensions corporelles afin d’avoir une meilleure posture ergonomique avec moins de douleurs physiques. « Le réflexologue, par exemple, est un professionnel de la relation d’aide, de la prévention et de la gestion du stress, fait savoir Élisabeth BRETON. Son champ d’action est justement la prévention, le mieux-être et la santé durable. Il cherche à favoriser le processus d’auto-régulation en stimulant les zones réflexes (plantaire, palmaire, faciale, auriculaire…). »
Les bénéfices peuvent être intéressants, d’autant plus que les douleurs peuvent amplifier la fatigue physique et mentale, l’anxiété, sans compter les absences liées au stress ou encore les risques liés au burn out.
(1) Données de Malakoff Humanis
(2) ÉtudeEurofound
Lire aussi l'article d'activité : "Le groupe AAAS souhaite poursuivre ses actions bien-être auprès des salariés (avec l'A-MCA)"
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
« Depuis environ cinq ans, les remises en question ont commencé sur la Qualité de vie au travail », fait savoir Élisabeth BRETON, relaxologue-réflexologue et directrice d’un centre de formation sur la prévention et la gestion du stress. Et de poursuivre : « C’est essentiel, car près d’un salarié sur trois fonctionne dans un état de stress, ce qui n’est pas sans conséquences sur sa santé et peut avoir des répercussions sur le fonctionnement de son service ou de son entreprise. » Dans l’idéal, au cœur même des entreprises, il faudrait des équipes d’intervenants professionnels, spécialisées sur la Qualité de vie au travail et la prévention, en lien direct avec les salariés pour leur apporter toutes leurs compétences. Ou alors, a minima, que l’entreprise fasse appel à des intervenants extérieurs. « Certaines sociétés commencent à développer ce type d’offres, notamment celles fondées par des trentenaires ou quarantenaires, se félicite Élisabeth BRETON. Néanmoins, face à cette nouvelle dynamique, il faut continuer de travailler pour que cela soit inclus dans la culture des entreprises. » Elle plaide d'ailleurs pour une éducation des dirigeants à l’importance de la QVT afin qu’ils soient plus motivés et opérationnels, car « ils sont encore trop nombreux à ne pas y prêter toute l’attention nécessaire ».
Dans ce domaine, les médecines complémentaires ont toutes leur place puisqu’elles visent à agir sur la réduction du stress, les troubles musculosquelettiques (TMS) ou encore à améliorer la concentration. « Les effets vont dépendre du type et des objectifs des Médecines complémentaires et alternatives », précise Élisabeth BRETON. Par exemple, s’il s’agit de pratiques comportementales et cognitives comme la sophrologie, l’hypnose, le yoga ou la méditation, il est possible d’envisager un effet sur le stress « mental ». De fait, « la personne devrait être plus habile, plus agile, plus vive, moins parasitée par des tensions émotionnelles, et devrait alors preuve d’une meilleure concentration au travail », indique-t-elle.
Les pratiques complémentaires corporelles comme la réflexologie, le shiatsu ou encore l’ostéopathie visent, elles, à agir sur les tensions corporelles afin d’avoir une meilleure posture ergonomique avec moins de douleurs physiques. « Le réflexologue, par exemple, est un professionnel de la relation d’aide, de la prévention et de la gestion du stress, fait savoir Élisabeth BRETON. Son champ d’action est justement la prévention, le mieux-être et la santé durable. Il cherche à favoriser le processus d’auto-régulation en stimulant les zones réflexes (plantaire, palmaire, faciale, auriculaire…). »
Les bénéfices peuvent être intéressants, d’autant plus que les douleurs peuvent amplifier la fatigue physique et mentale, l’anxiété, sans compter les absences liées au stress ou encore les risques liés au burn out.
(1) Données de Malakoff Humanis
(2) ÉtudeEurofound
Lire aussi l'article d'activité : "Le groupe AAAS souhaite poursuivre ses actions bien-être auprès des salariés (avec l'A-MCA)"
La Qualité de vie au travail (QVT) a pris une place centrale dans les préoccupations des salariés et ce, d’autant plus dans le contexte actuel de la crise sanitaire.
Mots clés : Qualité de vie au travail - Crise sanitaire - Médecines complémentaires
Stress, troubles du sommeil, addictions, alimentation déséquilibrée : tous ces facteurs ont un impact sur les salariés. L’introduction des MCA au sein même des entreprises permet d’agir à la source. En 2020, les arrêts de travail de plus de 30 jours ont représenté 12 % des arrêts contre 9 % en 2019 (1). 60 % des salariés déclarent que leur manager est source de stress et seuls 20 % indiquent pouvoir se confier à lui en cas de problème (2). Aujourd’hui, la santé au travail constitue un point central de la qualité de vie au travail. D’ailleurs, le troisième Plan santé travail (PST) 2016/2020 avait fixé la prévention comme l’une de ses priorités majeures. Plus récemment, la loi du 2 août 2021 pour renforcer la prévention de la santé au travail, met l’accent sur tout ce qui concerne l’amélioration de la QVT au niveau des salariés. Cette démarche QVT a pour objectif de prendre en compte les risques socioprofessionnels et de mener des actions de prévention primaire au sein même des entreprises.
« Depuis environ cinq ans, les remises en question ont commencé sur la Qualité de vie au travail », fait savoir Élisabeth BRETON, relaxologue-réflexologue et directrice d’un centre de formation sur la prévention et la gestion du stress. Et de poursuivre : « C’est essentiel, car près d’un salarié sur trois fonctionne dans un état de stress, ce qui n’est pas sans conséquences sur sa santé et peut avoir des répercussions sur le fonctionnement de son service ou de son entreprise. » Dans l’idéal, au cœur même des entreprises, il faudrait des équipes d’intervenants professionnels, spécialisées sur la Qualité de vie au travail et la prévention, en lien direct avec les salariés pour leur apporter toutes leurs compétences. Ou alors, a minima, que l’entreprise fasse appel à des intervenants extérieurs. « Certaines sociétés commencent à développer ce type d’offres, notamment celles fondées par des trentenaires ou quarantenaires, se félicite Élisabeth BRETON. Néanmoins, face à cette nouvelle dynamique, il faut continuer de travailler pour que cela soit inclus dans la culture des entreprises. » Elle plaide d'ailleurs pour une éducation des dirigeants à l’importance de la QVT afin qu’ils soient plus motivés et opérationnels, car « ils sont encore trop nombreux à ne pas y prêter toute l’attention nécessaire ».
Dans ce domaine, les médecines complémentaires ont toutes leur place puisqu’elles visent à agir sur la réduction du stress, les troubles musculosquelettiques (TMS) ou encore à améliorer la concentration. « Les effets vont dépendre du type et des objectifs des Médecines complémentaires et alternatives », précise Élisabeth BRETON. Par exemple, s’il s’agit de pratiques comportementales et cognitives comme la sophrologie, l’hypnose, le yoga ou la méditation, il est possible d’envisager un effet sur le stress « mental ». De fait, « la personne devrait être plus habile, plus agile, plus vive, moins parasitée par des tensions émotionnelles, et devrait alors preuve d’une meilleure concentration au travail », indique-t-elle.
Les pratiques complémentaires corporelles comme la réflexologie, le shiatsu ou encore l’ostéopathie visent, elles, à agir sur les tensions corporelles afin d’avoir une meilleure posture ergonomique avec moins de douleurs physiques. « Le réflexologue, par exemple, est un professionnel de la relation d’aide, de la prévention et de la gestion du stress, fait savoir Élisabeth BRETON. Son champ d’action est justement la prévention, le mieux-être et la santé durable. Il cherche à favoriser le processus d’auto-régulation en stimulant les zones réflexes (plantaire, palmaire, faciale, auriculaire…). »
Les bénéfices peuvent être intéressants, d’autant plus que les douleurs peuvent amplifier la fatigue physique et mentale, l’anxiété, sans compter les absences liées au stress ou encore les risques liés au burn out.
(1) Données de Malakoff Humanis
(2) ÉtudeEurofound
Lire aussi l'article d'activité : "Le groupe AAAS souhaite poursuivre ses actions bien-être auprès des salariés (avec l'A-MCA)"