Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
En Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), pour les résidents atteints de la maladie d’Alzheimer par exemple, il peut être intéressant de favoriser le recours aux huiles essentielles par voie inhalée « afin d’interagir avec les récepteurs olfactifs présents dans le nez, explique le Dr JOCTEUR. Une information est ainsi transmise à des parties reptiliennes et limbiques du cerveau fortement impliquées dans les émotions, pouvant entraîner un impact rapide sur le comportement ou encore diminuer le niveau de tension. » En favorisant les réminiscences et les souvenirs, les odeurs favorisent ainsi un état d’apaisement. « Pour la personne qui accompagne les résidents, parfois non communicants, le recours aux odeurs peut également avoir des effets positifs, car il permet un effet d’ouverture immédiat de la personne âgée, se félicite le Dr JOCTEUR. La personne va souvent se mettre à parler et à exprimer les sensations procurées par les odeurs modifiant ainsi la relation soignant/soigné. »
Les personnes prises en charge en oncologie, traitées par chimiothérapie, subissent souvent des pertes de goût et d’odorat. « Avec l’aromathérapie inhalée, il va être possible de travailler avec les odeurs, afin de réveiller des sensations davantage absentes pendant la durée des traitements », indique le Dr JOCTEUR. Et de poursuivre : « La démarche est intéressante, car elle permet à la personne de se reconnecter avec des sensations innées, d’exprimer ses difficultés. L’olfaction des huiles essentielles va l’aider à réécrire son histoire par l’intermédiaire d’un travail de simulation sensorielle. » En oncologie, les bénéfices de l’aromathérapie sont également reconnus sur les nausées causées par la chimiothérapie, sur les angoisses, la perte de l’appétit et la fatigue. Les mêmes effets sont constatés en soins palliatifs où l’aromathérapie est utilisée pour compléter des traitements et faciliter le lâcher-prise.
Les synergies d’huiles essentielles peuvent être inhalées, notamment en ayant recours à des sticks inhalateurs. « Cet outil est un véritable ″doudou olfactif″ pour la personne, lui offrant la possibilité de se reconnecter avec sa bulle, souligne le Dr JOCTEUR. À la suite de séances d’ancrage olfactif, elle pourra notamment, dès lors qu’elle se trouve en difficulté émotionnelle, sortir son stick pour le respirer, ce qui passe inaperçu dans la vie de tous les jours. »
Dans tous les cas, le Dr JOCTEUR rappelle l’importance pour les professionnels, de suivre des formations reconnues avant de pratiquer l’aromathérapie, même par voie inhalée, afin de proposer un accompagnement sérieux aux personnes. « Quant aux usagers, ils ne doivent pas s’automédiquer dans ce domaine, insiste-t-il. Il faut toujours demander conseil aux professionnels spécialisés en aromathérapie avant d’y avoir recours, afin d’éviter les éventuels effets secondaires et les possibles interférences avec les traitements allopathiques. »
Lire aussi l'article : "Aromathérapie : l'usage complémentaire des plantes"
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
En Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), pour les résidents atteints de la maladie d’Alzheimer par exemple, il peut être intéressant de favoriser le recours aux huiles essentielles par voie inhalée « afin d’interagir avec les récepteurs olfactifs présents dans le nez, explique le Dr JOCTEUR. Une information est ainsi transmise à des parties reptiliennes et limbiques du cerveau fortement impliquées dans les émotions, pouvant entraîner un impact rapide sur le comportement ou encore diminuer le niveau de tension. » En favorisant les réminiscences et les souvenirs, les odeurs favorisent ainsi un état d’apaisement. « Pour la personne qui accompagne les résidents, parfois non communicants, le recours aux odeurs peut également avoir des effets positifs, car il permet un effet d’ouverture immédiat de la personne âgée, se félicite le Dr JOCTEUR. La personne va souvent se mettre à parler et à exprimer les sensations procurées par les odeurs modifiant ainsi la relation soignant/soigné. »
Les personnes prises en charge en oncologie, traitées par chimiothérapie, subissent souvent des pertes de goût et d’odorat. « Avec l’aromathérapie inhalée, il va être possible de travailler avec les odeurs, afin de réveiller des sensations davantage absentes pendant la durée des traitements », indique le Dr JOCTEUR. Et de poursuivre : « La démarche est intéressante, car elle permet à la personne de se reconnecter avec des sensations innées, d’exprimer ses difficultés. L’olfaction des huiles essentielles va l’aider à réécrire son histoire par l’intermédiaire d’un travail de simulation sensorielle. » En oncologie, les bénéfices de l’aromathérapie sont également reconnus sur les nausées causées par la chimiothérapie, sur les angoisses, la perte de l’appétit et la fatigue. Les mêmes effets sont constatés en soins palliatifs où l’aromathérapie est utilisée pour compléter des traitements et faciliter le lâcher-prise.
Les synergies d’huiles essentielles peuvent être inhalées, notamment en ayant recours à des sticks inhalateurs. « Cet outil est un véritable ″doudou olfactif″ pour la personne, lui offrant la possibilité de se reconnecter avec sa bulle, souligne le Dr JOCTEUR. À la suite de séances d’ancrage olfactif, elle pourra notamment, dès lors qu’elle se trouve en difficulté émotionnelle, sortir son stick pour le respirer, ce qui passe inaperçu dans la vie de tous les jours. »
Dans tous les cas, le Dr JOCTEUR rappelle l’importance pour les professionnels, de suivre des formations reconnues avant de pratiquer l’aromathérapie, même par voie inhalée, afin de proposer un accompagnement sérieux aux personnes. « Quant aux usagers, ils ne doivent pas s’automédiquer dans ce domaine, insiste-t-il. Il faut toujours demander conseil aux professionnels spécialisés en aromathérapie avant d’y avoir recours, afin d’éviter les éventuels effets secondaires et les possibles interférences avec les traitements allopathiques. »
Lire aussi l'article : "Aromathérapie : l'usage complémentaire des plantes"
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
En Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), pour les résidents atteints de la maladie d’Alzheimer par exemple, il peut être intéressant de favoriser le recours aux huiles essentielles par voie inhalée « afin d’interagir avec les récepteurs olfactifs présents dans le nez, explique le Dr JOCTEUR. Une information est ainsi transmise à des parties reptiliennes et limbiques du cerveau fortement impliquées dans les émotions, pouvant entraîner un impact rapide sur le comportement ou encore diminuer le niveau de tension. » En favorisant les réminiscences et les souvenirs, les odeurs favorisent ainsi un état d’apaisement. « Pour la personne qui accompagne les résidents, parfois non communicants, le recours aux odeurs peut également avoir des effets positifs, car il permet un effet d’ouverture immédiat de la personne âgée, se félicite le Dr JOCTEUR. La personne va souvent se mettre à parler et à exprimer les sensations procurées par les odeurs modifiant ainsi la relation soignant/soigné. »
Les personnes prises en charge en oncologie, traitées par chimiothérapie, subissent souvent des pertes de goût et d’odorat. « Avec l’aromathérapie inhalée, il va être possible de travailler avec les odeurs, afin de réveiller des sensations davantage absentes pendant la durée des traitements », indique le Dr JOCTEUR. Et de poursuivre : « La démarche est intéressante, car elle permet à la personne de se reconnecter avec des sensations innées, d’exprimer ses difficultés. L’olfaction des huiles essentielles va l’aider à réécrire son histoire par l’intermédiaire d’un travail de simulation sensorielle. » En oncologie, les bénéfices de l’aromathérapie sont également reconnus sur les nausées causées par la chimiothérapie, sur les angoisses, la perte de l’appétit et la fatigue. Les mêmes effets sont constatés en soins palliatifs où l’aromathérapie est utilisée pour compléter des traitements et faciliter le lâcher-prise.
Les synergies d’huiles essentielles peuvent être inhalées, notamment en ayant recours à des sticks inhalateurs. « Cet outil est un véritable ″doudou olfactif″ pour la personne, lui offrant la possibilité de se reconnecter avec sa bulle, souligne le Dr JOCTEUR. À la suite de séances d’ancrage olfactif, elle pourra notamment, dès lors qu’elle se trouve en difficulté émotionnelle, sortir son stick pour le respirer, ce qui passe inaperçu dans la vie de tous les jours. »
Dans tous les cas, le Dr JOCTEUR rappelle l’importance pour les professionnels, de suivre des formations reconnues avant de pratiquer l’aromathérapie, même par voie inhalée, afin de proposer un accompagnement sérieux aux personnes. « Quant aux usagers, ils ne doivent pas s’automédiquer dans ce domaine, insiste-t-il. Il faut toujours demander conseil aux professionnels spécialisés en aromathérapie avant d’y avoir recours, afin d’éviter les éventuels effets secondaires et les possibles interférences avec les traitements allopathiques. »
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Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
En Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), pour les résidents atteints de la maladie d’Alzheimer par exemple, il peut être intéressant de favoriser le recours aux huiles essentielles par voie inhalée « afin d’interagir avec les récepteurs olfactifs présents dans le nez, explique le Dr JOCTEUR. Une information est ainsi transmise à des parties reptiliennes et limbiques du cerveau fortement impliquées dans les émotions, pouvant entraîner un impact rapide sur le comportement ou encore diminuer le niveau de tension. » En favorisant les réminiscences et les souvenirs, les odeurs favorisent ainsi un état d’apaisement. « Pour la personne qui accompagne les résidents, parfois non communicants, le recours aux odeurs peut également avoir des effets positifs, car il permet un effet d’ouverture immédiat de la personne âgée, se félicite le Dr JOCTEUR. La personne va souvent se mettre à parler et à exprimer les sensations procurées par les odeurs modifiant ainsi la relation soignant/soigné. »
Les personnes prises en charge en oncologie, traitées par chimiothérapie, subissent souvent des pertes de goût et d’odorat. « Avec l’aromathérapie inhalée, il va être possible de travailler avec les odeurs, afin de réveiller des sensations davantage absentes pendant la durée des traitements », indique le Dr JOCTEUR. Et de poursuivre : « La démarche est intéressante, car elle permet à la personne de se reconnecter avec des sensations innées, d’exprimer ses difficultés. L’olfaction des huiles essentielles va l’aider à réécrire son histoire par l’intermédiaire d’un travail de simulation sensorielle. » En oncologie, les bénéfices de l’aromathérapie sont également reconnus sur les nausées causées par la chimiothérapie, sur les angoisses, la perte de l’appétit et la fatigue. Les mêmes effets sont constatés en soins palliatifs où l’aromathérapie est utilisée pour compléter des traitements et faciliter le lâcher-prise.
Les synergies d’huiles essentielles peuvent être inhalées, notamment en ayant recours à des sticks inhalateurs. « Cet outil est un véritable ″doudou olfactif″ pour la personne, lui offrant la possibilité de se reconnecter avec sa bulle, souligne le Dr JOCTEUR. À la suite de séances d’ancrage olfactif, elle pourra notamment, dès lors qu’elle se trouve en difficulté émotionnelle, sortir son stick pour le respirer, ce qui passe inaperçu dans la vie de tous les jours. »
Dans tous les cas, le Dr JOCTEUR rappelle l’importance pour les professionnels, de suivre des formations reconnues avant de pratiquer l’aromathérapie, même par voie inhalée, afin de proposer un accompagnement sérieux aux personnes. « Quant aux usagers, ils ne doivent pas s’automédiquer dans ce domaine, insiste-t-il. Il faut toujours demander conseil aux professionnels spécialisés en aromathérapie avant d’y avoir recours, afin d’éviter les éventuels effets secondaires et les possibles interférences avec les traitements allopathiques. »
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Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
En Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), pour les résidents atteints de la maladie d’Alzheimer par exemple, il peut être intéressant de favoriser le recours aux huiles essentielles par voie inhalée « afin d’interagir avec les récepteurs olfactifs présents dans le nez, explique le Dr JOCTEUR. Une information est ainsi transmise à des parties reptiliennes et limbiques du cerveau fortement impliquées dans les émotions, pouvant entraîner un impact rapide sur le comportement ou encore diminuer le niveau de tension. » En favorisant les réminiscences et les souvenirs, les odeurs favorisent ainsi un état d’apaisement. « Pour la personne qui accompagne les résidents, parfois non communicants, le recours aux odeurs peut également avoir des effets positifs, car il permet un effet d’ouverture immédiat de la personne âgée, se félicite le Dr JOCTEUR. La personne va souvent se mettre à parler et à exprimer les sensations procurées par les odeurs modifiant ainsi la relation soignant/soigné. »
Les personnes prises en charge en oncologie, traitées par chimiothérapie, subissent souvent des pertes de goût et d’odorat. « Avec l’aromathérapie inhalée, il va être possible de travailler avec les odeurs, afin de réveiller des sensations davantage absentes pendant la durée des traitements », indique le Dr JOCTEUR. Et de poursuivre : « La démarche est intéressante, car elle permet à la personne de se reconnecter avec des sensations innées, d’exprimer ses difficultés. L’olfaction des huiles essentielles va l’aider à réécrire son histoire par l’intermédiaire d’un travail de simulation sensorielle. » En oncologie, les bénéfices de l’aromathérapie sont également reconnus sur les nausées causées par la chimiothérapie, sur les angoisses, la perte de l’appétit et la fatigue. Les mêmes effets sont constatés en soins palliatifs où l’aromathérapie est utilisée pour compléter des traitements et faciliter le lâcher-prise.
Les synergies d’huiles essentielles peuvent être inhalées, notamment en ayant recours à des sticks inhalateurs. « Cet outil est un véritable ″doudou olfactif″ pour la personne, lui offrant la possibilité de se reconnecter avec sa bulle, souligne le Dr JOCTEUR. À la suite de séances d’ancrage olfactif, elle pourra notamment, dès lors qu’elle se trouve en difficulté émotionnelle, sortir son stick pour le respirer, ce qui passe inaperçu dans la vie de tous les jours. »
Dans tous les cas, le Dr JOCTEUR rappelle l’importance pour les professionnels, de suivre des formations reconnues avant de pratiquer l’aromathérapie, même par voie inhalée, afin de proposer un accompagnement sérieux aux personnes. « Quant aux usagers, ils ne doivent pas s’automédiquer dans ce domaine, insiste-t-il. Il faut toujours demander conseil aux professionnels spécialisés en aromathérapie avant d’y avoir recours, afin d’éviter les éventuels effets secondaires et les possibles interférences avec les traitements allopathiques. »
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Parmi les thérapies complémentaires utilisées pour l’accompagnement des personnes fragiles, l'aromathérapie joue un rôle important. Pour les personnes âgées, en oncologie ou encore pour les patients en soins palliatifs, ses apports peuvent être intéressants.
Mots clés : Aromathérapie - Soin - Santé globale
Avec l’aromathérapie et, plus particulièrement, en ayant recours aux huiles essentielles inhalées, il est possible de créer des synergies – combinaison de plusieurs huiles essentielles – et de les diffuser pour aider à l’accompagnement de certaines problématiques identifiées chez les personnes fragiles, toujours en complémentarité à la médecine officielle. La voie inhalée présente moins de risques d’effets secondaires, ce mode d’utilisation n’est cependant pas à privilégier en cas de problème respiratoire, de même que certaines huiles essentielles sont interdites en diffusion. « Quand on sent une odeur, on l’aime ou on ne l’aime pas, car elle porte en elle une charge émotionnelle positive ou négative », souligne le Dr Guilhem JOCTEUR, pharmacien et gérant d’Apoticarius, centre de formation en aromathérapie. Pour élaborer les synergies et ainsi, travailler au niveau psycho-émotionnel, le praticien en aromathérapie procède d’abord à un diagnostic olfactif auprès de la personne qu’il accompagne. « La discipline est fine et personnalisée », insiste le pharmacien. La personne va être questionnée sur ses goûts selon les familles d’odeurs (citronnées, boisées, fleuries, aromatiques, etc.), afin de permettre à l’aromathérapeute de construire une synergie à l’aide d’une pyramide olfactive présentant différentes catégories de notes olfactives propres aux huiles essentielles.
En Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), pour les résidents atteints de la maladie d’Alzheimer par exemple, il peut être intéressant de favoriser le recours aux huiles essentielles par voie inhalée « afin d’interagir avec les récepteurs olfactifs présents dans le nez, explique le Dr JOCTEUR. Une information est ainsi transmise à des parties reptiliennes et limbiques du cerveau fortement impliquées dans les émotions, pouvant entraîner un impact rapide sur le comportement ou encore diminuer le niveau de tension. » En favorisant les réminiscences et les souvenirs, les odeurs favorisent ainsi un état d’apaisement. « Pour la personne qui accompagne les résidents, parfois non communicants, le recours aux odeurs peut également avoir des effets positifs, car il permet un effet d’ouverture immédiat de la personne âgée, se félicite le Dr JOCTEUR. La personne va souvent se mettre à parler et à exprimer les sensations procurées par les odeurs modifiant ainsi la relation soignant/soigné. »
Les personnes prises en charge en oncologie, traitées par chimiothérapie, subissent souvent des pertes de goût et d’odorat. « Avec l’aromathérapie inhalée, il va être possible de travailler avec les odeurs, afin de réveiller des sensations davantage absentes pendant la durée des traitements », indique le Dr JOCTEUR. Et de poursuivre : « La démarche est intéressante, car elle permet à la personne de se reconnecter avec des sensations innées, d’exprimer ses difficultés. L’olfaction des huiles essentielles va l’aider à réécrire son histoire par l’intermédiaire d’un travail de simulation sensorielle. » En oncologie, les bénéfices de l’aromathérapie sont également reconnus sur les nausées causées par la chimiothérapie, sur les angoisses, la perte de l’appétit et la fatigue. Les mêmes effets sont constatés en soins palliatifs où l’aromathérapie est utilisée pour compléter des traitements et faciliter le lâcher-prise.
Les synergies d’huiles essentielles peuvent être inhalées, notamment en ayant recours à des sticks inhalateurs. « Cet outil est un véritable ″doudou olfactif″ pour la personne, lui offrant la possibilité de se reconnecter avec sa bulle, souligne le Dr JOCTEUR. À la suite de séances d’ancrage olfactif, elle pourra notamment, dès lors qu’elle se trouve en difficulté émotionnelle, sortir son stick pour le respirer, ce qui passe inaperçu dans la vie de tous les jours. »
Dans tous les cas, le Dr JOCTEUR rappelle l’importance pour les professionnels, de suivre des formations reconnues avant de pratiquer l’aromathérapie, même par voie inhalée, afin de proposer un accompagnement sérieux aux personnes. « Quant aux usagers, ils ne doivent pas s’automédiquer dans ce domaine, insiste-t-il. Il faut toujours demander conseil aux professionnels spécialisés en aromathérapie avant d’y avoir recours, afin d’éviter les éventuels effets secondaires et les possibles interférences avec les traitements allopathiques. »
Lire aussi l'article : "Aromathérapie : l'usage complémentaire des plantes"