Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Contexte
La santé globale est un pléonasme. La santé est forcément globale. En tant que médecin généraliste, je m’intéresse nécessairement à la globalité de la personne. Une douleur physique par exemple peut générer une douleur psychologique, un isolement social, etc. et cela implique de considérer la globalité de la personne et de sa souffrance. Les médecins pourvu d’expertises supplémentaires notamment dans le champ des approches complémentaires considèrent nécessairement la santé de façon globale. Je suis médecin avant tout et formé à différentes pratiques, notamment l’homéopathie, la phytothérapie et la sophrologie. Certains outils vont sembler plus adaptés que d’autres, selon la situation, ils deviennent complémentaires. Pour autant, il faut pouvoir rester dans une posture d’humilité, avec les outils complémentaires dont on dispose, être dans l’intérêt du patient avant tout. Prenons l’exemple du cancer, nous essayons d’accompagner les patients vers les meilleures filières oncologiques. Je peux intervenir en homéopathie, pour agir non pas contre la maladie mais bien pour le patient. Dans le domaine de l’homéopathie, de nombreux travaux et l’expérience clinique ont montré des résultats désormais suffisants de l’intérêt de l’homéopathie en soins de support. Nous sommes tous des acteurs d’une santé qui se veut globale.
La santé et la médecine : deux concepts imbriqués qui se distinguent
Il y a une différence entre la santé et la médecine. Il existe à la fois un tronc commun et des spécificités. Tout le domaine de la prévention renvoie à l’art de vivre. La prévention santé passe par différentes notions et il n’y a pas d’exclusivité. La prévention, c’est à la fois l’alimentation, la vaccination, la notion de traitement du terrain, la rééducation cardiovasculaire en cardiologie, certaines activités chez les jeunes… En homéopathie, il existe certaines réactivités spécifiques à chaque patient, chez les enfants qui ont des infections ORL à répétition, il y a beaucoup de mésusages médicamenteux et les enfants suivis en homéopathie sont globalement moins malades et évitent des traitements inadaptés ou trop fréquents. 40 ans d’exercice et d’expérience ne devraient plus être opposés aux railleries. L’evidence based medecine est constituée de trois éléments : les données objectives des études, le savoir et l’expérience du professionnel puis le savoir et l’expérience du patient. Il s’agit d’une roue qui doit tourner en permanence et s’autoalimenter. Si seules les données objectives sont prises en compte, il s’agit alors d’une technicité qui sort du paradigme phénoménologique du vivant et donc de la médecine. Si seule l’expérience du médecin prévaut, le risque de dérive est important, de même si seules les croyances du patient prévalent. Les cloisonnements conduisent à une sorte de myopie. Sortir de ces oppositions est nécessaire et ne peut se faire que dans un sens dynamique.
Quelles perspectives pour demain ?
Ce que j’entrevois pour demain est la nécessité de cesser cette opposition entre médecine conventionnelle et approches complémentaires. Même si nos études nécessitent d’être améliorées en niveau de preuve, il faut cesser ces attaques pour aller vers une véritable collaboration. Par ces guerres, les médecins sont déchus de leur capacité à aider le patient. Les perspectives doivent être celles d’un travail pluridisciplinaire pour le bien du patient et pour éviter les dérives. Sur cette question, nous sommes d’ailleurs aux premières loges car nous recevons des patients qui veulent parfois éviter les traitements conventionnels. Face aux patients les plus fragiles, ceux qui doutent, nous devons apporter une médecine intelligente au service de la raison et du pragmatisme. Nous connaissons toutes ces dérives, en plus d’une autre, réductionniste, qui est de croire que tout ce qui n’a été absolument prouvé n’est pas à valider. Mais que fait-on de la clinique ? Il faut aller vers la transdisciplinarité, le dialogue et s’ouvrir à une intelligence collective qui permette une interconnectivité entre la médecine hospitalo-universitaire et les pratiques complémentaires. Avancer vers une médecine intelligente. Il n’y a pas d’alternative aux traitements nécessaires. En revanche les mésusages en matière d’antibiotiques, d’antalgiques, d’antihistaminiques, etc., posent problèmes et nous pouvons apporter des solutions alternatives. En 1983, lorsque je me suis installé, les discours sur la méditation, par exemple, semblaient fumeux et aujourd’hui les travaux sur la méditation de pleine conscience apportent d’autres éléments de réponse. Une médecine qui avance laisse les vieilles charrues de côté et prend de nouvelles locomotives …de nouvelles opportunités .Il existe aujourd’hui des synergies en oncologie qui n’existaient pas auparavant. Il faut amplifier l’axe dans lequel la situation bouge déjà, avec des structures nouvelles comme l’AMCA. Il faut réunir des partenaires sérieux pour pouvoir dialoguer, discuter, chacun avec ses biais cognitifs, expliquer ce que chacun fait et peut apporter, rendre moins audibles ceux qui sont franchement dans la dérive. Chez Homéofrance, association dont je suis président, nous sommes les premiers à nous en plaindre. Pour avancer dans le bon sens, il faut ouvrir un dialogue serein et constructif
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Contexte
La santé globale est un pléonasme. La santé est forcément globale. En tant que médecin généraliste, je m’intéresse nécessairement à la globalité de la personne. Une douleur physique par exemple peut générer une douleur psychologique, un isolement social, etc. et cela implique de considérer la globalité de la personne et de sa souffrance. Les médecins pourvu d’expertises supplémentaires notamment dans le champ des approches complémentaires considèrent nécessairement la santé de façon globale. Je suis médecin avant tout et formé à différentes pratiques, notamment l’homéopathie, la phytothérapie et la sophrologie. Certains outils vont sembler plus adaptés que d’autres, selon la situation, ils deviennent complémentaires. Pour autant, il faut pouvoir rester dans une posture d’humilité, avec les outils complémentaires dont on dispose, être dans l’intérêt du patient avant tout. Prenons l’exemple du cancer, nous essayons d’accompagner les patients vers les meilleures filières oncologiques. Je peux intervenir en homéopathie, pour agir non pas contre la maladie mais bien pour le patient. Dans le domaine de l’homéopathie, de nombreux travaux et l’expérience clinique ont montré des résultats désormais suffisants de l’intérêt de l’homéopathie en soins de support. Nous sommes tous des acteurs d’une santé qui se veut globale.
La santé et la médecine : deux concepts imbriqués qui se distinguent
Il y a une différence entre la santé et la médecine. Il existe à la fois un tronc commun et des spécificités. Tout le domaine de la prévention renvoie à l’art de vivre. La prévention santé passe par différentes notions et il n’y a pas d’exclusivité. La prévention, c’est à la fois l’alimentation, la vaccination, la notion de traitement du terrain, la rééducation cardiovasculaire en cardiologie, certaines activités chez les jeunes… En homéopathie, il existe certaines réactivités spécifiques à chaque patient, chez les enfants qui ont des infections ORL à répétition, il y a beaucoup de mésusages médicamenteux et les enfants suivis en homéopathie sont globalement moins malades et évitent des traitements inadaptés ou trop fréquents. 40 ans d’exercice et d’expérience ne devraient plus être opposés aux railleries. L’evidence based medecine est constituée de trois éléments : les données objectives des études, le savoir et l’expérience du professionnel puis le savoir et l’expérience du patient. Il s’agit d’une roue qui doit tourner en permanence et s’autoalimenter. Si seules les données objectives sont prises en compte, il s’agit alors d’une technicité qui sort du paradigme phénoménologique du vivant et donc de la médecine. Si seule l’expérience du médecin prévaut, le risque de dérive est important, de même si seules les croyances du patient prévalent. Les cloisonnements conduisent à une sorte de myopie. Sortir de ces oppositions est nécessaire et ne peut se faire que dans un sens dynamique.
Quelles perspectives pour demain ?
Ce que j’entrevois pour demain est la nécessité de cesser cette opposition entre médecine conventionnelle et approches complémentaires. Même si nos études nécessitent d’être améliorées en niveau de preuve, il faut cesser ces attaques pour aller vers une véritable collaboration. Par ces guerres, les médecins sont déchus de leur capacité à aider le patient. Les perspectives doivent être celles d’un travail pluridisciplinaire pour le bien du patient et pour éviter les dérives. Sur cette question, nous sommes d’ailleurs aux premières loges car nous recevons des patients qui veulent parfois éviter les traitements conventionnels. Face aux patients les plus fragiles, ceux qui doutent, nous devons apporter une médecine intelligente au service de la raison et du pragmatisme. Nous connaissons toutes ces dérives, en plus d’une autre, réductionniste, qui est de croire que tout ce qui n’a été absolument prouvé n’est pas à valider. Mais que fait-on de la clinique ? Il faut aller vers la transdisciplinarité, le dialogue et s’ouvrir à une intelligence collective qui permette une interconnectivité entre la médecine hospitalo-universitaire et les pratiques complémentaires. Avancer vers une médecine intelligente. Il n’y a pas d’alternative aux traitements nécessaires. En revanche les mésusages en matière d’antibiotiques, d’antalgiques, d’antihistaminiques, etc., posent problèmes et nous pouvons apporter des solutions alternatives. En 1983, lorsque je me suis installé, les discours sur la méditation, par exemple, semblaient fumeux et aujourd’hui les travaux sur la méditation de pleine conscience apportent d’autres éléments de réponse. Une médecine qui avance laisse les vieilles charrues de côté et prend de nouvelles locomotives …de nouvelles opportunités .Il existe aujourd’hui des synergies en oncologie qui n’existaient pas auparavant. Il faut amplifier l’axe dans lequel la situation bouge déjà, avec des structures nouvelles comme l’AMCA. Il faut réunir des partenaires sérieux pour pouvoir dialoguer, discuter, chacun avec ses biais cognitifs, expliquer ce que chacun fait et peut apporter, rendre moins audibles ceux qui sont franchement dans la dérive. Chez Homéofrance, association dont je suis président, nous sommes les premiers à nous en plaindre. Pour avancer dans le bon sens, il faut ouvrir un dialogue serein et constructif
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Contexte
La santé globale est un pléonasme. La santé est forcément globale. En tant que médecin généraliste, je m’intéresse nécessairement à la globalité de la personne. Une douleur physique par exemple peut générer une douleur psychologique, un isolement social, etc. et cela implique de considérer la globalité de la personne et de sa souffrance. Les médecins pourvu d’expertises supplémentaires notamment dans le champ des approches complémentaires considèrent nécessairement la santé de façon globale. Je suis médecin avant tout et formé à différentes pratiques, notamment l’homéopathie, la phytothérapie et la sophrologie. Certains outils vont sembler plus adaptés que d’autres, selon la situation, ils deviennent complémentaires. Pour autant, il faut pouvoir rester dans une posture d’humilité, avec les outils complémentaires dont on dispose, être dans l’intérêt du patient avant tout. Prenons l’exemple du cancer, nous essayons d’accompagner les patients vers les meilleures filières oncologiques. Je peux intervenir en homéopathie, pour agir non pas contre la maladie mais bien pour le patient. Dans le domaine de l’homéopathie, de nombreux travaux et l’expérience clinique ont montré des résultats désormais suffisants de l’intérêt de l’homéopathie en soins de support. Nous sommes tous des acteurs d’une santé qui se veut globale.
La santé et la médecine : deux concepts imbriqués qui se distinguent
Il y a une différence entre la santé et la médecine. Il existe à la fois un tronc commun et des spécificités. Tout le domaine de la prévention renvoie à l’art de vivre. La prévention santé passe par différentes notions et il n’y a pas d’exclusivité. La prévention, c’est à la fois l’alimentation, la vaccination, la notion de traitement du terrain, la rééducation cardiovasculaire en cardiologie, certaines activités chez les jeunes… En homéopathie, il existe certaines réactivités spécifiques à chaque patient, chez les enfants qui ont des infections ORL à répétition, il y a beaucoup de mésusages médicamenteux et les enfants suivis en homéopathie sont globalement moins malades et évitent des traitements inadaptés ou trop fréquents. 40 ans d’exercice et d’expérience ne devraient plus être opposés aux railleries. L’evidence based medecine est constituée de trois éléments : les données objectives des études, le savoir et l’expérience du professionnel puis le savoir et l’expérience du patient. Il s’agit d’une roue qui doit tourner en permanence et s’autoalimenter. Si seules les données objectives sont prises en compte, il s’agit alors d’une technicité qui sort du paradigme phénoménologique du vivant et donc de la médecine. Si seule l’expérience du médecin prévaut, le risque de dérive est important, de même si seules les croyances du patient prévalent. Les cloisonnements conduisent à une sorte de myopie. Sortir de ces oppositions est nécessaire et ne peut se faire que dans un sens dynamique.
Quelles perspectives pour demain ?
Ce que j’entrevois pour demain est la nécessité de cesser cette opposition entre médecine conventionnelle et approches complémentaires. Même si nos études nécessitent d’être améliorées en niveau de preuve, il faut cesser ces attaques pour aller vers une véritable collaboration. Par ces guerres, les médecins sont déchus de leur capacité à aider le patient. Les perspectives doivent être celles d’un travail pluridisciplinaire pour le bien du patient et pour éviter les dérives. Sur cette question, nous sommes d’ailleurs aux premières loges car nous recevons des patients qui veulent parfois éviter les traitements conventionnels. Face aux patients les plus fragiles, ceux qui doutent, nous devons apporter une médecine intelligente au service de la raison et du pragmatisme. Nous connaissons toutes ces dérives, en plus d’une autre, réductionniste, qui est de croire que tout ce qui n’a été absolument prouvé n’est pas à valider. Mais que fait-on de la clinique ? Il faut aller vers la transdisciplinarité, le dialogue et s’ouvrir à une intelligence collective qui permette une interconnectivité entre la médecine hospitalo-universitaire et les pratiques complémentaires. Avancer vers une médecine intelligente. Il n’y a pas d’alternative aux traitements nécessaires. En revanche les mésusages en matière d’antibiotiques, d’antalgiques, d’antihistaminiques, etc., posent problèmes et nous pouvons apporter des solutions alternatives. En 1983, lorsque je me suis installé, les discours sur la méditation, par exemple, semblaient fumeux et aujourd’hui les travaux sur la méditation de pleine conscience apportent d’autres éléments de réponse. Une médecine qui avance laisse les vieilles charrues de côté et prend de nouvelles locomotives …de nouvelles opportunités .Il existe aujourd’hui des synergies en oncologie qui n’existaient pas auparavant. Il faut amplifier l’axe dans lequel la situation bouge déjà, avec des structures nouvelles comme l’AMCA. Il faut réunir des partenaires sérieux pour pouvoir dialoguer, discuter, chacun avec ses biais cognitifs, expliquer ce que chacun fait et peut apporter, rendre moins audibles ceux qui sont franchement dans la dérive. Chez Homéofrance, association dont je suis président, nous sommes les premiers à nous en plaindre. Pour avancer dans le bon sens, il faut ouvrir un dialogue serein et constructif
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Contexte
La santé globale est un pléonasme. La santé est forcément globale. En tant que médecin généraliste, je m’intéresse nécessairement à la globalité de la personne. Une douleur physique par exemple peut générer une douleur psychologique, un isolement social, etc. et cela implique de considérer la globalité de la personne et de sa souffrance. Les médecins pourvu d’expertises supplémentaires notamment dans le champ des approches complémentaires considèrent nécessairement la santé de façon globale. Je suis médecin avant tout et formé à différentes pratiques, notamment l’homéopathie, la phytothérapie et la sophrologie. Certains outils vont sembler plus adaptés que d’autres, selon la situation, ils deviennent complémentaires. Pour autant, il faut pouvoir rester dans une posture d’humilité, avec les outils complémentaires dont on dispose, être dans l’intérêt du patient avant tout. Prenons l’exemple du cancer, nous essayons d’accompagner les patients vers les meilleures filières oncologiques. Je peux intervenir en homéopathie, pour agir non pas contre la maladie mais bien pour le patient. Dans le domaine de l’homéopathie, de nombreux travaux et l’expérience clinique ont montré des résultats désormais suffisants de l’intérêt de l’homéopathie en soins de support. Nous sommes tous des acteurs d’une santé qui se veut globale.
La santé et la médecine : deux concepts imbriqués qui se distinguent
Il y a une différence entre la santé et la médecine. Il existe à la fois un tronc commun et des spécificités. Tout le domaine de la prévention renvoie à l’art de vivre. La prévention santé passe par différentes notions et il n’y a pas d’exclusivité. La prévention, c’est à la fois l’alimentation, la vaccination, la notion de traitement du terrain, la rééducation cardiovasculaire en cardiologie, certaines activités chez les jeunes… En homéopathie, il existe certaines réactivités spécifiques à chaque patient, chez les enfants qui ont des infections ORL à répétition, il y a beaucoup de mésusages médicamenteux et les enfants suivis en homéopathie sont globalement moins malades et évitent des traitements inadaptés ou trop fréquents. 40 ans d’exercice et d’expérience ne devraient plus être opposés aux railleries. L’evidence based medecine est constituée de trois éléments : les données objectives des études, le savoir et l’expérience du professionnel puis le savoir et l’expérience du patient. Il s’agit d’une roue qui doit tourner en permanence et s’autoalimenter. Si seules les données objectives sont prises en compte, il s’agit alors d’une technicité qui sort du paradigme phénoménologique du vivant et donc de la médecine. Si seule l’expérience du médecin prévaut, le risque de dérive est important, de même si seules les croyances du patient prévalent. Les cloisonnements conduisent à une sorte de myopie. Sortir de ces oppositions est nécessaire et ne peut se faire que dans un sens dynamique.
Quelles perspectives pour demain ?
Ce que j’entrevois pour demain est la nécessité de cesser cette opposition entre médecine conventionnelle et approches complémentaires. Même si nos études nécessitent d’être améliorées en niveau de preuve, il faut cesser ces attaques pour aller vers une véritable collaboration. Par ces guerres, les médecins sont déchus de leur capacité à aider le patient. Les perspectives doivent être celles d’un travail pluridisciplinaire pour le bien du patient et pour éviter les dérives. Sur cette question, nous sommes d’ailleurs aux premières loges car nous recevons des patients qui veulent parfois éviter les traitements conventionnels. Face aux patients les plus fragiles, ceux qui doutent, nous devons apporter une médecine intelligente au service de la raison et du pragmatisme. Nous connaissons toutes ces dérives, en plus d’une autre, réductionniste, qui est de croire que tout ce qui n’a été absolument prouvé n’est pas à valider. Mais que fait-on de la clinique ? Il faut aller vers la transdisciplinarité, le dialogue et s’ouvrir à une intelligence collective qui permette une interconnectivité entre la médecine hospitalo-universitaire et les pratiques complémentaires. Avancer vers une médecine intelligente. Il n’y a pas d’alternative aux traitements nécessaires. En revanche les mésusages en matière d’antibiotiques, d’antalgiques, d’antihistaminiques, etc., posent problèmes et nous pouvons apporter des solutions alternatives. En 1983, lorsque je me suis installé, les discours sur la méditation, par exemple, semblaient fumeux et aujourd’hui les travaux sur la méditation de pleine conscience apportent d’autres éléments de réponse. Une médecine qui avance laisse les vieilles charrues de côté et prend de nouvelles locomotives …de nouvelles opportunités .Il existe aujourd’hui des synergies en oncologie qui n’existaient pas auparavant. Il faut amplifier l’axe dans lequel la situation bouge déjà, avec des structures nouvelles comme l’AMCA. Il faut réunir des partenaires sérieux pour pouvoir dialoguer, discuter, chacun avec ses biais cognitifs, expliquer ce que chacun fait et peut apporter, rendre moins audibles ceux qui sont franchement dans la dérive. Chez Homéofrance, association dont je suis président, nous sommes les premiers à nous en plaindre. Pour avancer dans le bon sens, il faut ouvrir un dialogue serein et constructif
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Contexte
La santé globale est un pléonasme. La santé est forcément globale. En tant que médecin généraliste, je m’intéresse nécessairement à la globalité de la personne. Une douleur physique par exemple peut générer une douleur psychologique, un isolement social, etc. et cela implique de considérer la globalité de la personne et de sa souffrance. Les médecins pourvu d’expertises supplémentaires notamment dans le champ des approches complémentaires considèrent nécessairement la santé de façon globale. Je suis médecin avant tout et formé à différentes pratiques, notamment l’homéopathie, la phytothérapie et la sophrologie. Certains outils vont sembler plus adaptés que d’autres, selon la situation, ils deviennent complémentaires. Pour autant, il faut pouvoir rester dans une posture d’humilité, avec les outils complémentaires dont on dispose, être dans l’intérêt du patient avant tout. Prenons l’exemple du cancer, nous essayons d’accompagner les patients vers les meilleures filières oncologiques. Je peux intervenir en homéopathie, pour agir non pas contre la maladie mais bien pour le patient. Dans le domaine de l’homéopathie, de nombreux travaux et l’expérience clinique ont montré des résultats désormais suffisants de l’intérêt de l’homéopathie en soins de support. Nous sommes tous des acteurs d’une santé qui se veut globale.
La santé et la médecine : deux concepts imbriqués qui se distinguent
Il y a une différence entre la santé et la médecine. Il existe à la fois un tronc commun et des spécificités. Tout le domaine de la prévention renvoie à l’art de vivre. La prévention santé passe par différentes notions et il n’y a pas d’exclusivité. La prévention, c’est à la fois l’alimentation, la vaccination, la notion de traitement du terrain, la rééducation cardiovasculaire en cardiologie, certaines activités chez les jeunes… En homéopathie, il existe certaines réactivités spécifiques à chaque patient, chez les enfants qui ont des infections ORL à répétition, il y a beaucoup de mésusages médicamenteux et les enfants suivis en homéopathie sont globalement moins malades et évitent des traitements inadaptés ou trop fréquents. 40 ans d’exercice et d’expérience ne devraient plus être opposés aux railleries. L’evidence based medecine est constituée de trois éléments : les données objectives des études, le savoir et l’expérience du professionnel puis le savoir et l’expérience du patient. Il s’agit d’une roue qui doit tourner en permanence et s’autoalimenter. Si seules les données objectives sont prises en compte, il s’agit alors d’une technicité qui sort du paradigme phénoménologique du vivant et donc de la médecine. Si seule l’expérience du médecin prévaut, le risque de dérive est important, de même si seules les croyances du patient prévalent. Les cloisonnements conduisent à une sorte de myopie. Sortir de ces oppositions est nécessaire et ne peut se faire que dans un sens dynamique.
Quelles perspectives pour demain ?
Ce que j’entrevois pour demain est la nécessité de cesser cette opposition entre médecine conventionnelle et approches complémentaires. Même si nos études nécessitent d’être améliorées en niveau de preuve, il faut cesser ces attaques pour aller vers une véritable collaboration. Par ces guerres, les médecins sont déchus de leur capacité à aider le patient. Les perspectives doivent être celles d’un travail pluridisciplinaire pour le bien du patient et pour éviter les dérives. Sur cette question, nous sommes d’ailleurs aux premières loges car nous recevons des patients qui veulent parfois éviter les traitements conventionnels. Face aux patients les plus fragiles, ceux qui doutent, nous devons apporter une médecine intelligente au service de la raison et du pragmatisme. Nous connaissons toutes ces dérives, en plus d’une autre, réductionniste, qui est de croire que tout ce qui n’a été absolument prouvé n’est pas à valider. Mais que fait-on de la clinique ? Il faut aller vers la transdisciplinarité, le dialogue et s’ouvrir à une intelligence collective qui permette une interconnectivité entre la médecine hospitalo-universitaire et les pratiques complémentaires. Avancer vers une médecine intelligente. Il n’y a pas d’alternative aux traitements nécessaires. En revanche les mésusages en matière d’antibiotiques, d’antalgiques, d’antihistaminiques, etc., posent problèmes et nous pouvons apporter des solutions alternatives. En 1983, lorsque je me suis installé, les discours sur la méditation, par exemple, semblaient fumeux et aujourd’hui les travaux sur la méditation de pleine conscience apportent d’autres éléments de réponse. Une médecine qui avance laisse les vieilles charrues de côté et prend de nouvelles locomotives …de nouvelles opportunités .Il existe aujourd’hui des synergies en oncologie qui n’existaient pas auparavant. Il faut amplifier l’axe dans lequel la situation bouge déjà, avec des structures nouvelles comme l’AMCA. Il faut réunir des partenaires sérieux pour pouvoir dialoguer, discuter, chacun avec ses biais cognitifs, expliquer ce que chacun fait et peut apporter, rendre moins audibles ceux qui sont franchement dans la dérive. Chez Homéofrance, association dont je suis président, nous sommes les premiers à nous en plaindre. Pour avancer dans le bon sens, il faut ouvrir un dialogue serein et constructif
DR DANIEL SCIMECA - MÉDECIN GÉNÉRALISTE Expert en pratiques complémentaires, partage sa vision pour demain au cours de l'audition réalisée dans le cadre du rapport annuel de l'A-MCA. “Il faut aller vers la transdisciplinarité, le dialogue et s’ouvrir à une intelligence collective qui permette une interconnectivité entre la médecine hospitalo-universitaire et les pratiques complémentaires. Avancer vers une médecine intelligente. ”
Contexte
La santé globale est un pléonasme. La santé est forcément globale. En tant que médecin généraliste, je m’intéresse nécessairement à la globalité de la personne. Une douleur physique par exemple peut générer une douleur psychologique, un isolement social, etc. et cela implique de considérer la globalité de la personne et de sa souffrance. Les médecins pourvu d’expertises supplémentaires notamment dans le champ des approches complémentaires considèrent nécessairement la santé de façon globale. Je suis médecin avant tout et formé à différentes pratiques, notamment l’homéopathie, la phytothérapie et la sophrologie. Certains outils vont sembler plus adaptés que d’autres, selon la situation, ils deviennent complémentaires. Pour autant, il faut pouvoir rester dans une posture d’humilité, avec les outils complémentaires dont on dispose, être dans l’intérêt du patient avant tout. Prenons l’exemple du cancer, nous essayons d’accompagner les patients vers les meilleures filières oncologiques. Je peux intervenir en homéopathie, pour agir non pas contre la maladie mais bien pour le patient. Dans le domaine de l’homéopathie, de nombreux travaux et l’expérience clinique ont montré des résultats désormais suffisants de l’intérêt de l’homéopathie en soins de support. Nous sommes tous des acteurs d’une santé qui se veut globale.
La santé et la médecine : deux concepts imbriqués qui se distinguent
Il y a une différence entre la santé et la médecine. Il existe à la fois un tronc commun et des spécificités. Tout le domaine de la prévention renvoie à l’art de vivre. La prévention santé passe par différentes notions et il n’y a pas d’exclusivité. La prévention, c’est à la fois l’alimentation, la vaccination, la notion de traitement du terrain, la rééducation cardiovasculaire en cardiologie, certaines activités chez les jeunes… En homéopathie, il existe certaines réactivités spécifiques à chaque patient, chez les enfants qui ont des infections ORL à répétition, il y a beaucoup de mésusages médicamenteux et les enfants suivis en homéopathie sont globalement moins malades et évitent des traitements inadaptés ou trop fréquents. 40 ans d’exercice et d’expérience ne devraient plus être opposés aux railleries. L’evidence based medecine est constituée de trois éléments : les données objectives des études, le savoir et l’expérience du professionnel puis le savoir et l’expérience du patient. Il s’agit d’une roue qui doit tourner en permanence et s’autoalimenter. Si seules les données objectives sont prises en compte, il s’agit alors d’une technicité qui sort du paradigme phénoménologique du vivant et donc de la médecine. Si seule l’expérience du médecin prévaut, le risque de dérive est important, de même si seules les croyances du patient prévalent. Les cloisonnements conduisent à une sorte de myopie. Sortir de ces oppositions est nécessaire et ne peut se faire que dans un sens dynamique.
Quelles perspectives pour demain ?
Ce que j’entrevois pour demain est la nécessité de cesser cette opposition entre médecine conventionnelle et approches complémentaires. Même si nos études nécessitent d’être améliorées en niveau de preuve, il faut cesser ces attaques pour aller vers une véritable collaboration. Par ces guerres, les médecins sont déchus de leur capacité à aider le patient. Les perspectives doivent être celles d’un travail pluridisciplinaire pour le bien du patient et pour éviter les dérives. Sur cette question, nous sommes d’ailleurs aux premières loges car nous recevons des patients qui veulent parfois éviter les traitements conventionnels. Face aux patients les plus fragiles, ceux qui doutent, nous devons apporter une médecine intelligente au service de la raison et du pragmatisme. Nous connaissons toutes ces dérives, en plus d’une autre, réductionniste, qui est de croire que tout ce qui n’a été absolument prouvé n’est pas à valider. Mais que fait-on de la clinique ? Il faut aller vers la transdisciplinarité, le dialogue et s’ouvrir à une intelligence collective qui permette une interconnectivité entre la médecine hospitalo-universitaire et les pratiques complémentaires. Avancer vers une médecine intelligente. Il n’y a pas d’alternative aux traitements nécessaires. En revanche les mésusages en matière d’antibiotiques, d’antalgiques, d’antihistaminiques, etc., posent problèmes et nous pouvons apporter des solutions alternatives. En 1983, lorsque je me suis installé, les discours sur la méditation, par exemple, semblaient fumeux et aujourd’hui les travaux sur la méditation de pleine conscience apportent d’autres éléments de réponse. Une médecine qui avance laisse les vieilles charrues de côté et prend de nouvelles locomotives …de nouvelles opportunités .Il existe aujourd’hui des synergies en oncologie qui n’existaient pas auparavant. Il faut amplifier l’axe dans lequel la situation bouge déjà, avec des structures nouvelles comme l’AMCA. Il faut réunir des partenaires sérieux pour pouvoir dialoguer, discuter, chacun avec ses biais cognitifs, expliquer ce que chacun fait et peut apporter, rendre moins audibles ceux qui sont franchement dans la dérive. Chez Homéofrance, association dont je suis président, nous sommes les premiers à nous en plaindre. Pour avancer dans le bon sens, il faut ouvrir un dialogue serein et constructif