Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Trois axes pour le rapport
C’est sous le pilotage du Pr Antoine Bioy, Responsable scientifique et de Véronique Suissa, Directrice Générale et pour apporter sa contribution que l’A-MCA a effectué une analyse croisée des attentes, réalités et difficultés exprimées par les citoyens, les praticiens et les experts dans le domaine des pratiques complémentaires.
Le volet citoyen permet de comprendre les usages, réalités, attentes et besoins des citoyens avec l’analyse d’un sondage auquel 1244 personnes ont répondu.
Le volet professionnel, qui concerne les praticiens et les experts de l’A-MCA, propose une analyse fine des enjeux professionnels dans le domaine.
Le volet audition (experts externes) a permis d’explorer de façon approfondie les enjeux des pratiques complémentaires dans un secteur particulier comme celui de la jeunesse ou du vieillissement, de se questionner sur le modèle économique de la prévention ou encore de définir les enjeux en santé globale et pour la prévention santé en France et à l’international.
Priorités propres et attentes analogues
Ce rapport annuel fait ressortir des priorités selon des publics (experts, praticiens, citoyens) mais avec des attentes analogues : encadrement des formations et des pratiques, délimitation des domaines d’interventions pour les praticiens bien-être, spécialisations pour l’accompagnement de publics fragiles, coopération et coordination entre les acteurs et information fiable et accessible aux différents publics. Cependant, les citoyens affichent des attentes et priorités plus pragmatiques, centrées sur l’identification des praticiens bien-être qualifiés, le remboursement des médecines complémentaires, l’accès géographique et à l’information grand public. Quant aux praticiens du bien-être, ils expriment de fortes attentes en matière de coopération avec l’écosystème et envisagent l’encadrement des formations comme un levier de lutte contre les dérives. Enfin, les experts attendent une régulation des pratiques dans les institutions, notamment celles liées à l’univers du soin. « Au-delà des attentes spécifiques propres aux différents acteurs, il existe clairement des enjeux communs soulevés tant par les citoyens que praticiens bien-être et experts (médecins, psychologues, soignants, chercheurs...). Derrière ces attentes collectives, en réalité c’est un besoin de structuration du sujet qui est exprimé » précise Véronique Suissa. En ce sens, le Professeur émérite Emmanuel Hirsch, parrain de l’A-MCA, pose l’enjeu sociétal dès le départ « il conviendrait enfin de s’attacher à ce qui fait de l’approche complémentaire de la médecine une de ses composantes essentielles, dans un contexte où les stratégies thérapeutiques se personnalisent au point d’ambitionner une médecine de la personne ».
Définir les critères qualité des praticiens bien-être, homogénéiser leur formation, les inscrire dans le champ de la santé pour mieux les sécuriser, définir le bien-être et le thérapeutique, renforcer la place des pratiques détenant des normes de formation et/ou réglementaires, sécuriser celles qui n’en détiennent pas, interdire les pratiques dangereuses, favoriser l’échange entre les acteurs, développer de l’information grand public, renforcer la place de la prévention en santé, sont autant de pistes complémentaires qui seront proposées par l’A-MCA à la discussion lors des réunions du comité ministériel.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Trois axes pour le rapport
C’est sous le pilotage du Pr Antoine Bioy, Responsable scientifique et de Véronique Suissa, Directrice Générale et pour apporter sa contribution que l’A-MCA a effectué une analyse croisée des attentes, réalités et difficultés exprimées par les citoyens, les praticiens et les experts dans le domaine des pratiques complémentaires.
Le volet citoyen permet de comprendre les usages, réalités, attentes et besoins des citoyens avec l’analyse d’un sondage auquel 1244 personnes ont répondu.
Le volet professionnel, qui concerne les praticiens et les experts de l’A-MCA, propose une analyse fine des enjeux professionnels dans le domaine.
Le volet audition (experts externes) a permis d’explorer de façon approfondie les enjeux des pratiques complémentaires dans un secteur particulier comme celui de la jeunesse ou du vieillissement, de se questionner sur le modèle économique de la prévention ou encore de définir les enjeux en santé globale et pour la prévention santé en France et à l’international.
Priorités propres et attentes analogues
Ce rapport annuel fait ressortir des priorités selon des publics (experts, praticiens, citoyens) mais avec des attentes analogues : encadrement des formations et des pratiques, délimitation des domaines d’interventions pour les praticiens bien-être, spécialisations pour l’accompagnement de publics fragiles, coopération et coordination entre les acteurs et information fiable et accessible aux différents publics. Cependant, les citoyens affichent des attentes et priorités plus pragmatiques, centrées sur l’identification des praticiens bien-être qualifiés, le remboursement des médecines complémentaires, l’accès géographique et à l’information grand public. Quant aux praticiens du bien-être, ils expriment de fortes attentes en matière de coopération avec l’écosystème et envisagent l’encadrement des formations comme un levier de lutte contre les dérives. Enfin, les experts attendent une régulation des pratiques dans les institutions, notamment celles liées à l’univers du soin. « Au-delà des attentes spécifiques propres aux différents acteurs, il existe clairement des enjeux communs soulevés tant par les citoyens que praticiens bien-être et experts (médecins, psychologues, soignants, chercheurs...). Derrière ces attentes collectives, en réalité c’est un besoin de structuration du sujet qui est exprimé » précise Véronique Suissa. En ce sens, le Professeur émérite Emmanuel Hirsch, parrain de l’A-MCA, pose l’enjeu sociétal dès le départ « il conviendrait enfin de s’attacher à ce qui fait de l’approche complémentaire de la médecine une de ses composantes essentielles, dans un contexte où les stratégies thérapeutiques se personnalisent au point d’ambitionner une médecine de la personne ».
Définir les critères qualité des praticiens bien-être, homogénéiser leur formation, les inscrire dans le champ de la santé pour mieux les sécuriser, définir le bien-être et le thérapeutique, renforcer la place des pratiques détenant des normes de formation et/ou réglementaires, sécuriser celles qui n’en détiennent pas, interdire les pratiques dangereuses, favoriser l’échange entre les acteurs, développer de l’information grand public, renforcer la place de la prévention en santé, sont autant de pistes complémentaires qui seront proposées par l’A-MCA à la discussion lors des réunions du comité ministériel.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Trois axes pour le rapport
C’est sous le pilotage du Pr Antoine Bioy, Responsable scientifique et de Véronique Suissa, Directrice Générale et pour apporter sa contribution que l’A-MCA a effectué une analyse croisée des attentes, réalités et difficultés exprimées par les citoyens, les praticiens et les experts dans le domaine des pratiques complémentaires.
Le volet citoyen permet de comprendre les usages, réalités, attentes et besoins des citoyens avec l’analyse d’un sondage auquel 1244 personnes ont répondu.
Le volet professionnel, qui concerne les praticiens et les experts de l’A-MCA, propose une analyse fine des enjeux professionnels dans le domaine.
Le volet audition (experts externes) a permis d’explorer de façon approfondie les enjeux des pratiques complémentaires dans un secteur particulier comme celui de la jeunesse ou du vieillissement, de se questionner sur le modèle économique de la prévention ou encore de définir les enjeux en santé globale et pour la prévention santé en France et à l’international.
Priorités propres et attentes analogues
Ce rapport annuel fait ressortir des priorités selon des publics (experts, praticiens, citoyens) mais avec des attentes analogues : encadrement des formations et des pratiques, délimitation des domaines d’interventions pour les praticiens bien-être, spécialisations pour l’accompagnement de publics fragiles, coopération et coordination entre les acteurs et information fiable et accessible aux différents publics. Cependant, les citoyens affichent des attentes et priorités plus pragmatiques, centrées sur l’identification des praticiens bien-être qualifiés, le remboursement des médecines complémentaires, l’accès géographique et à l’information grand public. Quant aux praticiens du bien-être, ils expriment de fortes attentes en matière de coopération avec l’écosystème et envisagent l’encadrement des formations comme un levier de lutte contre les dérives. Enfin, les experts attendent une régulation des pratiques dans les institutions, notamment celles liées à l’univers du soin. « Au-delà des attentes spécifiques propres aux différents acteurs, il existe clairement des enjeux communs soulevés tant par les citoyens que praticiens bien-être et experts (médecins, psychologues, soignants, chercheurs...). Derrière ces attentes collectives, en réalité c’est un besoin de structuration du sujet qui est exprimé » précise Véronique Suissa. En ce sens, le Professeur émérite Emmanuel Hirsch, parrain de l’A-MCA, pose l’enjeu sociétal dès le départ « il conviendrait enfin de s’attacher à ce qui fait de l’approche complémentaire de la médecine une de ses composantes essentielles, dans un contexte où les stratégies thérapeutiques se personnalisent au point d’ambitionner une médecine de la personne ».
Définir les critères qualité des praticiens bien-être, homogénéiser leur formation, les inscrire dans le champ de la santé pour mieux les sécuriser, définir le bien-être et le thérapeutique, renforcer la place des pratiques détenant des normes de formation et/ou réglementaires, sécuriser celles qui n’en détiennent pas, interdire les pratiques dangereuses, favoriser l’échange entre les acteurs, développer de l’information grand public, renforcer la place de la prévention en santé, sont autant de pistes complémentaires qui seront proposées par l’A-MCA à la discussion lors des réunions du comité ministériel.
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Trois axes pour le rapport
C’est sous le pilotage du Pr Antoine Bioy, Responsable scientifique et de Véronique Suissa, Directrice Générale et pour apporter sa contribution que l’A-MCA a effectué une analyse croisée des attentes, réalités et difficultés exprimées par les citoyens, les praticiens et les experts dans le domaine des pratiques complémentaires.
Le volet citoyen permet de comprendre les usages, réalités, attentes et besoins des citoyens avec l’analyse d’un sondage auquel 1244 personnes ont répondu.
Le volet professionnel, qui concerne les praticiens et les experts de l’A-MCA, propose une analyse fine des enjeux professionnels dans le domaine.
Le volet audition (experts externes) a permis d’explorer de façon approfondie les enjeux des pratiques complémentaires dans un secteur particulier comme celui de la jeunesse ou du vieillissement, de se questionner sur le modèle économique de la prévention ou encore de définir les enjeux en santé globale et pour la prévention santé en France et à l’international.
Priorités propres et attentes analogues
Ce rapport annuel fait ressortir des priorités selon des publics (experts, praticiens, citoyens) mais avec des attentes analogues : encadrement des formations et des pratiques, délimitation des domaines d’interventions pour les praticiens bien-être, spécialisations pour l’accompagnement de publics fragiles, coopération et coordination entre les acteurs et information fiable et accessible aux différents publics. Cependant, les citoyens affichent des attentes et priorités plus pragmatiques, centrées sur l’identification des praticiens bien-être qualifiés, le remboursement des médecines complémentaires, l’accès géographique et à l’information grand public. Quant aux praticiens du bien-être, ils expriment de fortes attentes en matière de coopération avec l’écosystème et envisagent l’encadrement des formations comme un levier de lutte contre les dérives. Enfin, les experts attendent une régulation des pratiques dans les institutions, notamment celles liées à l’univers du soin. « Au-delà des attentes spécifiques propres aux différents acteurs, il existe clairement des enjeux communs soulevés tant par les citoyens que praticiens bien-être et experts (médecins, psychologues, soignants, chercheurs...). Derrière ces attentes collectives, en réalité c’est un besoin de structuration du sujet qui est exprimé » précise Véronique Suissa. En ce sens, le Professeur émérite Emmanuel Hirsch, parrain de l’A-MCA, pose l’enjeu sociétal dès le départ « il conviendrait enfin de s’attacher à ce qui fait de l’approche complémentaire de la médecine une de ses composantes essentielles, dans un contexte où les stratégies thérapeutiques se personnalisent au point d’ambitionner une médecine de la personne ».
Définir les critères qualité des praticiens bien-être, homogénéiser leur formation, les inscrire dans le champ de la santé pour mieux les sécuriser, définir le bien-être et le thérapeutique, renforcer la place des pratiques détenant des normes de formation et/ou réglementaires, sécuriser celles qui n’en détiennent pas, interdire les pratiques dangereuses, favoriser l’échange entre les acteurs, développer de l’information grand public, renforcer la place de la prévention en santé, sont autant de pistes complémentaires qui seront proposées par l’A-MCA à la discussion lors des réunions du comité ministériel.
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Trois axes pour le rapport
C’est sous le pilotage du Pr Antoine Bioy, Responsable scientifique et de Véronique Suissa, Directrice Générale et pour apporter sa contribution que l’A-MCA a effectué une analyse croisée des attentes, réalités et difficultés exprimées par les citoyens, les praticiens et les experts dans le domaine des pratiques complémentaires.
Le volet citoyen permet de comprendre les usages, réalités, attentes et besoins des citoyens avec l’analyse d’un sondage auquel 1244 personnes ont répondu.
Le volet professionnel, qui concerne les praticiens et les experts de l’A-MCA, propose une analyse fine des enjeux professionnels dans le domaine.
Le volet audition (experts externes) a permis d’explorer de façon approfondie les enjeux des pratiques complémentaires dans un secteur particulier comme celui de la jeunesse ou du vieillissement, de se questionner sur le modèle économique de la prévention ou encore de définir les enjeux en santé globale et pour la prévention santé en France et à l’international.
Priorités propres et attentes analogues
Ce rapport annuel fait ressortir des priorités selon des publics (experts, praticiens, citoyens) mais avec des attentes analogues : encadrement des formations et des pratiques, délimitation des domaines d’interventions pour les praticiens bien-être, spécialisations pour l’accompagnement de publics fragiles, coopération et coordination entre les acteurs et information fiable et accessible aux différents publics. Cependant, les citoyens affichent des attentes et priorités plus pragmatiques, centrées sur l’identification des praticiens bien-être qualifiés, le remboursement des médecines complémentaires, l’accès géographique et à l’information grand public. Quant aux praticiens du bien-être, ils expriment de fortes attentes en matière de coopération avec l’écosystème et envisagent l’encadrement des formations comme un levier de lutte contre les dérives. Enfin, les experts attendent une régulation des pratiques dans les institutions, notamment celles liées à l’univers du soin. « Au-delà des attentes spécifiques propres aux différents acteurs, il existe clairement des enjeux communs soulevés tant par les citoyens que praticiens bien-être et experts (médecins, psychologues, soignants, chercheurs...). Derrière ces attentes collectives, en réalité c’est un besoin de structuration du sujet qui est exprimé » précise Véronique Suissa. En ce sens, le Professeur émérite Emmanuel Hirsch, parrain de l’A-MCA, pose l’enjeu sociétal dès le départ « il conviendrait enfin de s’attacher à ce qui fait de l’approche complémentaire de la médecine une de ses composantes essentielles, dans un contexte où les stratégies thérapeutiques se personnalisent au point d’ambitionner une médecine de la personne ».
Définir les critères qualité des praticiens bien-être, homogénéiser leur formation, les inscrire dans le champ de la santé pour mieux les sécuriser, définir le bien-être et le thérapeutique, renforcer la place des pratiques détenant des normes de formation et/ou réglementaires, sécuriser celles qui n’en détiennent pas, interdire les pratiques dangereuses, favoriser l’échange entre les acteurs, développer de l’information grand public, renforcer la place de la prévention en santé, sont autant de pistes complémentaires qui seront proposées par l’A-MCA à la discussion lors des réunions du comité ministériel.
L’A-MCA a rendu public courant février son rapport annuel 2023-2024 sur les pratiques complémentaires en France : constats, attentes et perspectives. Élaboré à partir des regards croisés des citoyens, des praticiens bien-être et des experts hautement qualifiés, il définit de grandes orientations dans le domaine des médecines complémentaires et de prévention.
L’Agence des médecines complémentaires adaptées (A-MCA) a décidé d’orienter son troisième rapport annuel autour des enjeux abordés au sein du groupe d'appui ministériel et sa feuille de route concernant le champ des médecines complémentaires, dont elle est membre. Son objectif est de transmettre des éléments complémentaires pour alimenter les travaux à l'oeuvre.
Trois axes pour le rapport
C’est sous le pilotage du Pr Antoine Bioy, Responsable scientifique et de Véronique Suissa, Directrice Générale et pour apporter sa contribution que l’A-MCA a effectué une analyse croisée des attentes, réalités et difficultés exprimées par les citoyens, les praticiens et les experts dans le domaine des pratiques complémentaires.
Le volet citoyen permet de comprendre les usages, réalités, attentes et besoins des citoyens avec l’analyse d’un sondage auquel 1244 personnes ont répondu.
Le volet professionnel, qui concerne les praticiens et les experts de l’A-MCA, propose une analyse fine des enjeux professionnels dans le domaine.
Le volet audition (experts externes) a permis d’explorer de façon approfondie les enjeux des pratiques complémentaires dans un secteur particulier comme celui de la jeunesse ou du vieillissement, de se questionner sur le modèle économique de la prévention ou encore de définir les enjeux en santé globale et pour la prévention santé en France et à l’international.
Priorités propres et attentes analogues
Ce rapport annuel fait ressortir des priorités selon des publics (experts, praticiens, citoyens) mais avec des attentes analogues : encadrement des formations et des pratiques, délimitation des domaines d’interventions pour les praticiens bien-être, spécialisations pour l’accompagnement de publics fragiles, coopération et coordination entre les acteurs et information fiable et accessible aux différents publics. Cependant, les citoyens affichent des attentes et priorités plus pragmatiques, centrées sur l’identification des praticiens bien-être qualifiés, le remboursement des médecines complémentaires, l’accès géographique et à l’information grand public. Quant aux praticiens du bien-être, ils expriment de fortes attentes en matière de coopération avec l’écosystème et envisagent l’encadrement des formations comme un levier de lutte contre les dérives. Enfin, les experts attendent une régulation des pratiques dans les institutions, notamment celles liées à l’univers du soin. « Au-delà des attentes spécifiques propres aux différents acteurs, il existe clairement des enjeux communs soulevés tant par les citoyens que praticiens bien-être et experts (médecins, psychologues, soignants, chercheurs...). Derrière ces attentes collectives, en réalité c’est un besoin de structuration du sujet qui est exprimé » précise Véronique Suissa. En ce sens, le Professeur émérite Emmanuel Hirsch, parrain de l’A-MCA, pose l’enjeu sociétal dès le départ « il conviendrait enfin de s’attacher à ce qui fait de l’approche complémentaire de la médecine une de ses composantes essentielles, dans un contexte où les stratégies thérapeutiques se personnalisent au point d’ambitionner une médecine de la personne ».
Définir les critères qualité des praticiens bien-être, homogénéiser leur formation, les inscrire dans le champ de la santé pour mieux les sécuriser, définir le bien-être et le thérapeutique, renforcer la place des pratiques détenant des normes de formation et/ou réglementaires, sécuriser celles qui n’en détiennent pas, interdire les pratiques dangereuses, favoriser l’échange entre les acteurs, développer de l’information grand public, renforcer la place de la prévention en santé, sont autant de pistes complémentaires qui seront proposées par l’A-MCA à la discussion lors des réunions du comité ministériel.