Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
« Lorsqu’on m’a découvert un cancer du sein, ce fût la douche froide, reconnaît Patricia Maarek. J’effectue des examens tous les ans, car ma maman a eu un cancer du sein également. Je n’allais certes pas de gaité de cœur faire ma mammographie, mais en me rendant chaque année toujours dans le même centre d’examen, j’étais plutôt sereine. » Après l’annonce, la prise en charge se met en place rapidement : biopsie, rencontre avec le chirurgien et l’oncologue, opération en juillet 2020, réalisation d’un oncotype. « Ce test a révélé que j’avais un risque de récidive, et que je devais faire de la chimiothérapie », explique Patricia Maarek. Celle-ci débute donc en septembre 2020 par treize séances, dont quatre particulièrement difficiles. Puis en janvier 2021, elle enchaîne avec trente séances de radiothérapie. « J’ai vécu des périodes au cours desquelles, psychologiquement, j’étais particulièrement affaiblie, souligne-t-elle. J’ai alors souhaité trouver un psychologue connaissant ce type de problématique. » C’est sa pharmacienne qui lui apprend l’existence de l’Institut Rafaël, structure offrant un accompagnement aux patients atteints d’un cancer, en pratiquant une médecine intégrative associant médecines conventionnelles et complémentaires. Après avoir consulté le site de l’Institut, Patricia Maarek prend contact avec eux pour raconter sa situation, ils acceptent alors de la prendre en charge.
En arrivant à l’Institut, Patricia Maarek se sent « introvertie, fatiguée, sans énergie, détruite, psychologiquement et physiquement », confie-t-elle. Et d’expliquer : « On s’habitue à se rendre quotidiennement dans les hôpitaux pour nos chimiothérapies et radiothérapies, et lorsque tout s’arrête, on se demande comment redémarrer notre nouvelle vie. » L’une des coordinatrices de la structure la reçoit en rendez-vous et lui propose un parcours de soins personnalisé. « Pendant six mois, j’ai bénéficié de plusieurs médecines complémentaires, comme la sophrologie, l’hypnose, la danse-thérapie, l’activité physique adaptée, le yoga », énumère-t-elle, en précisant avoir également profité d’un suivi avec un psychiatre et participé à un groupe de paroles. Et de poursuivre : « C’est un univers totalement nouveau qui s’est offert à moi. J’ai ressenti des bénéfices liés aux thérapies elles-mêmes et d’autres, liés à l’univers de l’Institut et à la relation nouée avec d’autres patientes. »
Parmi ces approches, l’homéopathie joue un rôle croissant. Intégrée dans de nombreux parcours en soins de support, elle est prescrite pour atténuer les effets secondaires des traitements conventionnels comme les nausées, les troubles digestifs, la fatigue ou encore les douleurs articulaires. S’appuyant sur une approche individualiséeet sans interaction médicamenteuse connue, elle est utilisée à toutes lesétapes du parcours de soins, de l’annonce à l’après-traitement. « Nous proposons de l’homéopathie pour prendre en charge de nombreux symptômes générés par les traitements conventionnels du cancer tels que la fatigue ou encore les nausées, explique le Dr Toledano. Sans interactions médicamenteuses connues, l’homéopathie permet une prise en charge globale et adaptée des patients. »
« J’étais sceptique quant aux médecines complémentaires, explique Patricia Maarek. Puis, après trois mois, je n’étais plus la même. En suivant différents soins, je me suis rendu compte que j’avais construit un fil rouge dans ma tête avec l’objectif de me sentir plus légère, plus énergique. » Tout le processus se met en place lentement, puis, progressivement, son entourage commence à lui dire qu’elle semble de plus en plus en forme, qu’elle retrouve son dynamisme.
« C’était selon moi le résultat de toutes les pratiques que j’avais suivies pendant plusieurs mois, estime-t-elle. Elles m’ont aidée à y voir plus clair. J’ai eu le sentiment que toutes ces disciplines, chacune avec leur spécificité, travaillaient en synergie. L’hypnose et la sophrologie ont été à cet égard très puissantes pour moi. » Quant à l’activité physique adaptée, le yoga et la danse, ils lui ont permis de se reconnecter à son corps.
Une étude publiée en 2023 dans la revue Clinical Breast Cancer montre qu’un suivi homéopathique après une mastectomie est associé à une baisse de la consommation de médicaments de support comme les corticoïdes ou les antiémétiques. Par ailleurs, une étude multicentrique menée en France a révélé que 83 % des patients ayant recours à l’homéopathie dans un contexte oncologique s’en disent satisfaits, et que 80 % d’entre eux constatent une amélioration de symptômes comme la fatigue, la douleur ou l’anxiété (Bagot et al., 2021).
« L’Institut Rafaël a été une passerelle entre la maladie et le retour à la vie, témoigne-t-elle. À la fin de mon parcours de soins, j’ai pris conscience que sans les thérapeutes, tellement bienveillants et si compétents, je n’aurais pas pu m’en sortir toute seule. C’est donc à moi de rendre ce que je peux. » Aujourd’hui, Patricia Maarek fait partie de l’association de patients de l’Institut et œuvre à faire connaître la structure, à accompagner les nouveaux patients. « La boucle se boucle de cette manière, car aujourd’hui, ils ont besoin de bénévoles et je m’en sens capable », conclut-elle.
Article publié le 17 novembre 2021 – Mis à jour le 13 juin 2025
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
« Lorsqu’on m’a découvert un cancer du sein, ce fût la douche froide, reconnaît Patricia Maarek. J’effectue des examens tous les ans, car ma maman a eu un cancer du sein également. Je n’allais certes pas de gaité de cœur faire ma mammographie, mais en me rendant chaque année toujours dans le même centre d’examen, j’étais plutôt sereine. » Après l’annonce, la prise en charge se met en place rapidement : biopsie, rencontre avec le chirurgien et l’oncologue, opération en juillet 2020, réalisation d’un oncotype. « Ce test a révélé que j’avais un risque de récidive, et que je devais faire de la chimiothérapie », explique Patricia Maarek. Celle-ci débute donc en septembre 2020 par treize séances, dont quatre particulièrement difficiles. Puis en janvier 2021, elle enchaîne avec trente séances de radiothérapie. « J’ai vécu des périodes au cours desquelles, psychologiquement, j’étais particulièrement affaiblie, souligne-t-elle. J’ai alors souhaité trouver un psychologue connaissant ce type de problématique. » C’est sa pharmacienne qui lui apprend l’existence de l’Institut Rafaël, structure offrant un accompagnement aux patients atteints d’un cancer, en pratiquant une médecine intégrative associant médecines conventionnelles et complémentaires. Après avoir consulté le site de l’Institut, Patricia Maarek prend contact avec eux pour raconter sa situation, ils acceptent alors de la prendre en charge.
En arrivant à l’Institut, Patricia Maarek se sent « introvertie, fatiguée, sans énergie, détruite, psychologiquement et physiquement », confie-t-elle. Et d’expliquer : « On s’habitue à se rendre quotidiennement dans les hôpitaux pour nos chimiothérapies et radiothérapies, et lorsque tout s’arrête, on se demande comment redémarrer notre nouvelle vie. » L’une des coordinatrices de la structure la reçoit en rendez-vous et lui propose un parcours de soins personnalisé. « Pendant six mois, j’ai bénéficié de plusieurs médecines complémentaires, comme la sophrologie, l’hypnose, la danse-thérapie, l’activité physique adaptée, le yoga », énumère-t-elle, en précisant avoir également profité d’un suivi avec un psychiatre et participé à un groupe de paroles. Et de poursuivre : « C’est un univers totalement nouveau qui s’est offert à moi. J’ai ressenti des bénéfices liés aux thérapies elles-mêmes et d’autres, liés à l’univers de l’Institut et à la relation nouée avec d’autres patientes. »
Parmi ces approches, l’homéopathie joue un rôle croissant. Intégrée dans de nombreux parcours en soins de support, elle est prescrite pour atténuer les effets secondaires des traitements conventionnels comme les nausées, les troubles digestifs, la fatigue ou encore les douleurs articulaires. S’appuyant sur une approche individualiséeet sans interaction médicamenteuse connue, elle est utilisée à toutes lesétapes du parcours de soins, de l’annonce à l’après-traitement. « Nous proposons de l’homéopathie pour prendre en charge de nombreux symptômes générés par les traitements conventionnels du cancer tels que la fatigue ou encore les nausées, explique le Dr Toledano. Sans interactions médicamenteuses connues, l’homéopathie permet une prise en charge globale et adaptée des patients. »
« J’étais sceptique quant aux médecines complémentaires, explique Patricia Maarek. Puis, après trois mois, je n’étais plus la même. En suivant différents soins, je me suis rendu compte que j’avais construit un fil rouge dans ma tête avec l’objectif de me sentir plus légère, plus énergique. » Tout le processus se met en place lentement, puis, progressivement, son entourage commence à lui dire qu’elle semble de plus en plus en forme, qu’elle retrouve son dynamisme.
« C’était selon moi le résultat de toutes les pratiques que j’avais suivies pendant plusieurs mois, estime-t-elle. Elles m’ont aidée à y voir plus clair. J’ai eu le sentiment que toutes ces disciplines, chacune avec leur spécificité, travaillaient en synergie. L’hypnose et la sophrologie ont été à cet égard très puissantes pour moi. » Quant à l’activité physique adaptée, le yoga et la danse, ils lui ont permis de se reconnecter à son corps.
Une étude publiée en 2023 dans la revue Clinical Breast Cancer montre qu’un suivi homéopathique après une mastectomie est associé à une baisse de la consommation de médicaments de support comme les corticoïdes ou les antiémétiques. Par ailleurs, une étude multicentrique menée en France a révélé que 83 % des patients ayant recours à l’homéopathie dans un contexte oncologique s’en disent satisfaits, et que 80 % d’entre eux constatent une amélioration de symptômes comme la fatigue, la douleur ou l’anxiété (Bagot et al., 2021).
« L’Institut Rafaël a été une passerelle entre la maladie et le retour à la vie, témoigne-t-elle. À la fin de mon parcours de soins, j’ai pris conscience que sans les thérapeutes, tellement bienveillants et si compétents, je n’aurais pas pu m’en sortir toute seule. C’est donc à moi de rendre ce que je peux. » Aujourd’hui, Patricia Maarek fait partie de l’association de patients de l’Institut et œuvre à faire connaître la structure, à accompagner les nouveaux patients. « La boucle se boucle de cette manière, car aujourd’hui, ils ont besoin de bénévoles et je m’en sens capable », conclut-elle.
Article publié le 17 novembre 2021 – Mis à jour le 13 juin 2025
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
« Lorsqu’on m’a découvert un cancer du sein, ce fût la douche froide, reconnaît Patricia Maarek. J’effectue des examens tous les ans, car ma maman a eu un cancer du sein également. Je n’allais certes pas de gaité de cœur faire ma mammographie, mais en me rendant chaque année toujours dans le même centre d’examen, j’étais plutôt sereine. » Après l’annonce, la prise en charge se met en place rapidement : biopsie, rencontre avec le chirurgien et l’oncologue, opération en juillet 2020, réalisation d’un oncotype. « Ce test a révélé que j’avais un risque de récidive, et que je devais faire de la chimiothérapie », explique Patricia Maarek. Celle-ci débute donc en septembre 2020 par treize séances, dont quatre particulièrement difficiles. Puis en janvier 2021, elle enchaîne avec trente séances de radiothérapie. « J’ai vécu des périodes au cours desquelles, psychologiquement, j’étais particulièrement affaiblie, souligne-t-elle. J’ai alors souhaité trouver un psychologue connaissant ce type de problématique. » C’est sa pharmacienne qui lui apprend l’existence de l’Institut Rafaël, structure offrant un accompagnement aux patients atteints d’un cancer, en pratiquant une médecine intégrative associant médecines conventionnelles et complémentaires. Après avoir consulté le site de l’Institut, Patricia Maarek prend contact avec eux pour raconter sa situation, ils acceptent alors de la prendre en charge.
En arrivant à l’Institut, Patricia Maarek se sent « introvertie, fatiguée, sans énergie, détruite, psychologiquement et physiquement », confie-t-elle. Et d’expliquer : « On s’habitue à se rendre quotidiennement dans les hôpitaux pour nos chimiothérapies et radiothérapies, et lorsque tout s’arrête, on se demande comment redémarrer notre nouvelle vie. » L’une des coordinatrices de la structure la reçoit en rendez-vous et lui propose un parcours de soins personnalisé. « Pendant six mois, j’ai bénéficié de plusieurs médecines complémentaires, comme la sophrologie, l’hypnose, la danse-thérapie, l’activité physique adaptée, le yoga », énumère-t-elle, en précisant avoir également profité d’un suivi avec un psychiatre et participé à un groupe de paroles. Et de poursuivre : « C’est un univers totalement nouveau qui s’est offert à moi. J’ai ressenti des bénéfices liés aux thérapies elles-mêmes et d’autres, liés à l’univers de l’Institut et à la relation nouée avec d’autres patientes. »
Parmi ces approches, l’homéopathie joue un rôle croissant. Intégrée dans de nombreux parcours en soins de support, elle est prescrite pour atténuer les effets secondaires des traitements conventionnels comme les nausées, les troubles digestifs, la fatigue ou encore les douleurs articulaires. S’appuyant sur une approche individualiséeet sans interaction médicamenteuse connue, elle est utilisée à toutes lesétapes du parcours de soins, de l’annonce à l’après-traitement. « Nous proposons de l’homéopathie pour prendre en charge de nombreux symptômes générés par les traitements conventionnels du cancer tels que la fatigue ou encore les nausées, explique le Dr Toledano. Sans interactions médicamenteuses connues, l’homéopathie permet une prise en charge globale et adaptée des patients. »
« J’étais sceptique quant aux médecines complémentaires, explique Patricia Maarek. Puis, après trois mois, je n’étais plus la même. En suivant différents soins, je me suis rendu compte que j’avais construit un fil rouge dans ma tête avec l’objectif de me sentir plus légère, plus énergique. » Tout le processus se met en place lentement, puis, progressivement, son entourage commence à lui dire qu’elle semble de plus en plus en forme, qu’elle retrouve son dynamisme.
« C’était selon moi le résultat de toutes les pratiques que j’avais suivies pendant plusieurs mois, estime-t-elle. Elles m’ont aidée à y voir plus clair. J’ai eu le sentiment que toutes ces disciplines, chacune avec leur spécificité, travaillaient en synergie. L’hypnose et la sophrologie ont été à cet égard très puissantes pour moi. » Quant à l’activité physique adaptée, le yoga et la danse, ils lui ont permis de se reconnecter à son corps.
Une étude publiée en 2023 dans la revue Clinical Breast Cancer montre qu’un suivi homéopathique après une mastectomie est associé à une baisse de la consommation de médicaments de support comme les corticoïdes ou les antiémétiques. Par ailleurs, une étude multicentrique menée en France a révélé que 83 % des patients ayant recours à l’homéopathie dans un contexte oncologique s’en disent satisfaits, et que 80 % d’entre eux constatent une amélioration de symptômes comme la fatigue, la douleur ou l’anxiété (Bagot et al., 2021).
« L’Institut Rafaël a été une passerelle entre la maladie et le retour à la vie, témoigne-t-elle. À la fin de mon parcours de soins, j’ai pris conscience que sans les thérapeutes, tellement bienveillants et si compétents, je n’aurais pas pu m’en sortir toute seule. C’est donc à moi de rendre ce que je peux. » Aujourd’hui, Patricia Maarek fait partie de l’association de patients de l’Institut et œuvre à faire connaître la structure, à accompagner les nouveaux patients. « La boucle se boucle de cette manière, car aujourd’hui, ils ont besoin de bénévoles et je m’en sens capable », conclut-elle.
Article publié le 17 novembre 2021 – Mis à jour le 13 juin 2025
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
« Lorsqu’on m’a découvert un cancer du sein, ce fût la douche froide, reconnaît Patricia Maarek. J’effectue des examens tous les ans, car ma maman a eu un cancer du sein également. Je n’allais certes pas de gaité de cœur faire ma mammographie, mais en me rendant chaque année toujours dans le même centre d’examen, j’étais plutôt sereine. » Après l’annonce, la prise en charge se met en place rapidement : biopsie, rencontre avec le chirurgien et l’oncologue, opération en juillet 2020, réalisation d’un oncotype. « Ce test a révélé que j’avais un risque de récidive, et que je devais faire de la chimiothérapie », explique Patricia Maarek. Celle-ci débute donc en septembre 2020 par treize séances, dont quatre particulièrement difficiles. Puis en janvier 2021, elle enchaîne avec trente séances de radiothérapie. « J’ai vécu des périodes au cours desquelles, psychologiquement, j’étais particulièrement affaiblie, souligne-t-elle. J’ai alors souhaité trouver un psychologue connaissant ce type de problématique. » C’est sa pharmacienne qui lui apprend l’existence de l’Institut Rafaël, structure offrant un accompagnement aux patients atteints d’un cancer, en pratiquant une médecine intégrative associant médecines conventionnelles et complémentaires. Après avoir consulté le site de l’Institut, Patricia Maarek prend contact avec eux pour raconter sa situation, ils acceptent alors de la prendre en charge.
En arrivant à l’Institut, Patricia Maarek se sent « introvertie, fatiguée, sans énergie, détruite, psychologiquement et physiquement », confie-t-elle. Et d’expliquer : « On s’habitue à se rendre quotidiennement dans les hôpitaux pour nos chimiothérapies et radiothérapies, et lorsque tout s’arrête, on se demande comment redémarrer notre nouvelle vie. » L’une des coordinatrices de la structure la reçoit en rendez-vous et lui propose un parcours de soins personnalisé. « Pendant six mois, j’ai bénéficié de plusieurs médecines complémentaires, comme la sophrologie, l’hypnose, la danse-thérapie, l’activité physique adaptée, le yoga », énumère-t-elle, en précisant avoir également profité d’un suivi avec un psychiatre et participé à un groupe de paroles. Et de poursuivre : « C’est un univers totalement nouveau qui s’est offert à moi. J’ai ressenti des bénéfices liés aux thérapies elles-mêmes et d’autres, liés à l’univers de l’Institut et à la relation nouée avec d’autres patientes. »
Parmi ces approches, l’homéopathie joue un rôle croissant. Intégrée dans de nombreux parcours en soins de support, elle est prescrite pour atténuer les effets secondaires des traitements conventionnels comme les nausées, les troubles digestifs, la fatigue ou encore les douleurs articulaires. S’appuyant sur une approche individualiséeet sans interaction médicamenteuse connue, elle est utilisée à toutes lesétapes du parcours de soins, de l’annonce à l’après-traitement. « Nous proposons de l’homéopathie pour prendre en charge de nombreux symptômes générés par les traitements conventionnels du cancer tels que la fatigue ou encore les nausées, explique le Dr Toledano. Sans interactions médicamenteuses connues, l’homéopathie permet une prise en charge globale et adaptée des patients. »
« J’étais sceptique quant aux médecines complémentaires, explique Patricia Maarek. Puis, après trois mois, je n’étais plus la même. En suivant différents soins, je me suis rendu compte que j’avais construit un fil rouge dans ma tête avec l’objectif de me sentir plus légère, plus énergique. » Tout le processus se met en place lentement, puis, progressivement, son entourage commence à lui dire qu’elle semble de plus en plus en forme, qu’elle retrouve son dynamisme.
« C’était selon moi le résultat de toutes les pratiques que j’avais suivies pendant plusieurs mois, estime-t-elle. Elles m’ont aidée à y voir plus clair. J’ai eu le sentiment que toutes ces disciplines, chacune avec leur spécificité, travaillaient en synergie. L’hypnose et la sophrologie ont été à cet égard très puissantes pour moi. » Quant à l’activité physique adaptée, le yoga et la danse, ils lui ont permis de se reconnecter à son corps.
Une étude publiée en 2023 dans la revue Clinical Breast Cancer montre qu’un suivi homéopathique après une mastectomie est associé à une baisse de la consommation de médicaments de support comme les corticoïdes ou les antiémétiques. Par ailleurs, une étude multicentrique menée en France a révélé que 83 % des patients ayant recours à l’homéopathie dans un contexte oncologique s’en disent satisfaits, et que 80 % d’entre eux constatent une amélioration de symptômes comme la fatigue, la douleur ou l’anxiété (Bagot et al., 2021).
« L’Institut Rafaël a été une passerelle entre la maladie et le retour à la vie, témoigne-t-elle. À la fin de mon parcours de soins, j’ai pris conscience que sans les thérapeutes, tellement bienveillants et si compétents, je n’aurais pas pu m’en sortir toute seule. C’est donc à moi de rendre ce que je peux. » Aujourd’hui, Patricia Maarek fait partie de l’association de patients de l’Institut et œuvre à faire connaître la structure, à accompagner les nouveaux patients. « La boucle se boucle de cette manière, car aujourd’hui, ils ont besoin de bénévoles et je m’en sens capable », conclut-elle.
Article publié le 17 novembre 2021 – Mis à jour le 13 juin 2025
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
« Lorsqu’on m’a découvert un cancer du sein, ce fût la douche froide, reconnaît Patricia Maarek. J’effectue des examens tous les ans, car ma maman a eu un cancer du sein également. Je n’allais certes pas de gaité de cœur faire ma mammographie, mais en me rendant chaque année toujours dans le même centre d’examen, j’étais plutôt sereine. » Après l’annonce, la prise en charge se met en place rapidement : biopsie, rencontre avec le chirurgien et l’oncologue, opération en juillet 2020, réalisation d’un oncotype. « Ce test a révélé que j’avais un risque de récidive, et que je devais faire de la chimiothérapie », explique Patricia Maarek. Celle-ci débute donc en septembre 2020 par treize séances, dont quatre particulièrement difficiles. Puis en janvier 2021, elle enchaîne avec trente séances de radiothérapie. « J’ai vécu des périodes au cours desquelles, psychologiquement, j’étais particulièrement affaiblie, souligne-t-elle. J’ai alors souhaité trouver un psychologue connaissant ce type de problématique. » C’est sa pharmacienne qui lui apprend l’existence de l’Institut Rafaël, structure offrant un accompagnement aux patients atteints d’un cancer, en pratiquant une médecine intégrative associant médecines conventionnelles et complémentaires. Après avoir consulté le site de l’Institut, Patricia Maarek prend contact avec eux pour raconter sa situation, ils acceptent alors de la prendre en charge.
En arrivant à l’Institut, Patricia Maarek se sent « introvertie, fatiguée, sans énergie, détruite, psychologiquement et physiquement », confie-t-elle. Et d’expliquer : « On s’habitue à se rendre quotidiennement dans les hôpitaux pour nos chimiothérapies et radiothérapies, et lorsque tout s’arrête, on se demande comment redémarrer notre nouvelle vie. » L’une des coordinatrices de la structure la reçoit en rendez-vous et lui propose un parcours de soins personnalisé. « Pendant six mois, j’ai bénéficié de plusieurs médecines complémentaires, comme la sophrologie, l’hypnose, la danse-thérapie, l’activité physique adaptée, le yoga », énumère-t-elle, en précisant avoir également profité d’un suivi avec un psychiatre et participé à un groupe de paroles. Et de poursuivre : « C’est un univers totalement nouveau qui s’est offert à moi. J’ai ressenti des bénéfices liés aux thérapies elles-mêmes et d’autres, liés à l’univers de l’Institut et à la relation nouée avec d’autres patientes. »
Parmi ces approches, l’homéopathie joue un rôle croissant. Intégrée dans de nombreux parcours en soins de support, elle est prescrite pour atténuer les effets secondaires des traitements conventionnels comme les nausées, les troubles digestifs, la fatigue ou encore les douleurs articulaires. S’appuyant sur une approche individualiséeet sans interaction médicamenteuse connue, elle est utilisée à toutes lesétapes du parcours de soins, de l’annonce à l’après-traitement. « Nous proposons de l’homéopathie pour prendre en charge de nombreux symptômes générés par les traitements conventionnels du cancer tels que la fatigue ou encore les nausées, explique le Dr Toledano. Sans interactions médicamenteuses connues, l’homéopathie permet une prise en charge globale et adaptée des patients. »
« J’étais sceptique quant aux médecines complémentaires, explique Patricia Maarek. Puis, après trois mois, je n’étais plus la même. En suivant différents soins, je me suis rendu compte que j’avais construit un fil rouge dans ma tête avec l’objectif de me sentir plus légère, plus énergique. » Tout le processus se met en place lentement, puis, progressivement, son entourage commence à lui dire qu’elle semble de plus en plus en forme, qu’elle retrouve son dynamisme.
« C’était selon moi le résultat de toutes les pratiques que j’avais suivies pendant plusieurs mois, estime-t-elle. Elles m’ont aidée à y voir plus clair. J’ai eu le sentiment que toutes ces disciplines, chacune avec leur spécificité, travaillaient en synergie. L’hypnose et la sophrologie ont été à cet égard très puissantes pour moi. » Quant à l’activité physique adaptée, le yoga et la danse, ils lui ont permis de se reconnecter à son corps.
Une étude publiée en 2023 dans la revue Clinical Breast Cancer montre qu’un suivi homéopathique après une mastectomie est associé à une baisse de la consommation de médicaments de support comme les corticoïdes ou les antiémétiques. Par ailleurs, une étude multicentrique menée en France a révélé que 83 % des patients ayant recours à l’homéopathie dans un contexte oncologique s’en disent satisfaits, et que 80 % d’entre eux constatent une amélioration de symptômes comme la fatigue, la douleur ou l’anxiété (Bagot et al., 2021).
« L’Institut Rafaël a été une passerelle entre la maladie et le retour à la vie, témoigne-t-elle. À la fin de mon parcours de soins, j’ai pris conscience que sans les thérapeutes, tellement bienveillants et si compétents, je n’aurais pas pu m’en sortir toute seule. C’est donc à moi de rendre ce que je peux. » Aujourd’hui, Patricia Maarek fait partie de l’association de patients de l’Institut et œuvre à faire connaître la structure, à accompagner les nouveaux patients. « La boucle se boucle de cette manière, car aujourd’hui, ils ont besoin de bénévoles et je m’en sens capable », conclut-elle.
Article publié le 17 novembre 2021 – Mis à jour le 13 juin 2025
En France, plus de 430 000 nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqués en 2023. Grâce aux progrès thérapeutiques, les chances de survie ont considérablement augmenté, mais les traitements restent lourds et s’accompagnent souvent d’effets secondaires physiques et psychologiques. C’est dans ce contexte que les soins de support, et notamment les médecines complémentaires, comme l’hypnose, l’homéopathie et la sophrologie, trouvent toute leur place.
Mots clés : Médecines complémentaires et intégratives - Cancer
En juin 2020, Patricia Maarek découvre être atteinte d’un cancer du sein. Après sa période de traitement, elle est prise en charge au sein de l’Institut Rafaël, où elle y suit un parcours d’accompagnement pluridisciplinaire personnalisé et coordonné. L’Institut Rafaël, pionnier de la santé intégrative, propose ainsi un accompagnement global fondé sur la complémentarité entre médecine conventionnelle et approches complémentaires, sous la direction du Dr Alain Toledano, cancérologue radiothérapeute et fondateur de la structure.
« Lorsqu’on m’a découvert un cancer du sein, ce fût la douche froide, reconnaît Patricia Maarek. J’effectue des examens tous les ans, car ma maman a eu un cancer du sein également. Je n’allais certes pas de gaité de cœur faire ma mammographie, mais en me rendant chaque année toujours dans le même centre d’examen, j’étais plutôt sereine. » Après l’annonce, la prise en charge se met en place rapidement : biopsie, rencontre avec le chirurgien et l’oncologue, opération en juillet 2020, réalisation d’un oncotype. « Ce test a révélé que j’avais un risque de récidive, et que je devais faire de la chimiothérapie », explique Patricia Maarek. Celle-ci débute donc en septembre 2020 par treize séances, dont quatre particulièrement difficiles. Puis en janvier 2021, elle enchaîne avec trente séances de radiothérapie. « J’ai vécu des périodes au cours desquelles, psychologiquement, j’étais particulièrement affaiblie, souligne-t-elle. J’ai alors souhaité trouver un psychologue connaissant ce type de problématique. » C’est sa pharmacienne qui lui apprend l’existence de l’Institut Rafaël, structure offrant un accompagnement aux patients atteints d’un cancer, en pratiquant une médecine intégrative associant médecines conventionnelles et complémentaires. Après avoir consulté le site de l’Institut, Patricia Maarek prend contact avec eux pour raconter sa situation, ils acceptent alors de la prendre en charge.
En arrivant à l’Institut, Patricia Maarek se sent « introvertie, fatiguée, sans énergie, détruite, psychologiquement et physiquement », confie-t-elle. Et d’expliquer : « On s’habitue à se rendre quotidiennement dans les hôpitaux pour nos chimiothérapies et radiothérapies, et lorsque tout s’arrête, on se demande comment redémarrer notre nouvelle vie. » L’une des coordinatrices de la structure la reçoit en rendez-vous et lui propose un parcours de soins personnalisé. « Pendant six mois, j’ai bénéficié de plusieurs médecines complémentaires, comme la sophrologie, l’hypnose, la danse-thérapie, l’activité physique adaptée, le yoga », énumère-t-elle, en précisant avoir également profité d’un suivi avec un psychiatre et participé à un groupe de paroles. Et de poursuivre : « C’est un univers totalement nouveau qui s’est offert à moi. J’ai ressenti des bénéfices liés aux thérapies elles-mêmes et d’autres, liés à l’univers de l’Institut et à la relation nouée avec d’autres patientes. »
Parmi ces approches, l’homéopathie joue un rôle croissant. Intégrée dans de nombreux parcours en soins de support, elle est prescrite pour atténuer les effets secondaires des traitements conventionnels comme les nausées, les troubles digestifs, la fatigue ou encore les douleurs articulaires. S’appuyant sur une approche individualiséeet sans interaction médicamenteuse connue, elle est utilisée à toutes lesétapes du parcours de soins, de l’annonce à l’après-traitement. « Nous proposons de l’homéopathie pour prendre en charge de nombreux symptômes générés par les traitements conventionnels du cancer tels que la fatigue ou encore les nausées, explique le Dr Toledano. Sans interactions médicamenteuses connues, l’homéopathie permet une prise en charge globale et adaptée des patients. »
« J’étais sceptique quant aux médecines complémentaires, explique Patricia Maarek. Puis, après trois mois, je n’étais plus la même. En suivant différents soins, je me suis rendu compte que j’avais construit un fil rouge dans ma tête avec l’objectif de me sentir plus légère, plus énergique. » Tout le processus se met en place lentement, puis, progressivement, son entourage commence à lui dire qu’elle semble de plus en plus en forme, qu’elle retrouve son dynamisme.
« C’était selon moi le résultat de toutes les pratiques que j’avais suivies pendant plusieurs mois, estime-t-elle. Elles m’ont aidée à y voir plus clair. J’ai eu le sentiment que toutes ces disciplines, chacune avec leur spécificité, travaillaient en synergie. L’hypnose et la sophrologie ont été à cet égard très puissantes pour moi. » Quant à l’activité physique adaptée, le yoga et la danse, ils lui ont permis de se reconnecter à son corps.
Une étude publiée en 2023 dans la revue Clinical Breast Cancer montre qu’un suivi homéopathique après une mastectomie est associé à une baisse de la consommation de médicaments de support comme les corticoïdes ou les antiémétiques. Par ailleurs, une étude multicentrique menée en France a révélé que 83 % des patients ayant recours à l’homéopathie dans un contexte oncologique s’en disent satisfaits, et que 80 % d’entre eux constatent une amélioration de symptômes comme la fatigue, la douleur ou l’anxiété (Bagot et al., 2021).
« L’Institut Rafaël a été une passerelle entre la maladie et le retour à la vie, témoigne-t-elle. À la fin de mon parcours de soins, j’ai pris conscience que sans les thérapeutes, tellement bienveillants et si compétents, je n’aurais pas pu m’en sortir toute seule. C’est donc à moi de rendre ce que je peux. » Aujourd’hui, Patricia Maarek fait partie de l’association de patients de l’Institut et œuvre à faire connaître la structure, à accompagner les nouveaux patients. « La boucle se boucle de cette manière, car aujourd’hui, ils ont besoin de bénévoles et je m’en sens capable », conclut-elle.
Article publié le 17 novembre 2021 – Mis à jour le 13 juin 2025