Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Contexte
La médecine officielle et la médecine traditionnelle ne sont pas en opposition, elles se complètent pleinement, chacune avec ses spécificités. Le premier sommet Mondial de l’OMS sur les médecines traditionnelles s’est tenu fin 2023 en Inde, pays dans lequel il existe une véritable alliance entre les deux approches. En effet, en Inde, deux médecines se côtoient de façon officielle : la médecine ayurvédique, qui repose, entre autres, sur l’usage des plantes, et la médecine « officielle », les deux ayant autant d’importance. Ainsi, la médecine ayurvédique est « autant »conventionnelle que la médecine allopathique ou l’homéopathie. Elle repose sur des textes anciens, élaborés, détaillés, notamment la Charaka Samhita, écrite en sanscrit. En parallèle, des livres médicinaux exposent de façon approfondie les propriétés médicinales et l’usage des plantes. En médecine ayurvédique, l’approche environnementale a toute son importance, d’autant plus qu’en fonction des localisations géographiques, les types de plantes utilisées peuvent varier, tout comme leur prescription, en fonction de l’âge et du sexe de la personne. La médecine ayurvédique est aussi un mode de vie, une façon de préserver sa santé. Il ne s’agit donc pas de séparer les approches mais d’articuler des approches – ancestrales et contemporaines – qui se complètent pleinement.
La recherche de l’équilibre : santé vs. Maladie
L’objectif de la médecine ayurvédique est la recherche de l’équilibre dans le corps entre les différents éléments qui le composent, et ceux de la nature. Lorsque l’équilibre est atteint ou maintenu, la personne est en bonne santé. Dès lors qu’il y a une inégalité ou un déséquilibre entre les trois énergies vitales, cela conduit à une maladie. La personne va donc être amenée à ingérer des ingrédients externes, des plantes, pour retrouver l’équilibre. La médecine moderne intervient davantage lorsqu’il y a maladie. Si elle adopte les mêmes règles de fonctionnement avec l’introduction d’une source externe dans le corps afin de retrouver l’équilibre, pour autant, le principe actif est généralement unique et repose sur un seul composant. L’enjeu est à mon sens de considérer l’intérêt des médecines ancestrales dans les systèmes modernes de santé.
Les freins du déploiement en occident
Plusieurs raisons expliquent l’absence de déploiement de la médecine ayurvédique en Occident, avec tout d’abord, à l’origine, l’absence des plantes/herbes médicinales associées à cette médecine pour des raisons climatiques. Aujourd’hui, cette difficulté pourrait être surmontée. Par ailleurs, il reste difficile d’expliquer à un esprit moderne le fonctionnement des pratiques anciennes d’autant plus lorsqu’elles ne sont pas ancrées dès l’origine dans la société. Pour autant, en Allemagne, en Suisse ou aux Etats-Unis cette médecine est pratiquée dans des centres de bien-être. Cela montre une ouverture naissante en occident. Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux et aux partages d’informations, la sensibilisation à cette médecine ancestrale s'accroît. Il faut toutefois faire attention à la désinformation importante dans le domaine des approches complémentaires
Deux ministères de la santé en Inde, une piste à suivre?
L’Inde affiche la particularité de disposer de deux ministères de la santé : l’un dédié à la médecine « moderne » et l’autre à la médecine ayurvédique. La médecine moderne a été introduite en Inde lorsque le pays a dû gérer des situations d’urgences sanitaires telles que la peste. Face aux épidémies et pandémies, le système en place a été revu afin de prescrire des médicaments « modernes » aux patients contaminés. Une évolution nécessaire face à certaines limites que présentent la médecine ayurvédique concernant notamment la gestion des virus ou encore la chirurgie. Aujourd’hui, les deux médecines fonctionnent à la fois ensemble et en parallèle, la médecine ayurvédique étant toutefois davantage utilisée en prévention ou en seconde intention. Les deux types de médecines requièrent toutes les deux six ans d’études, les médecins et les patients décidant ensuite, dans le cadre du colloque singulier, le type de soins requis selon le contexte et les situations de chacun. La question est désormais de savoir de quelles façons les systèmes de médecine traditionnelle peuvent devenir davantage accessibles aux populations, de manière générale, à travers le monde. Il s’agit d’un enjeu pour améliorer la place de la prévention et des modes de vie. Et ce d’autant que les populations, mieux informées, sont des consommateurs avérés d’approches complémentaires et traditionnelles. Certains pays, comme l’Inde pourraient apporter leur expertise dans l’alliance des médecines. En occident, les choses avancent, pas à pas et il y aurait sans doute beaucoup à faire pour démocratiser l’information et l’accès aux approches complémentaires et traditionnelles.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Contexte
La médecine officielle et la médecine traditionnelle ne sont pas en opposition, elles se complètent pleinement, chacune avec ses spécificités. Le premier sommet Mondial de l’OMS sur les médecines traditionnelles s’est tenu fin 2023 en Inde, pays dans lequel il existe une véritable alliance entre les deux approches. En effet, en Inde, deux médecines se côtoient de façon officielle : la médecine ayurvédique, qui repose, entre autres, sur l’usage des plantes, et la médecine « officielle », les deux ayant autant d’importance. Ainsi, la médecine ayurvédique est « autant »conventionnelle que la médecine allopathique ou l’homéopathie. Elle repose sur des textes anciens, élaborés, détaillés, notamment la Charaka Samhita, écrite en sanscrit. En parallèle, des livres médicinaux exposent de façon approfondie les propriétés médicinales et l’usage des plantes. En médecine ayurvédique, l’approche environnementale a toute son importance, d’autant plus qu’en fonction des localisations géographiques, les types de plantes utilisées peuvent varier, tout comme leur prescription, en fonction de l’âge et du sexe de la personne. La médecine ayurvédique est aussi un mode de vie, une façon de préserver sa santé. Il ne s’agit donc pas de séparer les approches mais d’articuler des approches – ancestrales et contemporaines – qui se complètent pleinement.
La recherche de l’équilibre : santé vs. Maladie
L’objectif de la médecine ayurvédique est la recherche de l’équilibre dans le corps entre les différents éléments qui le composent, et ceux de la nature. Lorsque l’équilibre est atteint ou maintenu, la personne est en bonne santé. Dès lors qu’il y a une inégalité ou un déséquilibre entre les trois énergies vitales, cela conduit à une maladie. La personne va donc être amenée à ingérer des ingrédients externes, des plantes, pour retrouver l’équilibre. La médecine moderne intervient davantage lorsqu’il y a maladie. Si elle adopte les mêmes règles de fonctionnement avec l’introduction d’une source externe dans le corps afin de retrouver l’équilibre, pour autant, le principe actif est généralement unique et repose sur un seul composant. L’enjeu est à mon sens de considérer l’intérêt des médecines ancestrales dans les systèmes modernes de santé.
Les freins du déploiement en occident
Plusieurs raisons expliquent l’absence de déploiement de la médecine ayurvédique en Occident, avec tout d’abord, à l’origine, l’absence des plantes/herbes médicinales associées à cette médecine pour des raisons climatiques. Aujourd’hui, cette difficulté pourrait être surmontée. Par ailleurs, il reste difficile d’expliquer à un esprit moderne le fonctionnement des pratiques anciennes d’autant plus lorsqu’elles ne sont pas ancrées dès l’origine dans la société. Pour autant, en Allemagne, en Suisse ou aux Etats-Unis cette médecine est pratiquée dans des centres de bien-être. Cela montre une ouverture naissante en occident. Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux et aux partages d’informations, la sensibilisation à cette médecine ancestrale s'accroît. Il faut toutefois faire attention à la désinformation importante dans le domaine des approches complémentaires
Deux ministères de la santé en Inde, une piste à suivre?
L’Inde affiche la particularité de disposer de deux ministères de la santé : l’un dédié à la médecine « moderne » et l’autre à la médecine ayurvédique. La médecine moderne a été introduite en Inde lorsque le pays a dû gérer des situations d’urgences sanitaires telles que la peste. Face aux épidémies et pandémies, le système en place a été revu afin de prescrire des médicaments « modernes » aux patients contaminés. Une évolution nécessaire face à certaines limites que présentent la médecine ayurvédique concernant notamment la gestion des virus ou encore la chirurgie. Aujourd’hui, les deux médecines fonctionnent à la fois ensemble et en parallèle, la médecine ayurvédique étant toutefois davantage utilisée en prévention ou en seconde intention. Les deux types de médecines requièrent toutes les deux six ans d’études, les médecins et les patients décidant ensuite, dans le cadre du colloque singulier, le type de soins requis selon le contexte et les situations de chacun. La question est désormais de savoir de quelles façons les systèmes de médecine traditionnelle peuvent devenir davantage accessibles aux populations, de manière générale, à travers le monde. Il s’agit d’un enjeu pour améliorer la place de la prévention et des modes de vie. Et ce d’autant que les populations, mieux informées, sont des consommateurs avérés d’approches complémentaires et traditionnelles. Certains pays, comme l’Inde pourraient apporter leur expertise dans l’alliance des médecines. En occident, les choses avancent, pas à pas et il y aurait sans doute beaucoup à faire pour démocratiser l’information et l’accès aux approches complémentaires et traditionnelles.
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Contexte
La médecine officielle et la médecine traditionnelle ne sont pas en opposition, elles se complètent pleinement, chacune avec ses spécificités. Le premier sommet Mondial de l’OMS sur les médecines traditionnelles s’est tenu fin 2023 en Inde, pays dans lequel il existe une véritable alliance entre les deux approches. En effet, en Inde, deux médecines se côtoient de façon officielle : la médecine ayurvédique, qui repose, entre autres, sur l’usage des plantes, et la médecine « officielle », les deux ayant autant d’importance. Ainsi, la médecine ayurvédique est « autant »conventionnelle que la médecine allopathique ou l’homéopathie. Elle repose sur des textes anciens, élaborés, détaillés, notamment la Charaka Samhita, écrite en sanscrit. En parallèle, des livres médicinaux exposent de façon approfondie les propriétés médicinales et l’usage des plantes. En médecine ayurvédique, l’approche environnementale a toute son importance, d’autant plus qu’en fonction des localisations géographiques, les types de plantes utilisées peuvent varier, tout comme leur prescription, en fonction de l’âge et du sexe de la personne. La médecine ayurvédique est aussi un mode de vie, une façon de préserver sa santé. Il ne s’agit donc pas de séparer les approches mais d’articuler des approches – ancestrales et contemporaines – qui se complètent pleinement.
La recherche de l’équilibre : santé vs. Maladie
L’objectif de la médecine ayurvédique est la recherche de l’équilibre dans le corps entre les différents éléments qui le composent, et ceux de la nature. Lorsque l’équilibre est atteint ou maintenu, la personne est en bonne santé. Dès lors qu’il y a une inégalité ou un déséquilibre entre les trois énergies vitales, cela conduit à une maladie. La personne va donc être amenée à ingérer des ingrédients externes, des plantes, pour retrouver l’équilibre. La médecine moderne intervient davantage lorsqu’il y a maladie. Si elle adopte les mêmes règles de fonctionnement avec l’introduction d’une source externe dans le corps afin de retrouver l’équilibre, pour autant, le principe actif est généralement unique et repose sur un seul composant. L’enjeu est à mon sens de considérer l’intérêt des médecines ancestrales dans les systèmes modernes de santé.
Les freins du déploiement en occident
Plusieurs raisons expliquent l’absence de déploiement de la médecine ayurvédique en Occident, avec tout d’abord, à l’origine, l’absence des plantes/herbes médicinales associées à cette médecine pour des raisons climatiques. Aujourd’hui, cette difficulté pourrait être surmontée. Par ailleurs, il reste difficile d’expliquer à un esprit moderne le fonctionnement des pratiques anciennes d’autant plus lorsqu’elles ne sont pas ancrées dès l’origine dans la société. Pour autant, en Allemagne, en Suisse ou aux Etats-Unis cette médecine est pratiquée dans des centres de bien-être. Cela montre une ouverture naissante en occident. Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux et aux partages d’informations, la sensibilisation à cette médecine ancestrale s'accroît. Il faut toutefois faire attention à la désinformation importante dans le domaine des approches complémentaires
Deux ministères de la santé en Inde, une piste à suivre?
L’Inde affiche la particularité de disposer de deux ministères de la santé : l’un dédié à la médecine « moderne » et l’autre à la médecine ayurvédique. La médecine moderne a été introduite en Inde lorsque le pays a dû gérer des situations d’urgences sanitaires telles que la peste. Face aux épidémies et pandémies, le système en place a été revu afin de prescrire des médicaments « modernes » aux patients contaminés. Une évolution nécessaire face à certaines limites que présentent la médecine ayurvédique concernant notamment la gestion des virus ou encore la chirurgie. Aujourd’hui, les deux médecines fonctionnent à la fois ensemble et en parallèle, la médecine ayurvédique étant toutefois davantage utilisée en prévention ou en seconde intention. Les deux types de médecines requièrent toutes les deux six ans d’études, les médecins et les patients décidant ensuite, dans le cadre du colloque singulier, le type de soins requis selon le contexte et les situations de chacun. La question est désormais de savoir de quelles façons les systèmes de médecine traditionnelle peuvent devenir davantage accessibles aux populations, de manière générale, à travers le monde. Il s’agit d’un enjeu pour améliorer la place de la prévention et des modes de vie. Et ce d’autant que les populations, mieux informées, sont des consommateurs avérés d’approches complémentaires et traditionnelles. Certains pays, comme l’Inde pourraient apporter leur expertise dans l’alliance des médecines. En occident, les choses avancent, pas à pas et il y aurait sans doute beaucoup à faire pour démocratiser l’information et l’accès aux approches complémentaires et traditionnelles.
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Contexte
La médecine officielle et la médecine traditionnelle ne sont pas en opposition, elles se complètent pleinement, chacune avec ses spécificités. Le premier sommet Mondial de l’OMS sur les médecines traditionnelles s’est tenu fin 2023 en Inde, pays dans lequel il existe une véritable alliance entre les deux approches. En effet, en Inde, deux médecines se côtoient de façon officielle : la médecine ayurvédique, qui repose, entre autres, sur l’usage des plantes, et la médecine « officielle », les deux ayant autant d’importance. Ainsi, la médecine ayurvédique est « autant »conventionnelle que la médecine allopathique ou l’homéopathie. Elle repose sur des textes anciens, élaborés, détaillés, notamment la Charaka Samhita, écrite en sanscrit. En parallèle, des livres médicinaux exposent de façon approfondie les propriétés médicinales et l’usage des plantes. En médecine ayurvédique, l’approche environnementale a toute son importance, d’autant plus qu’en fonction des localisations géographiques, les types de plantes utilisées peuvent varier, tout comme leur prescription, en fonction de l’âge et du sexe de la personne. La médecine ayurvédique est aussi un mode de vie, une façon de préserver sa santé. Il ne s’agit donc pas de séparer les approches mais d’articuler des approches – ancestrales et contemporaines – qui se complètent pleinement.
La recherche de l’équilibre : santé vs. Maladie
L’objectif de la médecine ayurvédique est la recherche de l’équilibre dans le corps entre les différents éléments qui le composent, et ceux de la nature. Lorsque l’équilibre est atteint ou maintenu, la personne est en bonne santé. Dès lors qu’il y a une inégalité ou un déséquilibre entre les trois énergies vitales, cela conduit à une maladie. La personne va donc être amenée à ingérer des ingrédients externes, des plantes, pour retrouver l’équilibre. La médecine moderne intervient davantage lorsqu’il y a maladie. Si elle adopte les mêmes règles de fonctionnement avec l’introduction d’une source externe dans le corps afin de retrouver l’équilibre, pour autant, le principe actif est généralement unique et repose sur un seul composant. L’enjeu est à mon sens de considérer l’intérêt des médecines ancestrales dans les systèmes modernes de santé.
Les freins du déploiement en occident
Plusieurs raisons expliquent l’absence de déploiement de la médecine ayurvédique en Occident, avec tout d’abord, à l’origine, l’absence des plantes/herbes médicinales associées à cette médecine pour des raisons climatiques. Aujourd’hui, cette difficulté pourrait être surmontée. Par ailleurs, il reste difficile d’expliquer à un esprit moderne le fonctionnement des pratiques anciennes d’autant plus lorsqu’elles ne sont pas ancrées dès l’origine dans la société. Pour autant, en Allemagne, en Suisse ou aux Etats-Unis cette médecine est pratiquée dans des centres de bien-être. Cela montre une ouverture naissante en occident. Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux et aux partages d’informations, la sensibilisation à cette médecine ancestrale s'accroît. Il faut toutefois faire attention à la désinformation importante dans le domaine des approches complémentaires
Deux ministères de la santé en Inde, une piste à suivre?
L’Inde affiche la particularité de disposer de deux ministères de la santé : l’un dédié à la médecine « moderne » et l’autre à la médecine ayurvédique. La médecine moderne a été introduite en Inde lorsque le pays a dû gérer des situations d’urgences sanitaires telles que la peste. Face aux épidémies et pandémies, le système en place a été revu afin de prescrire des médicaments « modernes » aux patients contaminés. Une évolution nécessaire face à certaines limites que présentent la médecine ayurvédique concernant notamment la gestion des virus ou encore la chirurgie. Aujourd’hui, les deux médecines fonctionnent à la fois ensemble et en parallèle, la médecine ayurvédique étant toutefois davantage utilisée en prévention ou en seconde intention. Les deux types de médecines requièrent toutes les deux six ans d’études, les médecins et les patients décidant ensuite, dans le cadre du colloque singulier, le type de soins requis selon le contexte et les situations de chacun. La question est désormais de savoir de quelles façons les systèmes de médecine traditionnelle peuvent devenir davantage accessibles aux populations, de manière générale, à travers le monde. Il s’agit d’un enjeu pour améliorer la place de la prévention et des modes de vie. Et ce d’autant que les populations, mieux informées, sont des consommateurs avérés d’approches complémentaires et traditionnelles. Certains pays, comme l’Inde pourraient apporter leur expertise dans l’alliance des médecines. En occident, les choses avancent, pas à pas et il y aurait sans doute beaucoup à faire pour démocratiser l’information et l’accès aux approches complémentaires et traditionnelles.
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Contexte
La médecine officielle et la médecine traditionnelle ne sont pas en opposition, elles se complètent pleinement, chacune avec ses spécificités. Le premier sommet Mondial de l’OMS sur les médecines traditionnelles s’est tenu fin 2023 en Inde, pays dans lequel il existe une véritable alliance entre les deux approches. En effet, en Inde, deux médecines se côtoient de façon officielle : la médecine ayurvédique, qui repose, entre autres, sur l’usage des plantes, et la médecine « officielle », les deux ayant autant d’importance. Ainsi, la médecine ayurvédique est « autant »conventionnelle que la médecine allopathique ou l’homéopathie. Elle repose sur des textes anciens, élaborés, détaillés, notamment la Charaka Samhita, écrite en sanscrit. En parallèle, des livres médicinaux exposent de façon approfondie les propriétés médicinales et l’usage des plantes. En médecine ayurvédique, l’approche environnementale a toute son importance, d’autant plus qu’en fonction des localisations géographiques, les types de plantes utilisées peuvent varier, tout comme leur prescription, en fonction de l’âge et du sexe de la personne. La médecine ayurvédique est aussi un mode de vie, une façon de préserver sa santé. Il ne s’agit donc pas de séparer les approches mais d’articuler des approches – ancestrales et contemporaines – qui se complètent pleinement.
La recherche de l’équilibre : santé vs. Maladie
L’objectif de la médecine ayurvédique est la recherche de l’équilibre dans le corps entre les différents éléments qui le composent, et ceux de la nature. Lorsque l’équilibre est atteint ou maintenu, la personne est en bonne santé. Dès lors qu’il y a une inégalité ou un déséquilibre entre les trois énergies vitales, cela conduit à une maladie. La personne va donc être amenée à ingérer des ingrédients externes, des plantes, pour retrouver l’équilibre. La médecine moderne intervient davantage lorsqu’il y a maladie. Si elle adopte les mêmes règles de fonctionnement avec l’introduction d’une source externe dans le corps afin de retrouver l’équilibre, pour autant, le principe actif est généralement unique et repose sur un seul composant. L’enjeu est à mon sens de considérer l’intérêt des médecines ancestrales dans les systèmes modernes de santé.
Les freins du déploiement en occident
Plusieurs raisons expliquent l’absence de déploiement de la médecine ayurvédique en Occident, avec tout d’abord, à l’origine, l’absence des plantes/herbes médicinales associées à cette médecine pour des raisons climatiques. Aujourd’hui, cette difficulté pourrait être surmontée. Par ailleurs, il reste difficile d’expliquer à un esprit moderne le fonctionnement des pratiques anciennes d’autant plus lorsqu’elles ne sont pas ancrées dès l’origine dans la société. Pour autant, en Allemagne, en Suisse ou aux Etats-Unis cette médecine est pratiquée dans des centres de bien-être. Cela montre une ouverture naissante en occident. Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux et aux partages d’informations, la sensibilisation à cette médecine ancestrale s'accroît. Il faut toutefois faire attention à la désinformation importante dans le domaine des approches complémentaires
Deux ministères de la santé en Inde, une piste à suivre?
L’Inde affiche la particularité de disposer de deux ministères de la santé : l’un dédié à la médecine « moderne » et l’autre à la médecine ayurvédique. La médecine moderne a été introduite en Inde lorsque le pays a dû gérer des situations d’urgences sanitaires telles que la peste. Face aux épidémies et pandémies, le système en place a été revu afin de prescrire des médicaments « modernes » aux patients contaminés. Une évolution nécessaire face à certaines limites que présentent la médecine ayurvédique concernant notamment la gestion des virus ou encore la chirurgie. Aujourd’hui, les deux médecines fonctionnent à la fois ensemble et en parallèle, la médecine ayurvédique étant toutefois davantage utilisée en prévention ou en seconde intention. Les deux types de médecines requièrent toutes les deux six ans d’études, les médecins et les patients décidant ensuite, dans le cadre du colloque singulier, le type de soins requis selon le contexte et les situations de chacun. La question est désormais de savoir de quelles façons les systèmes de médecine traditionnelle peuvent devenir davantage accessibles aux populations, de manière générale, à travers le monde. Il s’agit d’un enjeu pour améliorer la place de la prévention et des modes de vie. Et ce d’autant que les populations, mieux informées, sont des consommateurs avérés d’approches complémentaires et traditionnelles. Certains pays, comme l’Inde pourraient apporter leur expertise dans l’alliance des médecines. En occident, les choses avancent, pas à pas et il y aurait sans doute beaucoup à faire pour démocratiser l’information et l’accès aux approches complémentaires et traditionnelles.
DR KMPRAPHULLACHANDRASHARMA-CHEFDEMISSION Ambassade del’Inde en France et à Monaco
“À l’échelle nationale, nous sommes en phase derestructuration concernant notamment la question des médecines complémentaires.
Contexte
La médecine officielle et la médecine traditionnelle ne sont pas en opposition, elles se complètent pleinement, chacune avec ses spécificités. Le premier sommet Mondial de l’OMS sur les médecines traditionnelles s’est tenu fin 2023 en Inde, pays dans lequel il existe une véritable alliance entre les deux approches. En effet, en Inde, deux médecines se côtoient de façon officielle : la médecine ayurvédique, qui repose, entre autres, sur l’usage des plantes, et la médecine « officielle », les deux ayant autant d’importance. Ainsi, la médecine ayurvédique est « autant »conventionnelle que la médecine allopathique ou l’homéopathie. Elle repose sur des textes anciens, élaborés, détaillés, notamment la Charaka Samhita, écrite en sanscrit. En parallèle, des livres médicinaux exposent de façon approfondie les propriétés médicinales et l’usage des plantes. En médecine ayurvédique, l’approche environnementale a toute son importance, d’autant plus qu’en fonction des localisations géographiques, les types de plantes utilisées peuvent varier, tout comme leur prescription, en fonction de l’âge et du sexe de la personne. La médecine ayurvédique est aussi un mode de vie, une façon de préserver sa santé. Il ne s’agit donc pas de séparer les approches mais d’articuler des approches – ancestrales et contemporaines – qui se complètent pleinement.
La recherche de l’équilibre : santé vs. Maladie
L’objectif de la médecine ayurvédique est la recherche de l’équilibre dans le corps entre les différents éléments qui le composent, et ceux de la nature. Lorsque l’équilibre est atteint ou maintenu, la personne est en bonne santé. Dès lors qu’il y a une inégalité ou un déséquilibre entre les trois énergies vitales, cela conduit à une maladie. La personne va donc être amenée à ingérer des ingrédients externes, des plantes, pour retrouver l’équilibre. La médecine moderne intervient davantage lorsqu’il y a maladie. Si elle adopte les mêmes règles de fonctionnement avec l’introduction d’une source externe dans le corps afin de retrouver l’équilibre, pour autant, le principe actif est généralement unique et repose sur un seul composant. L’enjeu est à mon sens de considérer l’intérêt des médecines ancestrales dans les systèmes modernes de santé.
Les freins du déploiement en occident
Plusieurs raisons expliquent l’absence de déploiement de la médecine ayurvédique en Occident, avec tout d’abord, à l’origine, l’absence des plantes/herbes médicinales associées à cette médecine pour des raisons climatiques. Aujourd’hui, cette difficulté pourrait être surmontée. Par ailleurs, il reste difficile d’expliquer à un esprit moderne le fonctionnement des pratiques anciennes d’autant plus lorsqu’elles ne sont pas ancrées dès l’origine dans la société. Pour autant, en Allemagne, en Suisse ou aux Etats-Unis cette médecine est pratiquée dans des centres de bien-être. Cela montre une ouverture naissante en occident. Aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux et aux partages d’informations, la sensibilisation à cette médecine ancestrale s'accroît. Il faut toutefois faire attention à la désinformation importante dans le domaine des approches complémentaires
Deux ministères de la santé en Inde, une piste à suivre?
L’Inde affiche la particularité de disposer de deux ministères de la santé : l’un dédié à la médecine « moderne » et l’autre à la médecine ayurvédique. La médecine moderne a été introduite en Inde lorsque le pays a dû gérer des situations d’urgences sanitaires telles que la peste. Face aux épidémies et pandémies, le système en place a été revu afin de prescrire des médicaments « modernes » aux patients contaminés. Une évolution nécessaire face à certaines limites que présentent la médecine ayurvédique concernant notamment la gestion des virus ou encore la chirurgie. Aujourd’hui, les deux médecines fonctionnent à la fois ensemble et en parallèle, la médecine ayurvédique étant toutefois davantage utilisée en prévention ou en seconde intention. Les deux types de médecines requièrent toutes les deux six ans d’études, les médecins et les patients décidant ensuite, dans le cadre du colloque singulier, le type de soins requis selon le contexte et les situations de chacun. La question est désormais de savoir de quelles façons les systèmes de médecine traditionnelle peuvent devenir davantage accessibles aux populations, de manière générale, à travers le monde. Il s’agit d’un enjeu pour améliorer la place de la prévention et des modes de vie. Et ce d’autant que les populations, mieux informées, sont des consommateurs avérés d’approches complémentaires et traditionnelles. Certains pays, comme l’Inde pourraient apporter leur expertise dans l’alliance des médecines. En occident, les choses avancent, pas à pas et il y aurait sans doute beaucoup à faire pour démocratiser l’information et l’accès aux approches complémentaires et traditionnelles.