Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il est nécessaire de faire la distinction entre les deux champs d’intervention, car le recours à l’hypnose à des fins thérapeutiques exige, de la part du praticien, d’être formé au champ de la santé. « Les connaissances en neurophysiologie, en repères psychologiques ou encore en processus de changement dans le cadre de repérage des cycles naturels de la personne sont fondamentales, explique le Pr BIOY. En d’autres termes, un thérapeute est une personne apte à élaborer un diagnostic en santé au sein de son champ d’expertise. » En parallèle, l’approche hypnotique utilise des suggestions de modification d’un trouble en santé pour revenir à un équilibre.
Dans le domaine de la douleur, par exemple, le thérapeute peut avoir recours à l’hypnose pour apprendre à un patient à entrer dans la dynamique de sa douleur (ce qui l’influence, la maintient, etc.). Il accompagne vers le soulagement tout en tenant compte du contexte de la douleur : sa fonction d’alarme, qui est en partie à respecter, la nature de l’équilibre pathogène qu’elle a installé et comment en sortir précautionneusement. Il doit aussi veiller à ce que l’identité du patient se reconstruise autrement lorsque la douleur s’estompe, ce qui demande de solides compétences. « Le thérapeute va donc effectuer une évaluation de son patient, inscrire le symptôme dans son environnement et également travailler sur l’équilibre individuel et systémique, ce qui peut prendre du temps », rapporte Antoine BIOY.
En revanche, dans le champ du développement personnel, « l’approche proposée va davantage se rapprocher des techniques de relaxation et de sophrologie avec le recours à des images ressourçantes, des suggestions enveloppantes et de détente, afin de permettre à la personne d’être dans un état propice au bien-être et à l’éveil de sa dynamique vitale », précise le Pr BIOY. Estime de soi, confiance en soi, tension nerveuse sont quelques-uns des domaines d’intervention dans ce champ. Bien entendu, l’hypnose « bien-être » peut tout à fait être utile pour un malade en agissant, par exemple, sur la diminution du stress ou sur l’affect, etc.
Toute personne souhaitant avoir recours à l’hypnose doit s’interroger sur le type de praticien vers lequel s’orienter. « La question est fondamentale », reconnaît Antoine BIOY. Si elle n’a pas de problème de santé particulier, mais qu’elle se sent, par exemple, stressée, qu’elle a du mal à disposer de temps pour elle ou qu’elle est en difficulté avec ses émotions au quotidien, elle peut s’orienter indifféremment vers un praticien. En revanche, dès lors qu’elle est face à un problème de santé, son thérapeute, à commencer par son médecin traitant, doit pouvoir la guider au mieux. C’est lui qui va être à même de définir si la problématique en question pour laquelle elle peut avoir recours à l’hypnose relève d’une question thérapeutique ou davantage de bien-être.
Lire la fiche pratique : "Hypnose"
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il est nécessaire de faire la distinction entre les deux champs d’intervention, car le recours à l’hypnose à des fins thérapeutiques exige, de la part du praticien, d’être formé au champ de la santé. « Les connaissances en neurophysiologie, en repères psychologiques ou encore en processus de changement dans le cadre de repérage des cycles naturels de la personne sont fondamentales, explique le Pr BIOY. En d’autres termes, un thérapeute est une personne apte à élaborer un diagnostic en santé au sein de son champ d’expertise. » En parallèle, l’approche hypnotique utilise des suggestions de modification d’un trouble en santé pour revenir à un équilibre.
Dans le domaine de la douleur, par exemple, le thérapeute peut avoir recours à l’hypnose pour apprendre à un patient à entrer dans la dynamique de sa douleur (ce qui l’influence, la maintient, etc.). Il accompagne vers le soulagement tout en tenant compte du contexte de la douleur : sa fonction d’alarme, qui est en partie à respecter, la nature de l’équilibre pathogène qu’elle a installé et comment en sortir précautionneusement. Il doit aussi veiller à ce que l’identité du patient se reconstruise autrement lorsque la douleur s’estompe, ce qui demande de solides compétences. « Le thérapeute va donc effectuer une évaluation de son patient, inscrire le symptôme dans son environnement et également travailler sur l’équilibre individuel et systémique, ce qui peut prendre du temps », rapporte Antoine BIOY.
En revanche, dans le champ du développement personnel, « l’approche proposée va davantage se rapprocher des techniques de relaxation et de sophrologie avec le recours à des images ressourçantes, des suggestions enveloppantes et de détente, afin de permettre à la personne d’être dans un état propice au bien-être et à l’éveil de sa dynamique vitale », précise le Pr BIOY. Estime de soi, confiance en soi, tension nerveuse sont quelques-uns des domaines d’intervention dans ce champ. Bien entendu, l’hypnose « bien-être » peut tout à fait être utile pour un malade en agissant, par exemple, sur la diminution du stress ou sur l’affect, etc.
Toute personne souhaitant avoir recours à l’hypnose doit s’interroger sur le type de praticien vers lequel s’orienter. « La question est fondamentale », reconnaît Antoine BIOY. Si elle n’a pas de problème de santé particulier, mais qu’elle se sent, par exemple, stressée, qu’elle a du mal à disposer de temps pour elle ou qu’elle est en difficulté avec ses émotions au quotidien, elle peut s’orienter indifféremment vers un praticien. En revanche, dès lors qu’elle est face à un problème de santé, son thérapeute, à commencer par son médecin traitant, doit pouvoir la guider au mieux. C’est lui qui va être à même de définir si la problématique en question pour laquelle elle peut avoir recours à l’hypnose relève d’une question thérapeutique ou davantage de bien-être.
Lire la fiche pratique : "Hypnose"
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il est nécessaire de faire la distinction entre les deux champs d’intervention, car le recours à l’hypnose à des fins thérapeutiques exige, de la part du praticien, d’être formé au champ de la santé. « Les connaissances en neurophysiologie, en repères psychologiques ou encore en processus de changement dans le cadre de repérage des cycles naturels de la personne sont fondamentales, explique le Pr BIOY. En d’autres termes, un thérapeute est une personne apte à élaborer un diagnostic en santé au sein de son champ d’expertise. » En parallèle, l’approche hypnotique utilise des suggestions de modification d’un trouble en santé pour revenir à un équilibre.
Dans le domaine de la douleur, par exemple, le thérapeute peut avoir recours à l’hypnose pour apprendre à un patient à entrer dans la dynamique de sa douleur (ce qui l’influence, la maintient, etc.). Il accompagne vers le soulagement tout en tenant compte du contexte de la douleur : sa fonction d’alarme, qui est en partie à respecter, la nature de l’équilibre pathogène qu’elle a installé et comment en sortir précautionneusement. Il doit aussi veiller à ce que l’identité du patient se reconstruise autrement lorsque la douleur s’estompe, ce qui demande de solides compétences. « Le thérapeute va donc effectuer une évaluation de son patient, inscrire le symptôme dans son environnement et également travailler sur l’équilibre individuel et systémique, ce qui peut prendre du temps », rapporte Antoine BIOY.
En revanche, dans le champ du développement personnel, « l’approche proposée va davantage se rapprocher des techniques de relaxation et de sophrologie avec le recours à des images ressourçantes, des suggestions enveloppantes et de détente, afin de permettre à la personne d’être dans un état propice au bien-être et à l’éveil de sa dynamique vitale », précise le Pr BIOY. Estime de soi, confiance en soi, tension nerveuse sont quelques-uns des domaines d’intervention dans ce champ. Bien entendu, l’hypnose « bien-être » peut tout à fait être utile pour un malade en agissant, par exemple, sur la diminution du stress ou sur l’affect, etc.
Toute personne souhaitant avoir recours à l’hypnose doit s’interroger sur le type de praticien vers lequel s’orienter. « La question est fondamentale », reconnaît Antoine BIOY. Si elle n’a pas de problème de santé particulier, mais qu’elle se sent, par exemple, stressée, qu’elle a du mal à disposer de temps pour elle ou qu’elle est en difficulté avec ses émotions au quotidien, elle peut s’orienter indifféremment vers un praticien. En revanche, dès lors qu’elle est face à un problème de santé, son thérapeute, à commencer par son médecin traitant, doit pouvoir la guider au mieux. C’est lui qui va être à même de définir si la problématique en question pour laquelle elle peut avoir recours à l’hypnose relève d’une question thérapeutique ou davantage de bien-être.
Lire la fiche pratique : "Hypnose"
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Il est nécessaire de faire la distinction entre les deux champs d’intervention, car le recours à l’hypnose à des fins thérapeutiques exige, de la part du praticien, d’être formé au champ de la santé. « Les connaissances en neurophysiologie, en repères psychologiques ou encore en processus de changement dans le cadre de repérage des cycles naturels de la personne sont fondamentales, explique le Pr BIOY. En d’autres termes, un thérapeute est une personne apte à élaborer un diagnostic en santé au sein de son champ d’expertise. » En parallèle, l’approche hypnotique utilise des suggestions de modification d’un trouble en santé pour revenir à un équilibre.
Dans le domaine de la douleur, par exemple, le thérapeute peut avoir recours à l’hypnose pour apprendre à un patient à entrer dans la dynamique de sa douleur (ce qui l’influence, la maintient, etc.). Il accompagne vers le soulagement tout en tenant compte du contexte de la douleur : sa fonction d’alarme, qui est en partie à respecter, la nature de l’équilibre pathogène qu’elle a installé et comment en sortir précautionneusement. Il doit aussi veiller à ce que l’identité du patient se reconstruise autrement lorsque la douleur s’estompe, ce qui demande de solides compétences. « Le thérapeute va donc effectuer une évaluation de son patient, inscrire le symptôme dans son environnement et également travailler sur l’équilibre individuel et systémique, ce qui peut prendre du temps », rapporte Antoine BIOY.
En revanche, dans le champ du développement personnel, « l’approche proposée va davantage se rapprocher des techniques de relaxation et de sophrologie avec le recours à des images ressourçantes, des suggestions enveloppantes et de détente, afin de permettre à la personne d’être dans un état propice au bien-être et à l’éveil de sa dynamique vitale », précise le Pr BIOY. Estime de soi, confiance en soi, tension nerveuse sont quelques-uns des domaines d’intervention dans ce champ. Bien entendu, l’hypnose « bien-être » peut tout à fait être utile pour un malade en agissant, par exemple, sur la diminution du stress ou sur l’affect, etc.
Toute personne souhaitant avoir recours à l’hypnose doit s’interroger sur le type de praticien vers lequel s’orienter. « La question est fondamentale », reconnaît Antoine BIOY. Si elle n’a pas de problème de santé particulier, mais qu’elle se sent, par exemple, stressée, qu’elle a du mal à disposer de temps pour elle ou qu’elle est en difficulté avec ses émotions au quotidien, elle peut s’orienter indifféremment vers un praticien. En revanche, dès lors qu’elle est face à un problème de santé, son thérapeute, à commencer par son médecin traitant, doit pouvoir la guider au mieux. C’est lui qui va être à même de définir si la problématique en question pour laquelle elle peut avoir recours à l’hypnose relève d’une question thérapeutique ou davantage de bien-être.
Lire la fiche pratique : "Hypnose"
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Il est nécessaire de faire la distinction entre les deux champs d’intervention, car le recours à l’hypnose à des fins thérapeutiques exige, de la part du praticien, d’être formé au champ de la santé. « Les connaissances en neurophysiologie, en repères psychologiques ou encore en processus de changement dans le cadre de repérage des cycles naturels de la personne sont fondamentales, explique le Pr BIOY. En d’autres termes, un thérapeute est une personne apte à élaborer un diagnostic en santé au sein de son champ d’expertise. » En parallèle, l’approche hypnotique utilise des suggestions de modification d’un trouble en santé pour revenir à un équilibre.
Dans le domaine de la douleur, par exemple, le thérapeute peut avoir recours à l’hypnose pour apprendre à un patient à entrer dans la dynamique de sa douleur (ce qui l’influence, la maintient, etc.). Il accompagne vers le soulagement tout en tenant compte du contexte de la douleur : sa fonction d’alarme, qui est en partie à respecter, la nature de l’équilibre pathogène qu’elle a installé et comment en sortir précautionneusement. Il doit aussi veiller à ce que l’identité du patient se reconstruise autrement lorsque la douleur s’estompe, ce qui demande de solides compétences. « Le thérapeute va donc effectuer une évaluation de son patient, inscrire le symptôme dans son environnement et également travailler sur l’équilibre individuel et systémique, ce qui peut prendre du temps », rapporte Antoine BIOY.
En revanche, dans le champ du développement personnel, « l’approche proposée va davantage se rapprocher des techniques de relaxation et de sophrologie avec le recours à des images ressourçantes, des suggestions enveloppantes et de détente, afin de permettre à la personne d’être dans un état propice au bien-être et à l’éveil de sa dynamique vitale », précise le Pr BIOY. Estime de soi, confiance en soi, tension nerveuse sont quelques-uns des domaines d’intervention dans ce champ. Bien entendu, l’hypnose « bien-être » peut tout à fait être utile pour un malade en agissant, par exemple, sur la diminution du stress ou sur l’affect, etc.
Toute personne souhaitant avoir recours à l’hypnose doit s’interroger sur le type de praticien vers lequel s’orienter. « La question est fondamentale », reconnaît Antoine BIOY. Si elle n’a pas de problème de santé particulier, mais qu’elle se sent, par exemple, stressée, qu’elle a du mal à disposer de temps pour elle ou qu’elle est en difficulté avec ses émotions au quotidien, elle peut s’orienter indifféremment vers un praticien. En revanche, dès lors qu’elle est face à un problème de santé, son thérapeute, à commencer par son médecin traitant, doit pouvoir la guider au mieux. C’est lui qui va être à même de définir si la problématique en question pour laquelle elle peut avoir recours à l’hypnose relève d’une question thérapeutique ou davantage de bien-être.
Lire la fiche pratique : "Hypnose"
Le recours à l’hypnose peut avoir une double finalité : thérapeutique ou de développement personnel. En fonction du motif, l’orientation vers le praticien diffère, tout comme sa formation. Le point avec le Pr Antoine BIOY, référence nationale dans le domaine.
Mots clés : Hypnose - Soin - Bien-être - Médecines complémentaires
L’hypnose consiste à reproduire intentionnellement un état de conscience modifié avec un objectif qui varie selon le cadre dont il est question. « Le recours à l’hypnose dans un but strictement thérapeutique ne peut être effectué que par un thérapeute », prévient le Pr Antoine BIOY, psychologue clinicien et psychothérapeute. Cependant, l’hypnose peut également être utilisée dans le champ du bien-être et du développement personnel. Dans ce cadre, ceux qui peuvent la pratiquer sont plus nombreux et moins contraints.
Il est nécessaire de faire la distinction entre les deux champs d’intervention, car le recours à l’hypnose à des fins thérapeutiques exige, de la part du praticien, d’être formé au champ de la santé. « Les connaissances en neurophysiologie, en repères psychologiques ou encore en processus de changement dans le cadre de repérage des cycles naturels de la personne sont fondamentales, explique le Pr BIOY. En d’autres termes, un thérapeute est une personne apte à élaborer un diagnostic en santé au sein de son champ d’expertise. » En parallèle, l’approche hypnotique utilise des suggestions de modification d’un trouble en santé pour revenir à un équilibre.
Dans le domaine de la douleur, par exemple, le thérapeute peut avoir recours à l’hypnose pour apprendre à un patient à entrer dans la dynamique de sa douleur (ce qui l’influence, la maintient, etc.). Il accompagne vers le soulagement tout en tenant compte du contexte de la douleur : sa fonction d’alarme, qui est en partie à respecter, la nature de l’équilibre pathogène qu’elle a installé et comment en sortir précautionneusement. Il doit aussi veiller à ce que l’identité du patient se reconstruise autrement lorsque la douleur s’estompe, ce qui demande de solides compétences. « Le thérapeute va donc effectuer une évaluation de son patient, inscrire le symptôme dans son environnement et également travailler sur l’équilibre individuel et systémique, ce qui peut prendre du temps », rapporte Antoine BIOY.
En revanche, dans le champ du développement personnel, « l’approche proposée va davantage se rapprocher des techniques de relaxation et de sophrologie avec le recours à des images ressourçantes, des suggestions enveloppantes et de détente, afin de permettre à la personne d’être dans un état propice au bien-être et à l’éveil de sa dynamique vitale », précise le Pr BIOY. Estime de soi, confiance en soi, tension nerveuse sont quelques-uns des domaines d’intervention dans ce champ. Bien entendu, l’hypnose « bien-être » peut tout à fait être utile pour un malade en agissant, par exemple, sur la diminution du stress ou sur l’affect, etc.
Toute personne souhaitant avoir recours à l’hypnose doit s’interroger sur le type de praticien vers lequel s’orienter. « La question est fondamentale », reconnaît Antoine BIOY. Si elle n’a pas de problème de santé particulier, mais qu’elle se sent, par exemple, stressée, qu’elle a du mal à disposer de temps pour elle ou qu’elle est en difficulté avec ses émotions au quotidien, elle peut s’orienter indifféremment vers un praticien. En revanche, dès lors qu’elle est face à un problème de santé, son thérapeute, à commencer par son médecin traitant, doit pouvoir la guider au mieux. C’est lui qui va être à même de définir si la problématique en question pour laquelle elle peut avoir recours à l’hypnose relève d’une question thérapeutique ou davantage de bien-être.
Lire la fiche pratique : "Hypnose"