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Fiches pratiques
Ostéopathie : une pratique encadrée par la loi au bénéfice des usagers
Fiche pratique
Pratique acceptée

Ostéopathie : une pratique encadrée par la loi au bénéfice des usagers

Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)

Pratiques pour lesquelles il existe des formations reconnues
• Formation réglementaire ou Universitaire
• Pas de risques
• Pas de dérives
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

L'ostéopathie, une pratique pour tous

Maux de tête, troubles ORL, troubles digestifs, douleur de dos, douleur de ventre, douleur des membres, douleurs musculaires, douleurs pendant la grossesse, torticolis congénital, plagiocéphalie, coliques du nourrisson, troubles posturaux, déviation rachidienne : la liste des problématiques pouvant être accompagnées par l’ostéopathie n’est pas exhaustive. Toute personne, quel que soit son âge, peut consulter un ostéopathe, qui adaptera son accompagnement et les techniques manuelles à chacun. Néanmoins, « en cas de problématique médicale, la priorité de l’ostéopathe est de réorienter la personne vers un médecin, prévient Philippe LE MENTEC. C’est d’ailleurs tout l’objet du diagnostic d’opportunité. » L’ostéopathe pourra alors intervenir en complément. Par exemple, dans le cas d’une personne atteinte d’un cancer, en parallèle de la prise en charge médicale et chirurgicale, l’ostéopathe

peut agir sur les troubles fonctionnels pouvant apparaître par l’état de stress généré par le traitement. De même qu’après un accident, il peut permettre de récupérer une élasticité tissulaire toujours en complément de la prise en charge médicale.

Hormis les interventions en raison d’une situation d’urgence médicale ou chirurgicale ou tout état infectieux en phase aigüe, il n’existe pas de contre-indication absolue au recours à l’ostéopathie. « En revanche, il subsiste des contre-indications relatives, notamment en lien avec le recours à certaines techniques de manipulation, dès lors que la personne présente une fragilité osseuse ou une hernie discale », met en garde Philippe LE MENTEC. Dans ce cadre, l’ostéopathe doit recourir à une technique manuelle sans contrainte.

La formation d'ostéopathe

La formation au sein d’écoles agréées – les seules ayant le droit de délivrer le titre d’ostéopathe – offre à l’ostéopathe toutes les compétences pour accompagner les personnes de tous les âges. « Il est cependant vrai que dans le domaine de la pédiatrie, par exemple, nombreuses sont celles à suivre des formations complémentaires, indique Philippe LE MENTEC. Cela entre dans le cadre du développement professionnel, mais ne donne pas lieu à un diplôme complémentaire. »

Une profession reconnue

Pour s’assurer du sérieux de l’ostéopathe, l'usager peut, en amont, vérifier que l’école dont il est diplômé est bien agréée, qu’il porte le titre d’ostéopathe et non un dérivé, et surtout « il faut se fier au bouche-à-oreille », conseille Philippe LE MENTEC, précisant que le praticien doit aussi détenir un numéro ADELI et être en mesure de faire une facture pour la mutuelle.

Par ailleurs, l’ostéopathe doit impérativement, en particulier lors d’une première consultation, interroger son client sur son motif de consultation, les circonstances de survenue de son problème, ses antécédents chirurgicaux, médicaux, traumatiques, d’accidents, les traitements alors mis en place et l’ensemble des signes fonctionnels qui pourraient le gêner dans sa vie quotidienne. L’ostéopathe s’intéresse également au mode de vie de l'usager, à son environnement social, familial, professionnel. « Ce temps d’échange peut prendre plusieurs minutes en début de consultation, fait savoir Philippe LE MENTEC. L’ostéopathe ne pose donc pas immédiatement les mains sur la personne. »

L’intégralité de la consultation peut difficilement durer moins de 30 minutes et est habituellement de l’ordre de 45 minutes. « Un ostéopathe sérieux et compétent ne prétend pas pouvoir accompagner tous les maux, alerte Philippe LE MENTEC. Surtout, il ne conseille jamais à son client d’arrêter un traitement médical, physique déjà mis en place ou de renoncer à un traitement chirurgical. Il ne fait pas en sorte de l'éloigner de toute prise en charge par la médecine officielle. »

Enfin, un ostéopathe peut être amené, dans certains cas, à revoir un client dans le cadre d’un suivi selon l’évolution de l’état de santé de ce dernier. « Néanmoins, il ne multiplie pas les séances de manière importante et rapprochée. Et surtout, en cas d’absence d’évolution favorable au bout de deux à trois séances, il propose à la personne une réorientation, pouvant intervenir éventuellement en complément de la prise en charge qui sera mise en place, souligne-t-il. Il ne doit exercer aucune emprise sur son client, visant à maintenir ce dernier dans une démarche d’accompagnement longue et illusoire. »

Fiche pratique

Ostéopathie : une pratique encadrée par la loi au bénéfice des usagers

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

L'ostéopathie, une pratique pour tous

Maux de tête, troubles ORL, troubles digestifs, douleur de dos, douleur de ventre, douleur des membres, douleurs musculaires, douleurs pendant la grossesse, torticolis congénital, plagiocéphalie, coliques du nourrisson, troubles posturaux, déviation rachidienne : la liste des problématiques pouvant être accompagnées par l’ostéopathie n’est pas exhaustive. Toute personne, quel que soit son âge, peut consulter un ostéopathe, qui adaptera son accompagnement et les techniques manuelles à chacun. Néanmoins, « en cas de problématique médicale, la priorité de l’ostéopathe est de réorienter la personne vers un médecin, prévient Philippe LE MENTEC. C’est d’ailleurs tout l’objet du diagnostic d’opportunité. » L’ostéopathe pourra alors intervenir en complément. Par exemple, dans le cas d’une personne atteinte d’un cancer, en parallèle de la prise en charge médicale et chirurgicale, l’ostéopathe

peut agir sur les troubles fonctionnels pouvant apparaître par l’état de stress généré par le traitement. De même qu’après un accident, il peut permettre de récupérer une élasticité tissulaire toujours en complément de la prise en charge médicale.

Hormis les interventions en raison d’une situation d’urgence médicale ou chirurgicale ou tout état infectieux en phase aigüe, il n’existe pas de contre-indication absolue au recours à l’ostéopathie. « En revanche, il subsiste des contre-indications relatives, notamment en lien avec le recours à certaines techniques de manipulation, dès lors que la personne présente une fragilité osseuse ou une hernie discale », met en garde Philippe LE MENTEC. Dans ce cadre, l’ostéopathe doit recourir à une technique manuelle sans contrainte.

La formation d'ostéopathe

La formation au sein d’écoles agréées – les seules ayant le droit de délivrer le titre d’ostéopathe – offre à l’ostéopathe toutes les compétences pour accompagner les personnes de tous les âges. « Il est cependant vrai que dans le domaine de la pédiatrie, par exemple, nombreuses sont celles à suivre des formations complémentaires, indique Philippe LE MENTEC. Cela entre dans le cadre du développement professionnel, mais ne donne pas lieu à un diplôme complémentaire. »

Une profession reconnue

Pour s’assurer du sérieux de l’ostéopathe, l'usager peut, en amont, vérifier que l’école dont il est diplômé est bien agréée, qu’il porte le titre d’ostéopathe et non un dérivé, et surtout « il faut se fier au bouche-à-oreille », conseille Philippe LE MENTEC, précisant que le praticien doit aussi détenir un numéro ADELI et être en mesure de faire une facture pour la mutuelle.

Par ailleurs, l’ostéopathe doit impérativement, en particulier lors d’une première consultation, interroger son client sur son motif de consultation, les circonstances de survenue de son problème, ses antécédents chirurgicaux, médicaux, traumatiques, d’accidents, les traitements alors mis en place et l’ensemble des signes fonctionnels qui pourraient le gêner dans sa vie quotidienne. L’ostéopathe s’intéresse également au mode de vie de l'usager, à son environnement social, familial, professionnel. « Ce temps d’échange peut prendre plusieurs minutes en début de consultation, fait savoir Philippe LE MENTEC. L’ostéopathe ne pose donc pas immédiatement les mains sur la personne. »

L’intégralité de la consultation peut difficilement durer moins de 30 minutes et est habituellement de l’ordre de 45 minutes. « Un ostéopathe sérieux et compétent ne prétend pas pouvoir accompagner tous les maux, alerte Philippe LE MENTEC. Surtout, il ne conseille jamais à son client d’arrêter un traitement médical, physique déjà mis en place ou de renoncer à un traitement chirurgical. Il ne fait pas en sorte de l'éloigner de toute prise en charge par la médecine officielle. »

Enfin, un ostéopathe peut être amené, dans certains cas, à revoir un client dans le cadre d’un suivi selon l’évolution de l’état de santé de ce dernier. « Néanmoins, il ne multiplie pas les séances de manière importante et rapprochée. Et surtout, en cas d’absence d’évolution favorable au bout de deux à trois séances, il propose à la personne une réorientation, pouvant intervenir éventuellement en complément de la prise en charge qui sera mise en place, souligne-t-il. Il ne doit exercer aucune emprise sur son client, visant à maintenir ce dernier dans une démarche d’accompagnement longue et illusoire. »

Fiche pratique
Pratique recommandée

Ostéopathie : une pratique encadrée par la loi au bénéfice des usagers

Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.

Pratiques validées par la Haute Autorité de Santé (HAS) :
• Délimitées par la HAS
• Professionnalisées
• Pleinement intégrées
• Sans risques
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

L'ostéopathie, une pratique pour tous

Maux de tête, troubles ORL, troubles digestifs, douleur de dos, douleur de ventre, douleur des membres, douleurs musculaires, douleurs pendant la grossesse, torticolis congénital, plagiocéphalie, coliques du nourrisson, troubles posturaux, déviation rachidienne : la liste des problématiques pouvant être accompagnées par l’ostéopathie n’est pas exhaustive. Toute personne, quel que soit son âge, peut consulter un ostéopathe, qui adaptera son accompagnement et les techniques manuelles à chacun. Néanmoins, « en cas de problématique médicale, la priorité de l’ostéopathe est de réorienter la personne vers un médecin, prévient Philippe LE MENTEC. C’est d’ailleurs tout l’objet du diagnostic d’opportunité. » L’ostéopathe pourra alors intervenir en complément. Par exemple, dans le cas d’une personne atteinte d’un cancer, en parallèle de la prise en charge médicale et chirurgicale, l’ostéopathe

peut agir sur les troubles fonctionnels pouvant apparaître par l’état de stress généré par le traitement. De même qu’après un accident, il peut permettre de récupérer une élasticité tissulaire toujours en complément de la prise en charge médicale.

Hormis les interventions en raison d’une situation d’urgence médicale ou chirurgicale ou tout état infectieux en phase aigüe, il n’existe pas de contre-indication absolue au recours à l’ostéopathie. « En revanche, il subsiste des contre-indications relatives, notamment en lien avec le recours à certaines techniques de manipulation, dès lors que la personne présente une fragilité osseuse ou une hernie discale », met en garde Philippe LE MENTEC. Dans ce cadre, l’ostéopathe doit recourir à une technique manuelle sans contrainte.

La formation d'ostéopathe

La formation au sein d’écoles agréées – les seules ayant le droit de délivrer le titre d’ostéopathe – offre à l’ostéopathe toutes les compétences pour accompagner les personnes de tous les âges. « Il est cependant vrai que dans le domaine de la pédiatrie, par exemple, nombreuses sont celles à suivre des formations complémentaires, indique Philippe LE MENTEC. Cela entre dans le cadre du développement professionnel, mais ne donne pas lieu à un diplôme complémentaire. »

Une profession reconnue

Pour s’assurer du sérieux de l’ostéopathe, l'usager peut, en amont, vérifier que l’école dont il est diplômé est bien agréée, qu’il porte le titre d’ostéopathe et non un dérivé, et surtout « il faut se fier au bouche-à-oreille », conseille Philippe LE MENTEC, précisant que le praticien doit aussi détenir un numéro ADELI et être en mesure de faire une facture pour la mutuelle.

Par ailleurs, l’ostéopathe doit impérativement, en particulier lors d’une première consultation, interroger son client sur son motif de consultation, les circonstances de survenue de son problème, ses antécédents chirurgicaux, médicaux, traumatiques, d’accidents, les traitements alors mis en place et l’ensemble des signes fonctionnels qui pourraient le gêner dans sa vie quotidienne. L’ostéopathe s’intéresse également au mode de vie de l'usager, à son environnement social, familial, professionnel. « Ce temps d’échange peut prendre plusieurs minutes en début de consultation, fait savoir Philippe LE MENTEC. L’ostéopathe ne pose donc pas immédiatement les mains sur la personne. »

L’intégralité de la consultation peut difficilement durer moins de 30 minutes et est habituellement de l’ordre de 45 minutes. « Un ostéopathe sérieux et compétent ne prétend pas pouvoir accompagner tous les maux, alerte Philippe LE MENTEC. Surtout, il ne conseille jamais à son client d’arrêter un traitement médical, physique déjà mis en place ou de renoncer à un traitement chirurgical. Il ne fait pas en sorte de l'éloigner de toute prise en charge par la médecine officielle. »

Enfin, un ostéopathe peut être amené, dans certains cas, à revoir un client dans le cadre d’un suivi selon l’évolution de l’état de santé de ce dernier. « Néanmoins, il ne multiplie pas les séances de manière importante et rapprochée. Et surtout, en cas d’absence d’évolution favorable au bout de deux à trois séances, il propose à la personne une réorientation, pouvant intervenir éventuellement en complément de la prise en charge qui sera mise en place, souligne-t-il. Il ne doit exercer aucune emprise sur son client, visant à maintenir ce dernier dans une démarche d’accompagnement longue et illusoire. »

Fiche pratique
Pratique Tolérée

Ostéopathie : une pratique encadrée par la loi au bénéfice des usagers

Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici). 

Pratiques pour lesquelles il n'existe aucune formation reconnue
• Pas de formation réglementaire ou universitaire
• Risques potentiels
• Dérives involontaires possibles
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.

L'ostéopathie, une pratique pour tous

Maux de tête, troubles ORL, troubles digestifs, douleur de dos, douleur de ventre, douleur des membres, douleurs musculaires, douleurs pendant la grossesse, torticolis congénital, plagiocéphalie, coliques du nourrisson, troubles posturaux, déviation rachidienne : la liste des problématiques pouvant être accompagnées par l’ostéopathie n’est pas exhaustive. Toute personne, quel que soit son âge, peut consulter un ostéopathe, qui adaptera son accompagnement et les techniques manuelles à chacun. Néanmoins, « en cas de problématique médicale, la priorité de l’ostéopathe est de réorienter la personne vers un médecin, prévient Philippe LE MENTEC. C’est d’ailleurs tout l’objet du diagnostic d’opportunité. » L’ostéopathe pourra alors intervenir en complément. Par exemple, dans le cas d’une personne atteinte d’un cancer, en parallèle de la prise en charge médicale et chirurgicale, l’ostéopathe

peut agir sur les troubles fonctionnels pouvant apparaître par l’état de stress généré par le traitement. De même qu’après un accident, il peut permettre de récupérer une élasticité tissulaire toujours en complément de la prise en charge médicale.

Hormis les interventions en raison d’une situation d’urgence médicale ou chirurgicale ou tout état infectieux en phase aigüe, il n’existe pas de contre-indication absolue au recours à l’ostéopathie. « En revanche, il subsiste des contre-indications relatives, notamment en lien avec le recours à certaines techniques de manipulation, dès lors que la personne présente une fragilité osseuse ou une hernie discale », met en garde Philippe LE MENTEC. Dans ce cadre, l’ostéopathe doit recourir à une technique manuelle sans contrainte.

La formation d'ostéopathe

La formation au sein d’écoles agréées – les seules ayant le droit de délivrer le titre d’ostéopathe – offre à l’ostéopathe toutes les compétences pour accompagner les personnes de tous les âges. « Il est cependant vrai que dans le domaine de la pédiatrie, par exemple, nombreuses sont celles à suivre des formations complémentaires, indique Philippe LE MENTEC. Cela entre dans le cadre du développement professionnel, mais ne donne pas lieu à un diplôme complémentaire. »

Une profession reconnue

Pour s’assurer du sérieux de l’ostéopathe, l'usager peut, en amont, vérifier que l’école dont il est diplômé est bien agréée, qu’il porte le titre d’ostéopathe et non un dérivé, et surtout « il faut se fier au bouche-à-oreille », conseille Philippe LE MENTEC, précisant que le praticien doit aussi détenir un numéro ADELI et être en mesure de faire une facture pour la mutuelle.

Par ailleurs, l’ostéopathe doit impérativement, en particulier lors d’une première consultation, interroger son client sur son motif de consultation, les circonstances de survenue de son problème, ses antécédents chirurgicaux, médicaux, traumatiques, d’accidents, les traitements alors mis en place et l’ensemble des signes fonctionnels qui pourraient le gêner dans sa vie quotidienne. L’ostéopathe s’intéresse également au mode de vie de l'usager, à son environnement social, familial, professionnel. « Ce temps d’échange peut prendre plusieurs minutes en début de consultation, fait savoir Philippe LE MENTEC. L’ostéopathe ne pose donc pas immédiatement les mains sur la personne. »

L’intégralité de la consultation peut difficilement durer moins de 30 minutes et est habituellement de l’ordre de 45 minutes. « Un ostéopathe sérieux et compétent ne prétend pas pouvoir accompagner tous les maux, alerte Philippe LE MENTEC. Surtout, il ne conseille jamais à son client d’arrêter un traitement médical, physique déjà mis en place ou de renoncer à un traitement chirurgical. Il ne fait pas en sorte de l'éloigner de toute prise en charge par la médecine officielle. »

Enfin, un ostéopathe peut être amené, dans certains cas, à revoir un client dans le cadre d’un suivi selon l’évolution de l’état de santé de ce dernier. « Néanmoins, il ne multiplie pas les séances de manière importante et rapprochée. Et surtout, en cas d’absence d’évolution favorable au bout de deux à trois séances, il propose à la personne une réorientation, pouvant intervenir éventuellement en complément de la prise en charge qui sera mise en place, souligne-t-il. Il ne doit exercer aucune emprise sur son client, visant à maintenir ce dernier dans une démarche d’accompagnement longue et illusoire. »

Fiche pratique
Pratique rejetée

Ostéopathie : une pratique encadrée par la loi au bénéfice des usagers

Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.

Pratiques ne détenant pas de cadre et rarement intégrées.
• La formation n'est pas reconnue
• Il existe des risques
• Les dérives sont involontaires

L'ostéopathie, une pratique pour tous

Maux de tête, troubles ORL, troubles digestifs, douleur de dos, douleur de ventre, douleur des membres, douleurs musculaires, douleurs pendant la grossesse, torticolis congénital, plagiocéphalie, coliques du nourrisson, troubles posturaux, déviation rachidienne : la liste des problématiques pouvant être accompagnées par l’ostéopathie n’est pas exhaustive. Toute personne, quel que soit son âge, peut consulter un ostéopathe, qui adaptera son accompagnement et les techniques manuelles à chacun. Néanmoins, « en cas de problématique médicale, la priorité de l’ostéopathe est de réorienter la personne vers un médecin, prévient Philippe LE MENTEC. C’est d’ailleurs tout l’objet du diagnostic d’opportunité. » L’ostéopathe pourra alors intervenir en complément. Par exemple, dans le cas d’une personne atteinte d’un cancer, en parallèle de la prise en charge médicale et chirurgicale, l’ostéopathe

peut agir sur les troubles fonctionnels pouvant apparaître par l’état de stress généré par le traitement. De même qu’après un accident, il peut permettre de récupérer une élasticité tissulaire toujours en complément de la prise en charge médicale.

Hormis les interventions en raison d’une situation d’urgence médicale ou chirurgicale ou tout état infectieux en phase aigüe, il n’existe pas de contre-indication absolue au recours à l’ostéopathie. « En revanche, il subsiste des contre-indications relatives, notamment en lien avec le recours à certaines techniques de manipulation, dès lors que la personne présente une fragilité osseuse ou une hernie discale », met en garde Philippe LE MENTEC. Dans ce cadre, l’ostéopathe doit recourir à une technique manuelle sans contrainte.

La formation d'ostéopathe

La formation au sein d’écoles agréées – les seules ayant le droit de délivrer le titre d’ostéopathe – offre à l’ostéopathe toutes les compétences pour accompagner les personnes de tous les âges. « Il est cependant vrai que dans le domaine de la pédiatrie, par exemple, nombreuses sont celles à suivre des formations complémentaires, indique Philippe LE MENTEC. Cela entre dans le cadre du développement professionnel, mais ne donne pas lieu à un diplôme complémentaire. »

Une profession reconnue

Pour s’assurer du sérieux de l’ostéopathe, l'usager peut, en amont, vérifier que l’école dont il est diplômé est bien agréée, qu’il porte le titre d’ostéopathe et non un dérivé, et surtout « il faut se fier au bouche-à-oreille », conseille Philippe LE MENTEC, précisant que le praticien doit aussi détenir un numéro ADELI et être en mesure de faire une facture pour la mutuelle.

Par ailleurs, l’ostéopathe doit impérativement, en particulier lors d’une première consultation, interroger son client sur son motif de consultation, les circonstances de survenue de son problème, ses antécédents chirurgicaux, médicaux, traumatiques, d’accidents, les traitements alors mis en place et l’ensemble des signes fonctionnels qui pourraient le gêner dans sa vie quotidienne. L’ostéopathe s’intéresse également au mode de vie de l'usager, à son environnement social, familial, professionnel. « Ce temps d’échange peut prendre plusieurs minutes en début de consultation, fait savoir Philippe LE MENTEC. L’ostéopathe ne pose donc pas immédiatement les mains sur la personne. »

L’intégralité de la consultation peut difficilement durer moins de 30 minutes et est habituellement de l’ordre de 45 minutes. « Un ostéopathe sérieux et compétent ne prétend pas pouvoir accompagner tous les maux, alerte Philippe LE MENTEC. Surtout, il ne conseille jamais à son client d’arrêter un traitement médical, physique déjà mis en place ou de renoncer à un traitement chirurgical. Il ne fait pas en sorte de l'éloigner de toute prise en charge par la médecine officielle. »

Enfin, un ostéopathe peut être amené, dans certains cas, à revoir un client dans le cadre d’un suivi selon l’évolution de l’état de santé de ce dernier. « Néanmoins, il ne multiplie pas les séances de manière importante et rapprochée. Et surtout, en cas d’absence d’évolution favorable au bout de deux à trois séances, il propose à la personne une réorientation, pouvant intervenir éventuellement en complément de la prise en charge qui sera mise en place, souligne-t-il. Il ne doit exercer aucune emprise sur son client, visant à maintenir ce dernier dans une démarche d’accompagnement longue et illusoire. »

Bientôt, plus d'information sur cette pratique.

Ostéopathie : une pratique encadrée par la loi au bénéfice des usagers

Pratique complémentaire centrée sur l'individu, l’ostéopathie repose sur une pratique manuelle destinée aux personnes présentant des troubles fonctionnels. Elle est enseignée au sein d’écoles agréées, les seules habilitées à délivrer le titre d’ostéopathe.

Mots clés: Ostéopathie - Prévention - Santé - Soin intégratif

Temps de lecture :
Lieu :
5min
Date de publication / évènement :
21/12/21
Catégorie :
Les pratiques en MCA

« La définition de l’ostéopathie reste complexe », reconnaît Philippe LE MENTEC, ostéopathe, Conseiller national au sein d’Ostéopathes de France, partenaire de l’A-MCA. Les textes de loi définissent l’ostéopathie comme la pratique de thérapeutiques manuelles prenant en charge un individu dans sa globalité pour des troubles fonctionnels. « Avant d’accompagner une personne, l’ostéopathe, n’étant pas soumis à prescription médicale, doit effectuer un diagnostic d’opportunité visant à garantir la pertinence et la sécurité du suivi, et des tests ostéopathiques cherchant à évaluer la densité, la tension, l’élasticité et la mobilité des différentes structures et organes du corps humain », précise Philippe LE MENTEC. En ostéopathie, le praticien est le seul médiateur ; il n’utilise pas de matériel en complément de sa technique. En revanche, l’efficacité de son accompagnement repose également sur la relation thérapeutique installée entre la personne et le praticien, les conseils d’hygiène de vie délivrés par le praticien adaptés à la situation de chaque client, leur observance, ainsi que les moyens de communication thérapeutique utilisés par le praticien. « Tous ces éléments vont potentialiser le travail », ajoute-t-il.

L'ostéopathie, une pratique pour tous

Maux de tête, troubles ORL, troubles digestifs, douleur de dos, douleur de ventre, douleur des membres, douleurs musculaires, douleurs pendant la grossesse, torticolis congénital, plagiocéphalie, coliques du nourrisson, troubles posturaux, déviation rachidienne : la liste des problématiques pouvant être accompagnées par l’ostéopathie n’est pas exhaustive. Toute personne, quel que soit son âge, peut consulter un ostéopathe, qui adaptera son accompagnement et les techniques manuelles à chacun. Néanmoins, « en cas de problématique médicale, la priorité de l’ostéopathe est de réorienter la personne vers un médecin, prévient Philippe LE MENTEC. C’est d’ailleurs tout l’objet du diagnostic d’opportunité. » L’ostéopathe pourra alors intervenir en complément. Par exemple, dans le cas d’une personne atteinte d’un cancer, en parallèle de la prise en charge médicale et chirurgicale, l’ostéopathe

peut agir sur les troubles fonctionnels pouvant apparaître par l’état de stress généré par le traitement. De même qu’après un accident, il peut permettre de récupérer une élasticité tissulaire toujours en complément de la prise en charge médicale.

Hormis les interventions en raison d’une situation d’urgence médicale ou chirurgicale ou tout état infectieux en phase aigüe, il n’existe pas de contre-indication absolue au recours à l’ostéopathie. « En revanche, il subsiste des contre-indications relatives, notamment en lien avec le recours à certaines techniques de manipulation, dès lors que la personne présente une fragilité osseuse ou une hernie discale », met en garde Philippe LE MENTEC. Dans ce cadre, l’ostéopathe doit recourir à une technique manuelle sans contrainte.

La formation d'ostéopathe

La formation au sein d’écoles agréées – les seules ayant le droit de délivrer le titre d’ostéopathe – offre à l’ostéopathe toutes les compétences pour accompagner les personnes de tous les âges. « Il est cependant vrai que dans le domaine de la pédiatrie, par exemple, nombreuses sont celles à suivre des formations complémentaires, indique Philippe LE MENTEC. Cela entre dans le cadre du développement professionnel, mais ne donne pas lieu à un diplôme complémentaire. »

Une profession reconnue

Pour s’assurer du sérieux de l’ostéopathe, l'usager peut, en amont, vérifier que l’école dont il est diplômé est bien agréée, qu’il porte le titre d’ostéopathe et non un dérivé, et surtout « il faut se fier au bouche-à-oreille », conseille Philippe LE MENTEC, précisant que le praticien doit aussi détenir un numéro ADELI et être en mesure de faire une facture pour la mutuelle.

Par ailleurs, l’ostéopathe doit impérativement, en particulier lors d’une première consultation, interroger son client sur son motif de consultation, les circonstances de survenue de son problème, ses antécédents chirurgicaux, médicaux, traumatiques, d’accidents, les traitements alors mis en place et l’ensemble des signes fonctionnels qui pourraient le gêner dans sa vie quotidienne. L’ostéopathe s’intéresse également au mode de vie de l'usager, à son environnement social, familial, professionnel. « Ce temps d’échange peut prendre plusieurs minutes en début de consultation, fait savoir Philippe LE MENTEC. L’ostéopathe ne pose donc pas immédiatement les mains sur la personne. »

L’intégralité de la consultation peut difficilement durer moins de 30 minutes et est habituellement de l’ordre de 45 minutes. « Un ostéopathe sérieux et compétent ne prétend pas pouvoir accompagner tous les maux, alerte Philippe LE MENTEC. Surtout, il ne conseille jamais à son client d’arrêter un traitement médical, physique déjà mis en place ou de renoncer à un traitement chirurgical. Il ne fait pas en sorte de l'éloigner de toute prise en charge par la médecine officielle. »

Enfin, un ostéopathe peut être amené, dans certains cas, à revoir un client dans le cadre d’un suivi selon l’évolution de l’état de santé de ce dernier. « Néanmoins, il ne multiplie pas les séances de manière importante et rapprochée. Et surtout, en cas d’absence d’évolution favorable au bout de deux à trois séances, il propose à la personne une réorientation, pouvant intervenir éventuellement en complément de la prise en charge qui sera mise en place, souligne-t-il. Il ne doit exercer aucune emprise sur son client, visant à maintenir ce dernier dans une démarche d’accompagnement longue et illusoire. »

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