Les pratiques acceptées font l'objet de normes de formation reconnues (réglementaires ou universitaires) et sont souvent intégrées dans l'écosystème de santé. Elles ne comportent pas de risques ou de dérives dès lors où elles sont proposées par des praticiens dûment formés et diplômés. Pour être "adaptées", les pratiques "acceptées" doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes étiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici)
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée, rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport AMCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Face à cette nouvelle pathologie, les médecins peuvent être confrontés à des difficultés de prise en charge. Le ministère de la Santé a d’ailleurs lancé une mobilisation afin « d’éviter l’errance médicale des personnes concernées, le recours à des traitements non adaptés, voire des hospitalisations non nécessaires », peut-on lire sur le site du ministère. « Dans le même temps, il s’agit également d’informer les professionnels de santé, pour qu’ils puissent prendre en charge leurs patients et, au besoin, les orienter. Sans oublier d’organiser la recherche pour mieux connaître les facteurs de ces symptômes prolongés. » Après avoir été saisie par le ministre de la Santé, Olivier Véran, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié en février 2021, des recommandations à destination des professionnels de santé, complétées par treize fiches spécifiques publiées en novembre 2021. Parmi les thèmes abordés : le rôle central du médecin traitant, l’écoute attentive avec une prise en charge globale et personnalisée des patients, les éventuels traitements ou rééducation nécessaires. Une proposition de loi a, par ailleurs, été adoptée le 13 janvier 2022, afin de créer une plateforme de suivi des malades chroniques du Covid-19. Elle permettra à toutes les personnes souffrant de Covid long de s'y enregistrer pour bénéficier d'une prise en charge spécifique, en particulier par des unités de soins postCovid19.
En attendant des solutions dans le cadre de la médecine conventionnelle, les personnes concernées ont commencé à se mobiliser sur les réseaux sociaux, et à manifester un intérêt pour les médecines complémentaires et alternatives, dans le but d’améliorer leur qualité de vie. « Les praticiens des MCA offrent une écoute plus globale du malade, souligne Annie NOTELET. D’ailleurs, quelques services internes aux établissements hospitaliers ont commencé à solliciter des patients atteints du Covid long, afin de les observer et trouver des traitements adaptés, tout en proposant des MCA. »
Les personnes se tournent principalement vers la sophrologie, l’ostéopathie, l’acupuncture, la réflexologie, le Qi gong, la méditation ou encore le yoga, avec pour objectif premier, de trouver un soulagement à leurs migraines, acouphènes ou encore contractures musculaires. « Certains praticiens nous sollicitent directement sur les réseaux sociaux, sur notre groupe d’entraide “malades covid et covid long UPGCS”, indique Annie NOTELET. La majorité d’entre eux sont à l’écoute, se positionnent dans une démarche analytique et parfois même, nous aident bénévolement. En revanche, d’autres interviennent uniquement à des fins lucratives dans une logique d’abus et de toute puissance de guérison. Nous y veillons activement d’autant plus que les personnes malades sont parfois plus vulnérables, car prêtes à tout pour guérir. »
Face à la situation, certaines personnes effectuent des démarches pour une reconnaissance en Affection longue durée (ALD). Car actuellement, comme l’indique l’Assurance maladie, il n’existe pas d’ALD spécifique pour les symptômes persistants de la Covid-19. Les patients ne bénéficient donc pas de prise en charge, et en plus, s’orientent vers des MCA qui, sauf dans de rares cas, ne sont pas non plus financées et peuvent s’avérer coûteuses. Pour autant, dans certaines situations, les patients peuvent bénéficier de la reconnaissance en ALD. Réalisée par le médecin traitant, la demande est étudiée par le médecin conseil de l’Assurance maladie. Dans ce cas, les examens et les soins en rapport avec la maladie sont pris en charge à 100 % selon les tarifs de l’Assurance maladie, ce qui exclut, là aussi, la majorité des MCA. « Les malades, souvent en situation financière précaire, attendent ainsi un geste à la fois des autorités, avec une prise en charge forfaitaire des MCA, comme cela a été accepté pour les séances auprès des psychologues, soutient Annie NOTELET. Ils souhaiteraient également, de la part des mutuelles, un forfait dédié aux covid longs puis, plus généralement aux maladies chroniques. Et enfin, de la part des thérapeutes, des forfaits promotionnels pour des périodes de trois à six mois. ».
Lire aussi l'interview de Véronique Suissa dans Huffingpost : " Covid long : quand la détresse des malades attire les charlatans"
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Face à cette nouvelle pathologie, les médecins peuvent être confrontés à des difficultés de prise en charge. Le ministère de la Santé a d’ailleurs lancé une mobilisation afin « d’éviter l’errance médicale des personnes concernées, le recours à des traitements non adaptés, voire des hospitalisations non nécessaires », peut-on lire sur le site du ministère. « Dans le même temps, il s’agit également d’informer les professionnels de santé, pour qu’ils puissent prendre en charge leurs patients et, au besoin, les orienter. Sans oublier d’organiser la recherche pour mieux connaître les facteurs de ces symptômes prolongés. » Après avoir été saisie par le ministre de la Santé, Olivier Véran, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié en février 2021, des recommandations à destination des professionnels de santé, complétées par treize fiches spécifiques publiées en novembre 2021. Parmi les thèmes abordés : le rôle central du médecin traitant, l’écoute attentive avec une prise en charge globale et personnalisée des patients, les éventuels traitements ou rééducation nécessaires. Une proposition de loi a, par ailleurs, été adoptée le 13 janvier 2022, afin de créer une plateforme de suivi des malades chroniques du Covid-19. Elle permettra à toutes les personnes souffrant de Covid long de s'y enregistrer pour bénéficier d'une prise en charge spécifique, en particulier par des unités de soins postCovid19.
En attendant des solutions dans le cadre de la médecine conventionnelle, les personnes concernées ont commencé à se mobiliser sur les réseaux sociaux, et à manifester un intérêt pour les médecines complémentaires et alternatives, dans le but d’améliorer leur qualité de vie. « Les praticiens des MCA offrent une écoute plus globale du malade, souligne Annie NOTELET. D’ailleurs, quelques services internes aux établissements hospitaliers ont commencé à solliciter des patients atteints du Covid long, afin de les observer et trouver des traitements adaptés, tout en proposant des MCA. »
Les personnes se tournent principalement vers la sophrologie, l’ostéopathie, l’acupuncture, la réflexologie, le Qi gong, la méditation ou encore le yoga, avec pour objectif premier, de trouver un soulagement à leurs migraines, acouphènes ou encore contractures musculaires. « Certains praticiens nous sollicitent directement sur les réseaux sociaux, sur notre groupe d’entraide “malades covid et covid long UPGCS”, indique Annie NOTELET. La majorité d’entre eux sont à l’écoute, se positionnent dans une démarche analytique et parfois même, nous aident bénévolement. En revanche, d’autres interviennent uniquement à des fins lucratives dans une logique d’abus et de toute puissance de guérison. Nous y veillons activement d’autant plus que les personnes malades sont parfois plus vulnérables, car prêtes à tout pour guérir. »
Face à la situation, certaines personnes effectuent des démarches pour une reconnaissance en Affection longue durée (ALD). Car actuellement, comme l’indique l’Assurance maladie, il n’existe pas d’ALD spécifique pour les symptômes persistants de la Covid-19. Les patients ne bénéficient donc pas de prise en charge, et en plus, s’orientent vers des MCA qui, sauf dans de rares cas, ne sont pas non plus financées et peuvent s’avérer coûteuses. Pour autant, dans certaines situations, les patients peuvent bénéficier de la reconnaissance en ALD. Réalisée par le médecin traitant, la demande est étudiée par le médecin conseil de l’Assurance maladie. Dans ce cas, les examens et les soins en rapport avec la maladie sont pris en charge à 100 % selon les tarifs de l’Assurance maladie, ce qui exclut, là aussi, la majorité des MCA. « Les malades, souvent en situation financière précaire, attendent ainsi un geste à la fois des autorités, avec une prise en charge forfaitaire des MCA, comme cela a été accepté pour les séances auprès des psychologues, soutient Annie NOTELET. Ils souhaiteraient également, de la part des mutuelles, un forfait dédié aux covid longs puis, plus généralement aux maladies chroniques. Et enfin, de la part des thérapeutes, des forfaits promotionnels pour des périodes de trois à six mois. ».
Lire aussi l'interview de Véronique Suissa dans Huffingpost : " Covid long : quand la détresse des malades attire les charlatans"
Pratiques conventionnelles à visées de soins, rassemblant des méthodes validées par la Haute Autorité de Santé.
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Face à cette nouvelle pathologie, les médecins peuvent être confrontés à des difficultés de prise en charge. Le ministère de la Santé a d’ailleurs lancé une mobilisation afin « d’éviter l’errance médicale des personnes concernées, le recours à des traitements non adaptés, voire des hospitalisations non nécessaires », peut-on lire sur le site du ministère. « Dans le même temps, il s’agit également d’informer les professionnels de santé, pour qu’ils puissent prendre en charge leurs patients et, au besoin, les orienter. Sans oublier d’organiser la recherche pour mieux connaître les facteurs de ces symptômes prolongés. » Après avoir été saisie par le ministre de la Santé, Olivier Véran, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié en février 2021, des recommandations à destination des professionnels de santé, complétées par treize fiches spécifiques publiées en novembre 2021. Parmi les thèmes abordés : le rôle central du médecin traitant, l’écoute attentive avec une prise en charge globale et personnalisée des patients, les éventuels traitements ou rééducation nécessaires. Une proposition de loi a, par ailleurs, été adoptée le 13 janvier 2022, afin de créer une plateforme de suivi des malades chroniques du Covid-19. Elle permettra à toutes les personnes souffrant de Covid long de s'y enregistrer pour bénéficier d'une prise en charge spécifique, en particulier par des unités de soins postCovid19.
En attendant des solutions dans le cadre de la médecine conventionnelle, les personnes concernées ont commencé à se mobiliser sur les réseaux sociaux, et à manifester un intérêt pour les médecines complémentaires et alternatives, dans le but d’améliorer leur qualité de vie. « Les praticiens des MCA offrent une écoute plus globale du malade, souligne Annie NOTELET. D’ailleurs, quelques services internes aux établissements hospitaliers ont commencé à solliciter des patients atteints du Covid long, afin de les observer et trouver des traitements adaptés, tout en proposant des MCA. »
Les personnes se tournent principalement vers la sophrologie, l’ostéopathie, l’acupuncture, la réflexologie, le Qi gong, la méditation ou encore le yoga, avec pour objectif premier, de trouver un soulagement à leurs migraines, acouphènes ou encore contractures musculaires. « Certains praticiens nous sollicitent directement sur les réseaux sociaux, sur notre groupe d’entraide “malades covid et covid long UPGCS”, indique Annie NOTELET. La majorité d’entre eux sont à l’écoute, se positionnent dans une démarche analytique et parfois même, nous aident bénévolement. En revanche, d’autres interviennent uniquement à des fins lucratives dans une logique d’abus et de toute puissance de guérison. Nous y veillons activement d’autant plus que les personnes malades sont parfois plus vulnérables, car prêtes à tout pour guérir. »
Face à la situation, certaines personnes effectuent des démarches pour une reconnaissance en Affection longue durée (ALD). Car actuellement, comme l’indique l’Assurance maladie, il n’existe pas d’ALD spécifique pour les symptômes persistants de la Covid-19. Les patients ne bénéficient donc pas de prise en charge, et en plus, s’orientent vers des MCA qui, sauf dans de rares cas, ne sont pas non plus financées et peuvent s’avérer coûteuses. Pour autant, dans certaines situations, les patients peuvent bénéficier de la reconnaissance en ALD. Réalisée par le médecin traitant, la demande est étudiée par le médecin conseil de l’Assurance maladie. Dans ce cas, les examens et les soins en rapport avec la maladie sont pris en charge à 100 % selon les tarifs de l’Assurance maladie, ce qui exclut, là aussi, la majorité des MCA. « Les malades, souvent en situation financière précaire, attendent ainsi un geste à la fois des autorités, avec une prise en charge forfaitaire des MCA, comme cela a été accepté pour les séances auprès des psychologues, soutient Annie NOTELET. Ils souhaiteraient également, de la part des mutuelles, un forfait dédié aux covid longs puis, plus généralement aux maladies chroniques. Et enfin, de la part des thérapeutes, des forfaits promotionnels pour des périodes de trois à six mois. ».
Lire aussi l'interview de Véronique Suissa dans Huffingpost : " Covid long : quand la détresse des malades attire les charlatans"
Les pratiques tolérées ne font l'objet d'aucune norme de formation reconnue (réglementaire ou universitaire) et sont rarement intégrées dans l'écosystème de santé, sauf exception (ex. soutien spirituel en soins palliatifs). Elles ne sont pas dangereuses dès lors où elles sont proposées en complément des soins officiels par des praticiens suffisamment formés et compétents. Cependant, elles comportent des risques potentiels et des dérives involontaires du fait de l'absence de formations officielles. Pour ne pas présenter de risques, elles doivent être doivent être dispensées dans le respect d'un ensemble de principes éthiques accessibles dans le rapport A-MCA 2022 (ici).
Cette fiche d’information n’a pas de visée thérapeutique. Les pratiques s’inscrivent dans le champ du bien-être et ne peuvent pas guérir. Tout praticien est tenu de vous orienter vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou lorsque le motif de consultation dépasse son champ de compétences. Attention, une même pratique peut-être acceptée, tolérée ou rejetée selon un ensemble de critères définis dans le rapport A-MCA 2022. Autrement dit, quelle que soit la pratique, il est recommandé de rester vigilant devant tout comportement ou discours inadapté.
Face à cette nouvelle pathologie, les médecins peuvent être confrontés à des difficultés de prise en charge. Le ministère de la Santé a d’ailleurs lancé une mobilisation afin « d’éviter l’errance médicale des personnes concernées, le recours à des traitements non adaptés, voire des hospitalisations non nécessaires », peut-on lire sur le site du ministère. « Dans le même temps, il s’agit également d’informer les professionnels de santé, pour qu’ils puissent prendre en charge leurs patients et, au besoin, les orienter. Sans oublier d’organiser la recherche pour mieux connaître les facteurs de ces symptômes prolongés. » Après avoir été saisie par le ministre de la Santé, Olivier Véran, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié en février 2021, des recommandations à destination des professionnels de santé, complétées par treize fiches spécifiques publiées en novembre 2021. Parmi les thèmes abordés : le rôle central du médecin traitant, l’écoute attentive avec une prise en charge globale et personnalisée des patients, les éventuels traitements ou rééducation nécessaires. Une proposition de loi a, par ailleurs, été adoptée le 13 janvier 2022, afin de créer une plateforme de suivi des malades chroniques du Covid-19. Elle permettra à toutes les personnes souffrant de Covid long de s'y enregistrer pour bénéficier d'une prise en charge spécifique, en particulier par des unités de soins postCovid19.
En attendant des solutions dans le cadre de la médecine conventionnelle, les personnes concernées ont commencé à se mobiliser sur les réseaux sociaux, et à manifester un intérêt pour les médecines complémentaires et alternatives, dans le but d’améliorer leur qualité de vie. « Les praticiens des MCA offrent une écoute plus globale du malade, souligne Annie NOTELET. D’ailleurs, quelques services internes aux établissements hospitaliers ont commencé à solliciter des patients atteints du Covid long, afin de les observer et trouver des traitements adaptés, tout en proposant des MCA. »
Les personnes se tournent principalement vers la sophrologie, l’ostéopathie, l’acupuncture, la réflexologie, le Qi gong, la méditation ou encore le yoga, avec pour objectif premier, de trouver un soulagement à leurs migraines, acouphènes ou encore contractures musculaires. « Certains praticiens nous sollicitent directement sur les réseaux sociaux, sur notre groupe d’entraide “malades covid et covid long UPGCS”, indique Annie NOTELET. La majorité d’entre eux sont à l’écoute, se positionnent dans une démarche analytique et parfois même, nous aident bénévolement. En revanche, d’autres interviennent uniquement à des fins lucratives dans une logique d’abus et de toute puissance de guérison. Nous y veillons activement d’autant plus que les personnes malades sont parfois plus vulnérables, car prêtes à tout pour guérir. »
Face à la situation, certaines personnes effectuent des démarches pour une reconnaissance en Affection longue durée (ALD). Car actuellement, comme l’indique l’Assurance maladie, il n’existe pas d’ALD spécifique pour les symptômes persistants de la Covid-19. Les patients ne bénéficient donc pas de prise en charge, et en plus, s’orientent vers des MCA qui, sauf dans de rares cas, ne sont pas non plus financées et peuvent s’avérer coûteuses. Pour autant, dans certaines situations, les patients peuvent bénéficier de la reconnaissance en ALD. Réalisée par le médecin traitant, la demande est étudiée par le médecin conseil de l’Assurance maladie. Dans ce cas, les examens et les soins en rapport avec la maladie sont pris en charge à 100 % selon les tarifs de l’Assurance maladie, ce qui exclut, là aussi, la majorité des MCA. « Les malades, souvent en situation financière précaire, attendent ainsi un geste à la fois des autorités, avec une prise en charge forfaitaire des MCA, comme cela a été accepté pour les séances auprès des psychologues, soutient Annie NOTELET. Ils souhaiteraient également, de la part des mutuelles, un forfait dédié aux covid longs puis, plus généralement aux maladies chroniques. Et enfin, de la part des thérapeutes, des forfaits promotionnels pour des périodes de trois à six mois. ».
Lire aussi l'interview de Véronique Suissa dans Huffingpost : " Covid long : quand la détresse des malades attire les charlatans"
Pratiques ne détenant pas de cadre, rarement intégrées et dont la formation n'est pas reconnue.
Face à cette nouvelle pathologie, les médecins peuvent être confrontés à des difficultés de prise en charge. Le ministère de la Santé a d’ailleurs lancé une mobilisation afin « d’éviter l’errance médicale des personnes concernées, le recours à des traitements non adaptés, voire des hospitalisations non nécessaires », peut-on lire sur le site du ministère. « Dans le même temps, il s’agit également d’informer les professionnels de santé, pour qu’ils puissent prendre en charge leurs patients et, au besoin, les orienter. Sans oublier d’organiser la recherche pour mieux connaître les facteurs de ces symptômes prolongés. » Après avoir été saisie par le ministre de la Santé, Olivier Véran, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié en février 2021, des recommandations à destination des professionnels de santé, complétées par treize fiches spécifiques publiées en novembre 2021. Parmi les thèmes abordés : le rôle central du médecin traitant, l’écoute attentive avec une prise en charge globale et personnalisée des patients, les éventuels traitements ou rééducation nécessaires. Une proposition de loi a, par ailleurs, été adoptée le 13 janvier 2022, afin de créer une plateforme de suivi des malades chroniques du Covid-19. Elle permettra à toutes les personnes souffrant de Covid long de s'y enregistrer pour bénéficier d'une prise en charge spécifique, en particulier par des unités de soins postCovid19.
En attendant des solutions dans le cadre de la médecine conventionnelle, les personnes concernées ont commencé à se mobiliser sur les réseaux sociaux, et à manifester un intérêt pour les médecines complémentaires et alternatives, dans le but d’améliorer leur qualité de vie. « Les praticiens des MCA offrent une écoute plus globale du malade, souligne Annie NOTELET. D’ailleurs, quelques services internes aux établissements hospitaliers ont commencé à solliciter des patients atteints du Covid long, afin de les observer et trouver des traitements adaptés, tout en proposant des MCA. »
Les personnes se tournent principalement vers la sophrologie, l’ostéopathie, l’acupuncture, la réflexologie, le Qi gong, la méditation ou encore le yoga, avec pour objectif premier, de trouver un soulagement à leurs migraines, acouphènes ou encore contractures musculaires. « Certains praticiens nous sollicitent directement sur les réseaux sociaux, sur notre groupe d’entraide “malades covid et covid long UPGCS”, indique Annie NOTELET. La majorité d’entre eux sont à l’écoute, se positionnent dans une démarche analytique et parfois même, nous aident bénévolement. En revanche, d’autres interviennent uniquement à des fins lucratives dans une logique d’abus et de toute puissance de guérison. Nous y veillons activement d’autant plus que les personnes malades sont parfois plus vulnérables, car prêtes à tout pour guérir. »
Face à la situation, certaines personnes effectuent des démarches pour une reconnaissance en Affection longue durée (ALD). Car actuellement, comme l’indique l’Assurance maladie, il n’existe pas d’ALD spécifique pour les symptômes persistants de la Covid-19. Les patients ne bénéficient donc pas de prise en charge, et en plus, s’orientent vers des MCA qui, sauf dans de rares cas, ne sont pas non plus financées et peuvent s’avérer coûteuses. Pour autant, dans certaines situations, les patients peuvent bénéficier de la reconnaissance en ALD. Réalisée par le médecin traitant, la demande est étudiée par le médecin conseil de l’Assurance maladie. Dans ce cas, les examens et les soins en rapport avec la maladie sont pris en charge à 100 % selon les tarifs de l’Assurance maladie, ce qui exclut, là aussi, la majorité des MCA. « Les malades, souvent en situation financière précaire, attendent ainsi un geste à la fois des autorités, avec une prise en charge forfaitaire des MCA, comme cela a été accepté pour les séances auprès des psychologues, soutient Annie NOTELET. Ils souhaiteraient également, de la part des mutuelles, un forfait dédié aux covid longs puis, plus généralement aux maladies chroniques. Et enfin, de la part des thérapeutes, des forfaits promotionnels pour des périodes de trois à six mois. ».
Lire aussi l'interview de Véronique Suissa dans Huffingpost : " Covid long : quand la détresse des malades attire les charlatans"
La crise sanitaire que traverse l’ensemble des pays, a pour origine l’apparition d’une nouvelle maladie, la Covid-19. Une fois touchées, certaines personnes sont confrontées à des difficultés de guérison totale. On parle alors de Covid long. Un certain nombre d’entre elles se tournent vers les médecines complémentaires et alternatives (MCA), afin de trouver des solutions à leurs symptômes.
Mots clés : Covid long - Médecines complémentaires/alternatives
Fatigue inhabituelle, douleurs thoraciques, palpitations cardiaques, difficultés de concentration et de mémoire, insomnie, œdèmes : certaines personnes peuvent ressentir des symptômes de la Covid-19 plus de quatre semaines après avoir été infectées. « Le Covid long est une pathologie nouvelle, sur laquelle nous alertons depuis l’été 2020, explique Annie NOTELET, présidente de l’Union pour la prévention et la gestion des crises sanitaires (UPGCS), elle-même touchée par le Covid long. Il concerne toute personne, quel que soit son âge. Néanmoins, nous avons observé que les jeunes actifs étaient les plus touchés, notamment les sportifs, sans qu’ils aient nécessairement souffert d’une forme initiale grave de la Covid-19. »
Face à cette nouvelle pathologie, les médecins peuvent être confrontés à des difficultés de prise en charge. Le ministère de la Santé a d’ailleurs lancé une mobilisation afin « d’éviter l’errance médicale des personnes concernées, le recours à des traitements non adaptés, voire des hospitalisations non nécessaires », peut-on lire sur le site du ministère. « Dans le même temps, il s’agit également d’informer les professionnels de santé, pour qu’ils puissent prendre en charge leurs patients et, au besoin, les orienter. Sans oublier d’organiser la recherche pour mieux connaître les facteurs de ces symptômes prolongés. » Après avoir été saisie par le ministre de la Santé, Olivier Véran, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié en février 2021, des recommandations à destination des professionnels de santé, complétées par treize fiches spécifiques publiées en novembre 2021. Parmi les thèmes abordés : le rôle central du médecin traitant, l’écoute attentive avec une prise en charge globale et personnalisée des patients, les éventuels traitements ou rééducation nécessaires. Une proposition de loi a, par ailleurs, été adoptée le 13 janvier 2022, afin de créer une plateforme de suivi des malades chroniques du Covid-19. Elle permettra à toutes les personnes souffrant de Covid long de s'y enregistrer pour bénéficier d'une prise en charge spécifique, en particulier par des unités de soins postCovid19.
En attendant des solutions dans le cadre de la médecine conventionnelle, les personnes concernées ont commencé à se mobiliser sur les réseaux sociaux, et à manifester un intérêt pour les médecines complémentaires et alternatives, dans le but d’améliorer leur qualité de vie. « Les praticiens des MCA offrent une écoute plus globale du malade, souligne Annie NOTELET. D’ailleurs, quelques services internes aux établissements hospitaliers ont commencé à solliciter des patients atteints du Covid long, afin de les observer et trouver des traitements adaptés, tout en proposant des MCA. »
Les personnes se tournent principalement vers la sophrologie, l’ostéopathie, l’acupuncture, la réflexologie, le Qi gong, la méditation ou encore le yoga, avec pour objectif premier, de trouver un soulagement à leurs migraines, acouphènes ou encore contractures musculaires. « Certains praticiens nous sollicitent directement sur les réseaux sociaux, sur notre groupe d’entraide “malades covid et covid long UPGCS”, indique Annie NOTELET. La majorité d’entre eux sont à l’écoute, se positionnent dans une démarche analytique et parfois même, nous aident bénévolement. En revanche, d’autres interviennent uniquement à des fins lucratives dans une logique d’abus et de toute puissance de guérison. Nous y veillons activement d’autant plus que les personnes malades sont parfois plus vulnérables, car prêtes à tout pour guérir. »
Face à la situation, certaines personnes effectuent des démarches pour une reconnaissance en Affection longue durée (ALD). Car actuellement, comme l’indique l’Assurance maladie, il n’existe pas d’ALD spécifique pour les symptômes persistants de la Covid-19. Les patients ne bénéficient donc pas de prise en charge, et en plus, s’orientent vers des MCA qui, sauf dans de rares cas, ne sont pas non plus financées et peuvent s’avérer coûteuses. Pour autant, dans certaines situations, les patients peuvent bénéficier de la reconnaissance en ALD. Réalisée par le médecin traitant, la demande est étudiée par le médecin conseil de l’Assurance maladie. Dans ce cas, les examens et les soins en rapport avec la maladie sont pris en charge à 100 % selon les tarifs de l’Assurance maladie, ce qui exclut, là aussi, la majorité des MCA. « Les malades, souvent en situation financière précaire, attendent ainsi un geste à la fois des autorités, avec une prise en charge forfaitaire des MCA, comme cela a été accepté pour les séances auprès des psychologues, soutient Annie NOTELET. Ils souhaiteraient également, de la part des mutuelles, un forfait dédié aux covid longs puis, plus généralement aux maladies chroniques. Et enfin, de la part des thérapeutes, des forfaits promotionnels pour des périodes de trois à six mois. ».
Lire aussi l'interview de Véronique Suissa dans Huffingpost : " Covid long : quand la détresse des malades attire les charlatans"